03 mai 2015

MAROC : Eliminatoires de l’Afro-Basket (Dames)/ Zone 1 / Algérie-Maroc : 72-43 / Le tarif attendu

Certes, le basket-ball national, et de surcroit féminin, a besoin de voyager pour acquérir de l’expérience, mais un voyage cela se prépare et de belle manière. Si on veut se battre et vaincre, on se prépare. Le sport c’est comme une religion. Il faut avoir la foi. Croire et vouloir. Si pour gagner le ciel, il faut prier sans cesse, pour triompher il faut se préparer de la belle manière, et sans cesse. Mais envoyer nos Lionnes de l’Atlas à l’aventure, pour ne pas dire au cirque. Non et non. L’essentiel n’est pas de participer. L’Histoire retiendra …
Comme pour les U16, le résultat obtenu par les Lionnes de l’Atlas était plus qu’attendu, on ne va pas mettre le doigt ni sur le choix des joueuses, ni sur le staff technique, ni sur la préparation bâclée du team national, ni sur l’absence du coach national à Agadir, et ce, à l’occasion de la finale de la Coupe du Trône (Dames), mais sur le niveau criarde du championnat national féminin. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les states de la finale entre l’ASE et le CODM, pour avoir une idée : 13/29 aux L. (44%), et 39/132 dans les tirs (29%).
La réactivation et la relance du basket-ball féminin, pour retrouver un potentiel nouveau, assurer la continuité (impact chez les jeunes pratiquantes), par la promotion, la création d’une DTN féminine, sa médiatisation et la réorganisation du championnat féminin au niveau national et régional.
Aujourd’hui le basket-ball national produit de moins en moins de basketteurses de la trempe des sœurs Hanafi, Nezha Latrache, Fatima Bencherki, Fiqriya, Habiba Soussi, Moslih, Habaoui, Zineb Lahdiri, pour ne citer que celles là, et ce, par l’absence de cadres appointés.
Tirons un trait sur les phrases toutes faites et des slogans passe-partout, perdre une bataille n’est rien, si on tire les enseignements et l’envie plus forte de se préparer comme il se doit la prochaine fois. Autrement dit …il nous reste le droit de nous regarder les autres pays du continent aller de l’avant.