19 avril 2012

TUNISIE : Atouts différents

Deux équipes qui ne se ressemblent pas, mais qui ont la même envie.La première manche de la finale du championnat a tourné en faveur de l’ESS, victorieuse sur le fil. Rien n’est encore joué, même si l’Etoile a pris un certain avantage par rapport à son adversaire du jour. Les deux clubs, qui se retrouvent pour la énième fois depuis des années, n’ont certainement pas le même profil, ni les mêmes atouts d’ailleurs.
Lecture dans le style de jeu de chaque protagoniste.

ESS : second souffle

Les Etoilés n’ont pas évolué comme en début de saison. En tout cas, l’équipe de Penecevic a fléchi tout d’un coup avec cette double défaite contre l’ESR. Toutes les analyses ont changé alors. Il a fallu toute l’expérience et la force mentale de l’ESS pour revenir au premier plan. Les atouts étoilés? D’abord, la culture des victoires et des titres qui leur permet de revenir même quand ça ne marche pas. Second et important atout, le rôle de Willy Kemp et de Makram Ben Romdhane, déterminants en défense mais surtout en attaque. Troisième atout, le taux d’efficacité sur les tirs à 3 points. Naddari, Maoua, Mouhli, Kemp et Toumi peuvent réussir cet exercice facilement. Si l’ESS va bien devant, elle posera d’énormes problèmes aux Nabeuliens.

SN : forme retrouvée

Le club de Nabeul, habitué aux titres, n’a pas dit son dernier mot. Fragilisé en début de saison, le SN a repris ses sensations lors du sprint final du championnat. Union et moyens retrouvés? Il semble que oui. Les atouts nabeuliens du moment? Le retour en forme de l’équipe après les prestations moyennes du play-off. Second atout, l’homogénéité retrouvée entre les cadres de l’équipe. Puis il y a l’amélioration de la défense, plus agressive qu’avant et qui facilite les contres et la finition. Au SN, les éléments de métier ont permis à leur équipe de redevenir illico un favori au titre. Un joueur comme Nizar Kenioua reste, à notre avis, le pourvoyeur du SN. S’il est en forme, son club le sera aussi.
Nous sommes partis pour un SN-ESS encore plus engagé que lors de la première manche. Ce ne sont pas les mêmes atouts, mais c’est la même envie qui les gagne tous les deux.