20 décembre 2012

MAROC : La RST et le CRA montent, à leur tour, au credo !

Décidément, le basket-ball n’arrive toujours pas à sortir de son bourbier. Et tant que l’anarchie continue de prendre le dessous sur le bon sens et la bonne gouvernance il ne faut s’étonner de tout et de rien. Donc, en attendant les souliers d’un mort, le basket-ball national et entrain de marcher les pieds nus. Aujourd’hui, qui va être président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball est un non sujet pour les observateurs de la balle au panier, la question principale est : Comment revenir à la table de discussion pour en finir avec la crise, pour mettre fin aux manœuvres et coups bas de tout genre  Car le basket-ball a plutôt triste mine, il suffit de survoler l’actualité depuis le début de l’année pour constater les entrailles du basket-ball national, avec des personnages pour un feuilleton qui tire à la longue.
Donc, après le refus des équipes du WAC, du MAS, du MCO, de S.Plazza et du CMC, de prendre part au championnat 2012-2013, tant que la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball n’a pas retrouvé sa légalité juridique et administrative.
Donc, après le deuxième forfait des équipe sus-indiquées, le bureau fédéral dans sa réunion du 4 décembre 2012 déclare lesdites équipes irrévocablement en forfait général.
Vendredi dernier, le président de la Fédé par intérim, le Dr Mohamed Fouad Amar, avait rendez-vous avec les responsables des clubs du FUS, du MAS, de S.P, du CMC, du MCO et du CRA, pour trouver une solution. Une initiative que conteste aujourd’hui les responsables de la Renaissance de Tanger refusent de se réunir avec des clubs qui ont déclaré forfaits, et il n’est pas question pour eux de rejouer les rencontres et refusent toutes négociations, une doléance que partage le président du Chabab Rif d’Al Hoceima, M. Nabil Aourach, et qui demande d’être associée aux décisions futures relatives à ce dossier.
Avec toutes ces manœuvres, il n’y a pas se quoi pavoiser, et l’espoir de voir le basket-ball national sortir de la crise, s’éloigne de plus de plus.