31 juillet 2010

RCA : 3ème édition du camp de Basketball de l’A.S.MAZANGA

C'est ce lundi 26 juillet à 7h du matin que le traditionnelle camp de Basketball de l'A.S.Mazanga a débuté sous la direction de Fred GOPORO arrivé des USA.

L'ouverture de ce camp a été marqué par la présence de Monsieur Adolph MOKONGO Vice président de la FCBB, et de Monsieur Mocktar MAHAMAT représentant la ligue de Bangui.

Un discours de circonstance a été prononcé par le Directeur Technique de l'A.S.Mazanga Gérard Ko pour rappeller aux 22 jeunes participants les notions de disciplines et d'assiduités.

La tranche d'age ciblé cette année par les responsables de l'A.S.Mazanga s'est limitée aux jeunes de 13 à 14 ans (1996-1998).
http://mazanga.unblog.fr/

CAMEROUN : Littoral - Programmation des finales de la coupe régionale


La ligue régionale du littoral clôture sa saison ce samedi 31/07/2010 avec les finales de la coupe régionale et la cérémonie des Awards.

14H00 - FINALE JUNIORS

PHOENIX BBC # FLUXACADEMY

Après sa finale perdu l'année dernière fasse à The Snipers et aussi avec la finale de coupe du cameroun perdu le 18 juillet dernier, Phoenix essayera de remporter cette finale fasse à la surprenante équipe de flux academy.

16H00 - FINALE DAMES

NOBLESSE LADIES # OILIO BC

Une de fois plus, noblesse ladies essayera de faire tomber oilio bc, espérons que cetet fois-ci ce sera la bonne surtout que depuis la début de la saison, Noblesse a pu battre oilio qu'une seule fois.

18H00 - CEREMONIE DES AWARDS

La cérémonie des awards est une cérémonie qui a été mise sur pied cette saison pour la première fois par le président la liggue régionale du littoral Monsieur Jules LENGUE. Cette cérémonie a pour but de distinguer les meilleurs acteurs de la saison 2010 écoulé.

18H30 - FINALES SENIORS

NO NAME # ECOLE DE BASKET


Première finale de coupe régionale pour No name pour sa première année d'existence. Une finale à ne pas rater surtout lorsqu'on sait que No name a déjà battu école de basket cette saison au premier tour de la coupe du Cameroun, donc les hommes du coach Zedong s'armeront de gros calibres pour leur assouvir leur vengeance.

RCA : Le manque d’ambition du basket-ball centrafricain

Autrefois, réputée et même crainte pour la qualité de son basket-ball, la Centrafrique n’est plus aussi brillante que dans les années 60 et 70. Si les trophées se font de plus en plus rares du côté de Bangui, c’est sûrement dû à la mauvaise organisation des instances sportives nationales, mais c’est surtout dû à un cruel manque de volonté.

C’est vrai qu’il est souvent plus aisé de critiquer un système en étant loin des réalités locales souvent peu évidentes, mais, il faut reconnaître que c’est aussi juste et légitime de critiquer un système en ayant du recul. En observant, de près ou de loin, l’organisation du basket-ball centrafricain, les passionnés de ce sport seraient capables de se rendre compte des dysfonctionnements apparents.

La Fédération Centrafricaine de Basket-ball (FCBB) n’a évidemment pas autant de moyens financiers que la France ou les Etats-Unis, mais, avec le peu de moyens dont elle dispose et un minimum de bonne volonté, certaines choses simples auraient pu, et même dû être faites depuis bien longtemps. En quelques points, nous donnons notre avis sur ce que nous estimons être les principales raisons du déclin de basket-ball en Centrafrique.



Une formation insuffisante
Aujourd’hui, la Centrafrique produit de moins en moins de bons basketteurs, ce fait a certainement un rapport avec le niveau de formation et l’absence de formateurs dans le pays. Si la formation de joueurs centrafricains est pratiquement bâclée, c’est sans doute parce que les techniciens du basket-ball eux-mêmes n’ont pas été correctement, voir pas du tout, formés. Il est évident que pour bien former, il faut avoir été bien formé. Certains clubs ambitieux ou quelques bénévoles organisent des camps et des sessions de formations ponctuelles, mais la FCBB n’a toujours pas réussi à mettre sur pied un grand camp de détection ou un centre de formation comme c’est le cas au Sénégal, Mali et maintenant en RDC.

Comment la Centrafrique peut-elle se passer de coachs étrangers, si, non seulement, elle ne forme pas de cadres techniques, et en plus, n’arrive pas à faire confiance aux quelques techniciens centrafricains qui ont la capacité de prendre les rênes de leur équipe nationale ?

Avec l’avance que la Centrafrique avait sur ces voisins, elle aurait du devenir la référence régionale dans le domaine de la formation de basketteurs (à partir 6 ans par exemple). Avec des Tchadiens, Congolais, ou encore Camerounais (joueurs potentiellement grands de tailles) se formant et évoluant à Bangui, le niveau du championnat aurait sans doute été meilleur. La FCBB aurait même pu entreprendre les démarches pour naturaliser les étrangers qui auraient souhaité devenir Fauves.



Un championnat affaibli
A l’époque où le Red Star Ndongo Club et Hit-Trésor marchaient sur le toit de l’Afrique, l’équipe nationale centrafricaine était essentiellement composée de joueurs évoluant dans le championnat national. Martin Ngoko, Gaston Gambor, Marcel Bimalé, et tous les autres Fauves champions en 1974 étaient banguissois. A quelques joueurs près, le constat est le même pour la génération 87. Aujourd’hui, les Red Star – Harlem des années 70, les palpitants Hit-Trésor – Red Star Ndongo Club, ou encore les ASOPT – A .S Mazanga des années 80, qui se jouaient autrefois à guichets fermés dans un Centre National de Basket-Ball (CNBB) plein à craquer comme un œuf, n’existent malheureusement plus. Les Banguissois qui avaient pour habitude de se rendre massivement au « Centre » ne veulent pas être témoins d’un championnat dont le niveau a considérablement baissé. Les joueurs de talent qui jadis assuraient le spectacle en faisant la totalité de leur carrière à Bangui, s’expatrient de plus en plus tôt à l’étranger et font les beaux jours des clubs gabonais, français ou marocains. Tandis que d’autres joueurs choisissent de poursuivre leurs études aux Etats-Unis, les quelques rares talents locaux, les « Ngba na Bangui » essayent de faire leur mieux pour séduire les quelques spectateurs. Le championnat masculin de la Ligue de Bangui ne possède plus de Ngoko, Kotta, Sanda ou Sato. C’est la raison pour laquelle son niveau est comparable à une National 3 française. En ce qui concerne le basket-ball féminin, il existe bel et bien un championnat, mais sa qualité est bien loin de ce qui peut se faire au Mali, au Sénégal, ou au Cameroun.

L’arrivée tardive des « mercenaires »
Depuis l’éviction de Rodrigue Mbaye en plein Afrobasket 2009 à Tripoli, les Fauves sont restés sans sélectionneur pendant près d’une année ! Finalement, lors d’un entretien accordé à Radio Centrafrique le 20 juin, Elvis Bomayako confirmait le choix d’Alvarez, un entraîneur espagnol recommandé par l’ancien Fauve Anicet Lavodrama. Depuis le début des années 2000, la FCBB a souvent fait le choix de privilégier les sélectionneurs étrangers. Jean-Paul Rebatet entre 2003 et 2005, Mario De Sisti entre 2005 et 2007, Michel Perrin 2007 et 2009, et maintenant Alvarez (qui n’a d’ailleurs toujours pas été présenté officiellement). Le manque de confiance et d’intérêt pour les techniciens locaux est regrettable, mais le principal problème reste « le timing » du recrutement et la durée du contrat de ce sélectionneur. Le sélectionneur des Fauves est souvent recruté à l’orée de l’Afrobasket, c’est-à-dire juste avant la préparation du tournoi de la zone 4 . Ce nouveau sélectionneur qui débarque comme un cheveu sur la soupe n’a absolument aucune connaissance du basket-ball centrafricain et encore moins des joueurs. Alors, comment fait-il pour faire sa sélection ? Il s’appuie très souvent sur les recommandations du staff technique existant pour essayer de dégager une liste de 15 à 20 joueurs sélectionnables. Sur quelles bases s’appuie alors le staff technique pour faire ces recommandations de joueurs? Depuis plusieurs années, elle s’appuie sur l’historique, c’est-à-dire la présence au sein de l’équipe nationale lors des compétitions précédentes. Il est clair qu’aucun joueur n’est vraiment supervisé ou suivi par le staff technique centrafricain tout au long de l’année. Ce qui signifie que les résultats et les performances des joueurs en club (de la saison en cours) ne garantissent malheureusement pas une sélection, ou même une présélection en équipe nationale.

Et comme le sort des sélectionneurs centrafricains est régulièrement scellé à l’issue de chaque Afrobasket (quel que soit le résultat de la compétition), alors ces « mercenaires » n’auront jamais pris le temps de connaître leurs joueurs. Avec cette logique à très court-terme, les résultats de notre basket-ball ne s’inscriront certainement pas dans la durée et la continuité.


Yassitoungou reviendra t-elle un jour ?
« On les battait…mais les arbitres étaient contre nous », « Avec deux grands, on gagne l’Afrobasket», « les Angolais ne sont pas si forts que ça, on peut les battre »… A défaut d’effectuer une véritable introspection sur les lacunes organisationnelles et la mauvaise mentalité qui gangrènent notre basket-ball, les responsables de la FCBB choisissent d’utiliser ces prétextes « bidons » pour expliquer les échecs des Fauves lors des compétitions internationales.

Pourquoi continuer de faire croire au peuple qu’avec une préparation et une organisation bâclées, les Fauves peuvent remporter la Coupe d’Afrique, c’est-à-dire faire revenir Yassintoungou ? Il serait peut-être plus honnête de revoir nos objectifs à la baisse par exemple (pour l’Afrobasket 2009, l’objectif fixé de finir sur le podium et de se qualifier pour la Coupe du monde 2010 était trop ambitieux). La belle « Yassintoungou » ne reviendra malheureusement pas dans ces conditions là !

Dans les années 60-70, la Centrafrique avait une grande avance sur les autres nations africaines; malgré une organisation qui n’était pas non plus parfaite, elle dominait ses adversaires et gagnait des titres. Aujourd’hui, cette avance s’est carrément atténuée. Pendant que nous dormons sur nos lauriers, le basket-ball africain s’est équilibré. Ainsi, des nations comme le Cap-Vert et le Rwanda ont émergé en faisant des progrès non négligeables ces dernières années. Quand au Cameroun et la Tunisie, ils nous battent déjà (Lors de L’Afrobasket 2009, la Centrafrique avait perdu contre le Cameroun, 79-69 ; et la Tunisie, 76-75).

Malgré tout, le retour de Yassintougou est toujours probable, à condition d’effectuer de véritables changements dans l’organisation de notre basket-ball. Est-il vraiment nécessaire de rappeler que nous n’avons plus fait de demi-finale d’Afrobasket depuis quasiment un quart de siècle (Demi-finale de l’Afrobasket 1987 à Tunis, Centrafrique 74 – Mali 73).



Une stratégie de communication inexistante
Aujourd’hui, le Centrafricain Romain Sato est sans doute le meilleur basketteur africain. Choisi, mais non retenu dans l’effectif par les Spurs de San Antonio en 2003, il a finalement fait carrière en Europe où il multiplie les titres et les distinctions en Série A italienne. Il vient d’ailleurs de signer un contrat de 3 ans (7.5 millions de dollars) au Panathinaikos (Grèce), l’un des plus grands clubs européens de basket-ball.

La FCBB a-t-elle pensé à profiter de l’image de cette icône centrafricaine (ancien pensionnaire du Red Star Ndongo Club) pour simplement se faire connaître ou nouer des liens avec des sponsors européens par exemple? A-t-elle pensé à mettre en avant la plus grande star internationale que la Centrafrique n’ait jamais connue? Tony Parker, Lebron James, Yao Ming et bien d’autres stars internationales sont toutes médiatisées, limite surmédiatisées par leurs Fédérations respectives. Si la Centrafrique ne médiatise pas ses héros, qui le fera à sa place ?

Il est certain que sans informations, les Centrafricains sont éloignés de leur équipe nationale. Ils peinent à connaître les résultats des matchs amicaux (tenus secrets) des Fauves, la liste des joueurs sélectionnés ne leur est jamais communiquée (ils découvrent directement la composition de leur équipe lors de la compétition), d’ailleurs le sélectionneur et le staff technique ne s’expriment jamais sur la liste des joueurs retenus. Les blessures de joueurs sont vicieusement camouflées (Par exemple, Destin Damachoua a été gravement malade lors de l’Afrobasket à Tripoli, étiez-vous au courant?) et les sanctions disciplinaires prises contre certains joueurs mystérieusement occultées.

Depuis bien longtemps, la FCBB n’a malheureusement pas eu la volonté de mettre en place une véritable stratégie de communication et encore moins de marketing sportif. Les points presse qui sont censés informer sur l’évolution de la préparation des Fauves, l’équipe nationale, par exemple, ne sont mêmes pas prévus dans l’emploi du temps des Responsables Fédéraux ! Ces rencontres avec la presse éviteraient la propagation de rumeurs parfois infondées et des bruits de couloirs.

La Centrafrique a été deux fois championne d’Afrique de basket-ball et sa Fédération n’est toujours pas capable de se doter d’outils de communication pourtant libres et gratuits : un site Internet, ou un Blog, ou même une page Internet par exemple. Avec cet outil de communication, désormais indispensable à toute Fédération sportive (La Fédération Centrafricaine de Hand Ball dispose d’un site Internet), la FCBB pourrait publier ses déclarations et communiqués officiels, ou encore expliquer sa stratégie, sa vision… Aujourd’hui refuser de communiquer, refuser Internet, c’est refuser de s’ouvrir au monde…



La nomination d’un DTN expatrié
En février 2009, Elvis Bomayako, le nouveau Président de la FCBB a nommé Eugène Pehoua à la tête de la Direction Technique National. Une victoire pour cet ancien Fauve champion d’Afrique 1987 qui a tant donné au basket-ball centrafricain, en occupant plusieurs fois les postes d’Assistant Coach des Fauves et en étant le principal acteur de l’expatriation de plusieurs basketteurs centrafricains aux Etats-Unis. Six joueurs sur douze de l’équipe nationale centrafricaine présente au dernier Afrobasket de Tripoli ont eu à bénéficier de son réseau et de ses relations pour se former aux Etats-Unis (Romain Sato, Regis Koundjia, Maixant Mombollet, François Junior Pehoua, William Kossangué, Destin Damachoua).

Néanmoins, la nomination de ce technicien à la tête de la Direction Technique Nationale a posé un problème majeur. La fonction de Directeur Technique National, comme son nom l’indique, nécessite généralement une présence continue sur le sol centrafricain. En résidant donc aux Etats-Unis depuis plusieurs années, Eugène Pehoua n’a aucun moyen de mener à bien la grande réforme technique que nécessite le basket-ball centrafricain. Depuis les Etats-Unis, le DTN a certes les moyens de suivre les performances des quelques Fauves qui y résident, mais ne peut malheureusement pas assister au moindre match de notre championnat national.

De tout temps en Centrafrique, les Directeurs Technique Nationaux ont toujours résidé à Bangui, alors pour quelles raisons la FCBB a-t-elle choisi pour Directeur Technique National un centrafricain expatrié ? Surtout lorsque l’on sait qu’elle n’a pas les moyens de financer les éventuels déplacements (Etats-Unis – Centrafrique) que pourrait nécessiter la fonction d’Eugène Pehoua. De quelle manière le DTN pourrait réformer le basket-ball de toute une nation si lui-même ne vit pas au pays ?



L’absence d’un Manager ou Coordinateur Administratif
Dans l’entretien que l’ancien Fauve et actuel Directeur Exécutif de la SASP JL Bourg Basket, Maurice Beyina, nous avait accordé, il affirmait être favorable à la nomination d’un Manager Général International pour les Fauves. Effectivement, la présence d’une personne entièrement dédiée à la gestion administrative est simplement indispensable à toute équipe nationale. Notre Fédération a la mauvaise habitude d’entièrement déléguer la gestion de l’intendance au Sélectionneur national ou encore au DTN. Par conséquent, ces deux derniers qui ont des rôles purement techniques sont contraints de s’improviser coordinateurs administratifs. Ils s’attèlent à toutes les tâches administratives afférentes au stage de préparation pour un Afrobasket (l’hébergement et la restauration, la gestion des finances, l’organisation des déplacements, l’achat des jeux de maillots et des billets d’avion, les relations avec la presse, le public et l’Etat, la gestion des joueurs…). La gestion administrative est une des clés de la réussite d’une équipe; si la fonction de Manager ou de Coordinateur Administratif n’existe toujours pas chez les Fauves, il est impératif de la créée.

Finalement, le but de cet article est d’informer les Centrafricains sur l’état de notre basket-ball national et de rappeler que ce sport majeur appartient à tous les Centrafricains qui l’aiment et continuent de supporter l’équipe nationale qui en est la principale vitrine. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le nouveau sélectionneur n’a toujours pas été présenté officiellement, et le successeur d‘Eugène Pehoua à la Direction Technique n’a pas encore été nommé.

Basketball without Borders Africa - 3 ivoiriens présents


Environ 60 joueurs, choisis parmi les meilleurs jeunes basketteurs en Afrique ont été sélectionnés pour participer au Basketball without Borders Africa (BWB).

C’est l’annonce faite par la National Basketball Association (NBA) et la Fédération Internationale de Basketball (FIBA).

L’édition africaine du BWB se tiendra pour la première fois cette année à Dakar, du 5 au 8 Août.
Parmi ces jeunes pleins de talents, figurent 3 ivoiriens : Soma Kouakou Brice, Enan Wilfried Romeo (TBC Ermess), et Bosse Niakabi Jean-Louis (Assaoufoue)

Des joueurs NBA et WNBA seront présents au camp : DeSagana Diop (Charlotte Bobcats), Hasheem Thabeet (Memphis Grizzlies) et Luc Mbah a Moute (Milwaukee Bucks), d'anciens participants au camp.sont également annoncés Dwight Howard, NBA All Star (Orlando Magic); Willie Green (Philadelphia 76ers); Danilo Gallinari et Ronny Turiaf (New York Knicks); Marvin Williams (Atlanta Hawks); et les légendes féminines de la WNBA Tamika Raymond et Nykesha Sales.

L’ambassadeur et vétéran NBA Dikembe Mutombo de la RDC sera également au rendez-vous pour la huitième année consécutive.

Rwanda 2010 - éliminatoire zone I : 1 seul ticket disponible


La salle de Monastir abrite ces jours le tournoi de la Zone I qualificatif aux championnats d’Afrique U18 chez les Garçons avec la participation de 3 sélections Algérie, Lybie et Tunisie.

Il est bon de savoir aussi que les 3 sélections jouent pour un seul billet pour le Rwanda en Septembre prochain.

La compétition se déroule en poule unique avec des matchs Aller & Retour.

Les résultats de la 1ère journée:
• Tunisie –Lybie : 78 36
• Tunisie – Algérie : 67- 69

Le programme :

Le Vendredi 30 Juillet
•Algérie – Lybie

Le Samedi 31Juillet REPOS

Le Dimanche 1er Aout
•Lybie – Tunisie

Le Lundi 2 Aout
•Algérie – Tunisie

Le Mardi 3 Aout
•Lybie – Algérie


Toutes les rencontres débutent à 18H00.

Eliminatoires zone IV – Rwanda 2010 : Le Gabon bat la RDC

Lors de la manche retour comptant pour les éliminatoires zone IV/Rwanda 2010, le Gabon a pris sa revanche face aux léopards de la RDC (83-69).

Grâce au trio Maboga-Messi-Obami avec respectivement 18, 17, et 16 points, les gabonais ont largement battu les léopards. Les 22 points de Aluma (meilleur marqueur de la rencontre) n’auront pas suffi.

Score final : Gabon 83 : 69 RDC

Caire2010 - 2ème journée : Le Kenya relève la tête


Le 11ème Championnat d'Afrique des Nations U18 Féminins suit son cours. Ce vendredi, Lors de la 2eme journée, trois rencontres étaient au programme.

Dans le groupe A, le Nigeria a enchainé sur une deuxième victoire face au Mali, et l’Egypte s’est largement défait du Sénégal. Dans le groupe B, le Kenya a battu sur le fil l’Angola.

Les résultats de la 2ème journée

Angola 72 : 74 Kenya
Sénégal 31 : 89 Egypte
Mali 47 : 65 Nigéria

Caire2010 - 1ère journée : L'Egypte et le Nigéria annoncent les couleurs


Le 11ème Championnat d'Afrique des Nations U18 Féminins a bel et bien débuté ce jeudi 30 juillet 2010 au Caire (Egypte).

Le Nigéria a largement battu le Mozambique (66 à 48) puis l'Egypte a parfaitement assumé son statut de pays organisateur en atomisant le Kenya (87 à 40). L'Angola, quant à elle, a assuré l'essentiel contre la Tunisie (55 à 48).


Les résultats de la 1ère journée

Nigéria 66 - 48 Mozambique (voir les statistiques)
Kenya 40 - 87 Egypte (voir les statistiques)
Angola 55 - 48 Tunisie (voir les statistiques)


Le programme de la 2ème journée

16h00: Match A3 - Angola vs Kenya
18h00: Match A4 - Senegal vs Egypte
20h00: Match B3 - Mali vs Nigeria

FIBA Afrique

ILE MAURICE : Une quarantaine de jeunes déjà enregistrés

La " caravane du basket " qu'organise la Fédération mauricienne de basketball (FMBB) dans sept régions différentes depuis mardi dernier se passe plus au moins bien. C'est ce qu'a indiqué Clarel Soucient, un des quatre animateurs de cette détection.

Après Roche-Bois mardi et Plaisance jeudi, la détection se poursuit aujourd'hui au gymnase de Phoenix entre 9h30 et 14h30. À l'issue des deux premiers exercices, les animateurs ont exprimé leur satisfaction.

L'objectif premier de cette activité est de recruter des jeunes éléments pour les intégrer au centre de formation national ou encore de les envoyer dans les centres régionaux.

" Les deux premières détections se sont bien passées. Certains jeunes avaient déjà une connaissance du basket d'autres sont venus par curiosité. Le moins que je puisse dire c'est qu'au final, nous avons enregistré plusieurs jeunes qui ont manifesté leur souhaite de pratiquer le basket comme sport principal ", a fait ressortir Clarel Soucient, responsable du Centre de formation national féminin.

Il éprouve un certain regret du fait que jusqu'à présent se sont les garçons qui ont répondu favorablement à cette détection. " Les garçons étaient plus nombreux. Je fais un appel aux filles pour qu'elles viennent nous rejoindre à cette détection. Cela va nous aider aussi à garantir le centre féminin en termes de joueuses et par ricochet le basket féminin en général ", a-t-il expliqué.

Au-delà d'une simple détection, la FMBB permet aux participants d'entrer dans un processus bien défini. " Ceux qui participent à cette activité partent d'abord à la découverte du basket. Ils sont ensuite invités à faire des ateliers proposés. En se faisant on découvre certaines qualités ", ajouté notre interlocuteur.

Aujourd'hui au gymnase de Phoenix, les organisateurs de cette " caravane du basket " s'attendent à une participation beaucoup plus importante que les deux premières détections. " Aujourd'hui les jeunes ne seront pas trop pris par leurs leçons particulières. C'est la raison qui nous fait croire qu'on pourrait s'attendre à pas mal de participants ", a assuré Didier Moutou, président de la FMBB.

Soulignons que trois autres détections sont à prévoir, mardi à Bambous (Centre de Jeunesse, 9h30-14h30), jeudi à Mahébourg Centre de Jeunesse , 9h30-14h30) et samedi prochains à Curepipe (Forum, 9h30-14h30).

30 juillet 2010

RD CONGO : Président de la Fédération de basket-ball du Congo, Boni Mwawatadi : « Je prends l’engagement solennel d’éradiquer la violence dans le bas

Le basket-ball est l’une des disciplines sportives pratiquées en République démocratique du Congo. Durant le cinquantenaire, la balle au panier, comme on l’appelle généralement, a su procurer aux filles et aux fils de ce pays la satisfaction grâce aux prouesses de ses athlètes (féminins et masculins) qui ont dominé en un moment donné la scène africaine et zonale. En remportant des coupes continentales et sous-régionales.

En cette fin du premier cinquantenaire, nous avons approché le président de la Fédération de basket-ball du Congo (Febaco), M. Boni Mwawatadi Banjila. Nous lui avons posé quelques questions auxquelles il a répondu avec beaucoup de franchise et de précision. Voici l’essentiel de l’interview qu’il a bien voulu nous accorder.

L’Avenir : Monsieur le président, vous êtes un opérateur sportif depuis de longues années, spécialement en basket-ball. Vous venez de débuter votre deuxième mandat en tant que président de la Febaco. Dites-nous l’état de santé du basket-ball en cette fin du premier cinquantenaire de la Rdc.

Boni Mwawatadi : Le basket-ball congolais souffre de beaucoup de maux du mouvement sportif congolais, c’est-à-dire du manque d’infrastructures, de sponsors privés, de motivation pour la jeunesse… Il y a aussi – et c’est très important – la carence d’encadreurs bénévoles qui peuvent apporter ce que les sponsors privés ne peuvent pas faire. Les encadreurs bénévoles apportent non seulement les moyens financiers mais aussi et surtout un encadrement moral efficace. Toutefois, en dépit de tout ce que je viens d’évoquer, le basket-ball congolais essaie de garder la tête au-dessus de l’eau. Au sujet des encadreurs bénévoles, souvenez-vous qu’il y a une certaine époque, il y a eu des grands dirigeants qui s’étaient sacrifiés pour la promotion de cette discipline. Il faut avouer que maintenant, cette race de dirigeants est en voie d’extinction. Ils sont devenus très rares. Cette situation, on la vit partout : en football et dans d’autres disciplines sportives. Ici, je précise qu’il s’agit des dirigeants de clubs.

Les décennies précédentes étaient marquées par l’apothéose des grandes vedettes de la balle au panier telles que les Lingenga, Petit Poisson, Nguya et autre Mutombo Dikembe. Puis, brusquement, il y a eu une baisse drastique, une sécheresse dans les performances. Qu’est-ce qui justifie cette situation ?

Souvenez-vous qu’à une certaine époque, vers les années 80, il y avait de grands dirigeants qui incarnaient pratiquement certains clubs. Ils formaient des joueurs, les encadraient et veillaient à leur promotion. Des sponsors comme la BAT, la CMZ, Auxeltra-Béton, Chanic, … étaient d’un apport financier et matériel important. Tous ont disparu. Quant aux vedettes, aux stars de la balle au panier, ce n’est pas la Fédération, la Ligue ou l’Entente qui les produit. Ce sont plutôt leurs clubs, leurs entités de base. La fédération ne récupère ou ne sélectionne que les meilleurs d’entre eux du moment. Tant qu’il n’y a pas de grands dirigeants qui se sacrifient pour la promotion des clubs, il ne peut y avoir évolution de la discipline sportive.

Deux de nos compatriotes, en l’occurrence Dieudonné Mabusa Eseka et Juvénal Lufuma occupent les sommités du basket-ball africain. Le premier comme président de la Fiba/Afrique et le second comme président de l’Afaba/Zone IV. Que peut attendre la Rdc de la promotion de ses deux fils ?

Ce que la Rdc peut attendre de l’élévation de ses fils au niveau de la Fiba/Afrique ou de l’afaba, c’est avant tout en termes d’honneur, de prestige pour notre pays. L’image, l’honneur, le prestige de la Rdc sont renforcés avec la présence de M. Dieudonné Mabusa Eseka à la présidence de la Fédération internationale de Basket-ball/Afrique ainsi que celle de M. Juvénal Lufuma porté à la présidence de la zone IV. Ce dernier est l’un des 7 vice-président de la Fiba/Afrique. Il faut reconnaître qu’au niveau où ils sont, ils ne s’appartiennent plus et travaillent pour l’ensemble du continent. Ils ne peuvent favoriser quelques pays, fut-il leur pays d’origine. Nous espérons que les années à venir, d’autres Congolais se joindront aux deux premiers cités. Les Congolais méritants pourront faire partie de la Fiba/Monde. Certes, on compte quelques compatriotes membres des commissions spécialisées de la Fiba, de l’Afaba zone IV. Nous avons le droit d’aspirer à une présence congolaise beaucoup plus consistante.

A l’orée du 2è cinquantenaire, si l’on vous demandait de faire des projections jusqu’au centenaire de la Rdc, quels sont les éléments essentiels qui constitueraient le socle de la restructuration du basket-ball ?

Au cours du cinquantenaire qui s’achève, le basket-ball de la Rdc a été présent tant sur la scène zonale, continentale que mondiale à travers ses clubs représentatifs, ses équipes nationales et même en terme d’individualités comme Mutombo Dikembe à la NBA qui se sont distingués de par le monde. Les Léopards dames ont été sacrées plusieurs fois championnes du continent ou de la zone. Nos clubs sont montés deux fois sur le podium continental des clubs. Tel est le cas de Bc Tourbillon qui a été également par deux fois champion de l’Afrique centrale Nos filles en équipes nationales toutes catégories confondues ont eu à glaner des titres, à enlever trophées et médailles d’or, d’argent et ont participé plusieurs fois aux compétitions mondiales telles que les Jeux Olympiques et championnats intercontinentaux, notamment en qualité de représentants de l’Afrique. Tout cela grâce à l’encadrement des autorités du pays et des hommes et des femmes de bonne volonté habitant la Rdc.

Les 50 ans à venir seront certainement meilleurs nous l’espérons de tout cœur avec la bonne volonté du chef de l’Etat qui s’est résolu à poser les bases sur le plan des infrastructures. Car, il ne faut pas oublier que les cinq chantiers est avant tout une philosophie, un état d’esprit. Ils ne peuvent être réalisés que par chacun des Congolais qui doit se sentir concerné et qui doit être à même à matérialiser cette philosophie du chef de l’Etat. Cela dit, cette vision doit être l’affaire des individus et des groupes d’individus qui participent à leur réalisation.

Avez-vous une préoccupation que nous avons oublié d’évoquer ?

Oui, le problème de la violence dans nos installations sportives me préoccupe au plus haut point. A Kin chez les dames, le championnat s’est clôturé en beauté. Il n’a pas été de même chez les hommes où deux clubs ont été disqualifiés en quarts de finale. Pour moi, responsable n° 1 du basket-ball national, la violence n’a pas son chapitre en sport en général et en basket-ball en particulier. Je veux faire comprendre aux dirigeants et aux supporters qui sont à l’origine du déclenchement de la violence dans les installations sportives ou en dehors d’elles qu’ils posent toujours préjudice à leurs équipes, lesquelles perdent tous les efforts consentis en une saison. Ainsi donc, les sacrifices financiers, les efforts techniques et physiques de l’année sont annihilés en un seul match de violence. Ils doivent prendre conscience que la violence ne rime à rien, que désormais tout acte de violence sur l’adversaire ou sur les officiels ne sera plus toléré. Nous prenons l’engagement solennel d’éradiquer ce fléau quel qu’ en soit le prix.

Propos recueillis par Denis Lubindi et Fernand Mukaku Lalabi Muke
http://www.groupelavenir.cd

MALI : FIBA Championnat du monde féminin – 17 ans - Les Americaines enlèvent l’Or


Après la victoire des garçons, il y a un mois à Hambourg, les basketteuses des Etats-Unis archi-favorites et seules invaincues dans cette compétition deviennent les premières championnes du Monde des moins de 17 ans.

Dans un Palais des Sports de Toulouse enflammé par ses 2500 spectateurs, la France, pays hôte, s’est battue mais n’a rien pu faire face à la supériorité sans conteste des Etats-Unis et leur victoire finale 92-62. Unique représentant du continent africain, le Mali a porté courageusement les couleurs du continent et notre équipe nationale cadette peut toujours garder la tête haute, malgré son classement au dernier rang de cette édition inaugurale du championnat mondial de la catégorie. Il est bien clair que le niveau de l’équipe championne d’Afrique, était un peu en dessous des autres sélections. 
Mais il ne faut pas s’y tromper, le Mali n’y était pas à Toulouse par hasard. Leader du basketball féminin africain, le Mali a remporté les titres de champions d’Afrique dans toutes les catégories jeunes féminines ces trois dernières années. 
L’envie de progresser est forte. Un objectif auquel Hervé Coudray, entraîneur de l’USO Mondeville, « C’est un basket très athlétique. Le Mali, c’est le pays du passe et va, il y a très peu d’écrans. J’essaie donc de mettre en place un basket plus construit. Il faut comparer ce qui est comparable. Les conditions d’entraînement sont très différentes des standards en Europe. Comme elles s’entrainent peu, au bout d’un mois de préparation, elles pompent tout ce qu’on peut leur donner et progressent très vite » a analysé Hervé Coudray, l’entraîneur de l’équipe nationale seniors dames du Mali et de l’USO Mondeville en France. "Nous finissons à la dernière place de ce premier championnat du monde U17, nous aurions espéré faire mieux, malheureusement nous avons tout donné et nous n’avons pas pu obtenir une meilleure place. Nous essayerons de faire mieux à l’occasion de la prochaine compétition internationale. En tous cas, ce tournoi restera un très bon souvenir », notera la capitaine Mariam Maiga. 

 « Etre dernier ce n’est pas satisfaisant, nous allons devoir travailler encore plus afin d’améliorer notre jeu. Nous avons encore beaucoup à apprendre. Les autres équipes sont supérieures sur le plan technique, tactique et physique. Notre jeunesse a été notre plus grosse faiblesse. Nous devons profiter de cette expérience pour nous améliorer", renchérît l’entraineur national, Oumarou Sidiya. En battant le Mali (82-48), le Canada s’est classé à la 11e place. L’Argentine a vaincu la Turquie (62-48) pour prendre la 9e place. L’Australie retrouvait l’Espagne, avec l’envie de terminer ces championnats du monde sur une bonne note. Avec la fatigue des dix jours de compétition, c’est l’Australie qui prendra la 7ème place en battant l’Espagne, sur le sévère score de 74 à 48, la Roja n’aura pas sa revanche. Le Japon, grande surprise de ce championnat l’emporte sur la Russie dans un match haletant jusqu’au bout pour la cinquième place, (74-66) 

Le Japon commence bien et prend une minuscule avance 8-7 au bout de cinq minutes qui sera très vite effacée par une Russie qui profite des nombreuses pertes de balle japonaises. L’équipe japonaise n’est pas en réussite (33%) et accuse quinze points de retard (41-26) à la pause sur une Russie bien menée par Tochilova (8 points). 

Le Japon, très affûté, fait un retour en fanfare des vestiaires et se sent poussé des ailes par les exploits de Miyazawa. Alors que l’on croyait le match plié par la Russie, les Japonaises relancent le match en revenant à trois points à l’abord du dernier quart temps 51-48. Les russes craquent dans le money time et le public s’enchante du jeu rapide et adroit proposé par les joueuses de Hayashi. Le panier derrière l’arc de cercle de Tikhonenko n’y fera rien. Les japonaises enfilent les lancers francs qui les mènent vers la victoire finale 74-66. A charge de revanche, la petite finale opposant la Chine et la Belgique a tourné à l’avantage de la Chine, qui a su imposer sa taille et gêner les belges. (85-73). 

Le match, plus équilibré, les joueuses se rendant coups pour coups, laisse place à des exploits individuels. 

 Une longue série de turnovers au second quart temps verra la Belgique prendre l’avantage.

Passée en zone, la Chine n’arrive pas à contenir la combativité des belges et leurs tirs extérieurs qui prennent cinq points d’avance à la pause. La pression monte côté belge qui ne marquent plus et qui ne peuvent contrer Yu (29pts) durant le troisième quart temps, (62-62) 

Désormais menée, la Belgique court après le score dans le dernier acte, en plus de l’expulsion à cinq minutes de la fin de Meesseman puis de Vanloo. La rentrée de Hind Ben ne changera plus rien, les belges s’inclinent, le cœur brisé. (85-73).

********************

Basketball, tirage au sort des ½ finales de la coupe du Mali : Des rencontres débridées en perspective

Le sort s’est montré taquin lundi soir, lors du tirage des ½ finales de la coupe du Mali, dans l’émission sportive de l’ORTM, en offrant des affiches de finale. Par exemple, les deux meilleures équipes féminines du moment, que le public du ballon orange attendait pour le dernier acte, l’Usfas et le Djoliba vont donc en découdre en demi-finale. L’équipe survivante affrontera donc le vainqueur de l’autre rencontre, un plus déséquilibrée, entre l’AS Police et le Sonni de Gao. A défaut de gros chocs, cela certifie au moins la présence du basket régional dans le dernier carré national. Comment faut-il percevoir ce tirage au sort ? L’Opposition Usfas-DAC sera indécise jusqu’au bout. Les deux clubs lancés dans le sprint final du championnat national, vont devoir se jauger une fois de plus, sachant bien que la conquête du trophée national apportera une plus value de prestige et d’honneur. L’AS Police, détentrice du trophée, sera cependant favorite devant l’AS Sonni de Gao, grâce à son expérience. Mais il faut toujours s’attendre à un match ouvert. Car les demoiselles de Gao savent bien causer des soucis à n’importe quel ténor national. Il est vrai que les deux affiches des ½ finale des messieurs notamment Stade – Djoliba et AS Réal – Alfarouk, apporteront chacune, leurs doses de passions et du jeu. En revanche, les basketteurs de Tombouctou risqueront de souffrir dans leur demi-finale contre les Scorpions, puisqu’ils retrouveront la meilleure équipe masculine des trois dernières années. Le Réal part largement favoris. Il serait bien difficile de parier sur l’issue finale de la confrontation entre les Rouges de Bamako et les Blancs. En tout l’opiniâtreté ne sera pas une denrée rare au cours de ces différentes oppositions. Il faut aussi faire remarquer que la coïncidence entre la date de cers 1/1 finales et la finale de la coupe du Mali de football, précisément le samedi prochain, pose problème autant sur le plan de mobilisation du public que sur un aspect purement sécuritaire. Ces deux compétitions se disputeront dans un même stade, notamment le stade Modibo Keïta. Et l’évènement de la finale de la coupe du Mali de football est placé sous la haute présidence du Président de la République, Amadou Toumani Touré. C’est pour dire qu’il va y avoir du beau monde sur les gradins pour fêter les 50 ans du football malien. Les responsables du basketball seraient bien inspirés en reprogrammant leurs compétitions au lendemain de la finale de la coupe du Mali. C’est à dire dimanche. Le ballon orange malien gagnerai beaucoup plus dans ce cas de figure.

M. N. TRAORE

24 juillet 2010

Fiba Afrique - Baumann : plus de soutien des gouvernements africains

Dans son intervention au XVème Congrès de FIBA Afrique, le Secrétaire Général de FIBA M Patrick Bauman a félicité les dirigeants de FIBA Afrique pour l’élevation sensible du niveau du Basketball sur le continent africain ces quatre dernières années.

Il leur a demandé de ne pas relacher leurs efforts pour faire de l'Afrique une puissance hébergeante dans le Basketball mondial.

Il recommande vivement aux gouvernements africains d'apporter plus de support à la balle au panier parce que le continent a le potentiel pour être parmi les concurrents les plus sérieux lors des championnats du monde mais, très souvent, le manque de moyens financiers gêne vraiment les préparations.

"Si les pays en Afrique peuvent payer des millions de dollars à des entraîneurs de football qui n'ont même pas pu les sortir des phases de poule de la dernière coupe du monde FIFA en Afrique du Sud, une telle quantité d'argent est suffisante pour préparer toute une équipe de basketball et améliorer les résultats".

M Bauman a remercié la Fédération de Basketball Malienne et son gouvernement pour avoir accueilli le XVème Congrès de FIBA Afrique, il a aussi rendu hommage au Mali et à la femme forte du basketball en Afrique Mme Salamatou Maiga pour son dévouement sans relache pour le basketball aussi bien dans son pays, en Afrique que dans le Monde.

Le Secretaire de FIBA Afrique, Docteur Alphonse Bilé, a appellé à l'harmonisation des ligues africaines pour une planification et une exécution claires des programmes des fédérations membres et de FIBA Afrique.

Dr Bilé a informé le Congrès que l'ouverture d'un troisième secrétariat était prévue en Afrique du Sud pour les pays anglophones vu que pour l'instant FIBA Afrique fonctionne avec deux secrétariat, un au Caire (Egypte) et un à Abidjan (Côte d'ivoire).

Il a appellé les fédérations membres à prendre très au sérieux la question de la formation du personnel, ce qui aura un impact fort sur le jeu.

Dr Bilé a décrié la baisse des performances des équipes nationales seniors du Nigéria, du Sénégal, du Mali et du Cameroun.

Il a rappellé que l'Afrique avait été fière des performances de l'Angola et du Nigéria lors du championnat du monde FIBA au Japon en 2006 et qu'elle espérait que ces deux pays et d'autres auraient amélioré leur jeu en 2010. Mais les mauvaises préparations ont pesé lourd vu que le Nigéria, le Sénégal, le Mali et le Cameroun n'ont pas pu obtenir leur ticket pour la coupe du monde.

"L'Afrique était fière de la performance des deux représentants du continent au dernier championnat du monde 2006 l'Angola et le Nigéria. Une performance qui leur a valu ainsi qu'à FIBA Afrique le respect des autres zones FIBA et pays. Mais c'est avec tristesse que l'on peut constater que l'un de ces deux pays (le Nigéria) va manquer l'édition 2010 du fait d'une mauvaise préparation qui a joué sur sa performance en Lybie".

"A coté de l'Angola j'ai toujours pensé que quatre autres pays, le Nigéria, le Sénégal, le Mali et le Cameroun sont de grandes nations de basketball et une bonne préparation avec une mise à disposition rapide des fonds à leurs fédérations nationales par leurs gouvernements respectifs leur permettrait de mieux se battre pour l'honneur et d'avoir une chance d'être parmi les six meilleurs nations du monde".

Il a aussi interpellé les fédérations membres sur le besoin d'embrasser le professionalisme dans l'administration du jeu car seule une fédération stable produit de bonnes équipes nationales et de bons clubs.

Docteur Bilé a rendu hommage au président sortant, Professeur Alain Ekra pour sa diligence et son style de leadership.

Il décrit le Pr Ekra comme "Maître dans tous les sens du terme".

CÔTE DE IVOIRE : U-18 Caire 2010 - La liste définitive


L’équipe nationale de Côte d’ivoire prendra part aux phases finale de l’Afrobasket U-18 filles, qui se tiendront du 29 juillet au 06 août au Caire, Egypte.

La liste des sélectionnées

1 - Samake Djeneba
2- Dafe Fanta
3- Sidibé Sogona
4- Koffi Akoua Marie Laure
5- Koueita Aicha
6- Ouattara Koundia Florence
7- N’Dri Mamikan
8- Bamba Fatou Yasmine
9- Dembélé Massita
10- Boni Sarah Annicette
11- Meledje Malika
12- Doumbia Male Fatoumata

Staff
Kouakou N’Dri - DTN
N’Da Thomson - Coach principal

RD CONGO : Zone 4 - Eliminatoires U18 messieurs de la zone 4 démarrent le dimanche 25 juillet à Kinshasa

Les éliminatoires de basket-ball U18 messieurs de la zone 4 se jouent du 24 juillet au 1er août au stadium des Martyrs à Kinshasa. Quatre pays de la zone vont y participer. Il s’agit de : RDC pays hôte, Congo/Brazzaville, RCA et Gabon. La réunion technique interviendra ce samedi 24 juillet. La compétition va se dérouler suivant la formule régie par les règlements unifiés des compétitions Fiba Afrique pour 4 équipes : Aller- retour.

Le Calendrier de la compétition se présente comme suit : Dimanche 25 juillet : 1ère journée Aller : 2 matches Lundi 26 juillet : 2è journée Aller : 2 matches Mardi 27 juillet : 3è journée Aller : 2 matches Mercredi 28 juillet : Repos Jeudi 29 juillet : 1ère journée Retour : 2 matches Vendredi 30 juillet : 2è journée Retour : 2 matches Samedi 31 juillet : 3è journée Retour : 2 matches. Le premier classé représentera la zone 4 à la phase finale de la 17è Coupe d’Afrique des Nations de basket-ball messieurs prévue en septembre au Rwanda.

SENEGAL : Baba Tandian détaille sa ‘touche’ pour la finale

Le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball, Baba Tandian, a présenté vendredi la ‘touche’ qu’il entend donner à la première finale de la Coupe du Sénégal depuis son arrivée à la tête de ladite fédération. ‘Ma touche pour cette première, qui doit être une fête, se résume à travers la présence d’une brochette d’autorités, une manne financière conséquente et un spectacle garanti’, a dit Baba Tandian à l’Aps. Il a annoncé que le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, assistera à cette finale. ‘Au moins cinq ministres seront aux côtés du Premier ministre du Sénégal qui va rehausser de sa présence la finale de la coupe du Sénégal qui est la fête du basket’, a ajouté M. Tandian qui espère compter sur la présence du général Ndiaga Dieng, ancien basketteur et président de la Fédération mauritanienne de basket. Il a promis un spectacle haut en couleur avec ‘la présence de plusieurs artistes de la place pour égayer le public’, ajoutant qu’un écran géant sera mis en place pour permettre à ceux qui n’auront pas de place de suivre la finale aux alentours du stadium Marius Ndiaye, qui va abriter le match.
Le président de la Fédération sénégalaise de basket a indiqué avoir reçu plusieurs chèques de ses amis ‘industriels et ministres, de même que de certains sponsors’. Ce qui, dit-il, lui permet de ‘planifier avec sérénité la prochaine saison de basket’. Sans préciser le montant de cet argent, il a souligné qu’il contribuera à ‘doter le roi et la reine de cadeaux qu’aucun basketteur couronné n’a jamais reçus’. Cet argent permettra également de ‘lancer le jeu du panier à trois points à un million de francs Cfa’.

SENEGAL : Finale coupe du Sénégal (Hommes) : Duc-Ugb : L’examen final des ‘Etudiants’

Il y aura sans aucun doute du spectacle à Marius Ndiaye, ce dimanche. La finale de la coupe du Sénégal chez les Hommes, qui doit clôturer la saison 2010, aura un goût de derby estudiantin. Le Duc cherche sa première Coupe du Sénégal, tandis que l’Ugb se cherche une entrée dans les annales de l’histoire du basket sénégalais avec un premier sacre.

Après une première fois en 2008, les ‘Etudiants’ de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis remontent au cerceau demain, dimanche, à 17 h 30, au stadium Marius Ndiaye. Pour leur deuxième finale de Coupe du Sénégal, les ‘Etudiants’ de l’Ugb veulent signer leur entrée dans le cercle des champions en remportant leur premier trophée, après avoir raté le sacre à deux reprises. Ils ont perdu (57-70) la Coupe nationale en 2008 devant les militaires de l’Asfa et le championnat en 2009 face au Duc (74-80). Une victoire ce dimanche leur permettra de sauver leur saison avec un trophée. ‘On a l’obligation de sauver la saison. On n’est pas censé venir à Dakar et perdre la finale. Parce qu’il y a au moins trois ans de cela que l’Ugb part en finale et perd. On espère que cette fois sera la bonne’, prie le meneur Mamadou Ndoye.
L’Ugb fera face aux ‘Etudiants’ de Dakar. Champions du Sénégal et vainqueurs de la Coupe Saint-Michel, les protégés de Sir Parfait Adjivon n’ont plus rien à gagner cette saison. Ils n’ont perdu que la Coupe du maire de Dakar devant la Jeanne d’Arc. Les ‘Jaune et noir’ disputent leur quatrième finale de Coupe nationale qu’ils espèrent remporter pour une première fois ce dimanche. Les ‘Etudiants’ de Dakar et de Saint-Louis se connaissent bien. Ils remettent ce dimanche les compteurs à zéro après deux rencontres cette saison en championnat où ils ont partagé le point des victoires. Le Duc a battu (93-79) l’Ugb à Dakar, en demi-finale aller des Play-offs, avant d’être dominé par l’Ugb (70-83) au retour à domicile. Les Saint-louisiens ne pouvant rattraper l’écart des 14 points, seront éliminés. Un match nul !

En jetant un regard sur cette affiche, l’entraîneur de l’Asc Ville de Dakar, Cheikhou Diouf, par ailleurs ancien sélectionneur national des ‘Lions’, est d’avis que ‘cette finale sera très disputée. Parce que les deux équipes se ressemblent dans plusieurs secteurs. D’abord, dans le secteur de la cohésion. En effet, ce sont des équipes dont les joueurs évoluent ensemble depuis très longtemps.’ Il s’y ajoute qu’elles ont, d’après lui, un collectif assez huilé. Ce qui fait leur particularité, c’est d’avoir en leur sein des joueurs qui jouent ensemble depuis des années, ayant formé des groupes d’amis. Ce qui fait que ‘les deux équipes ont une densité collective et offensive extraordinaire’, fait-il observer. ‘Défensivement, elles sont solides même si, au niveau du Duc, il y a une plus grande densité, c’est-à-dire plus de garde. Parce qu’il y a plusieurs formes de défense et beaucoup d’autres formes de perturbation défensive’, analyse Cheikhou Diouf. Pour ce dernier, individuellement, les deux équipes regorgent de talent pur dans tous les secteurs. C’est pareil, estime-t-il, dans la discussion rationnelle et l’équilibre du jeu, ainsi que dans les relais.

Selon l’ancien entraîneur de l’Us Gorée, Cheikhou Diouf, pour s’attirer les faveurs de Dame Coupe, les ‘Etudiants’ du Duc et de l’Ugb auront besoin de deux clés. La première se trouve entre dans les mains de leurs entraîneurs.‘La finale va se jouer plus au niveau du coaching, c’est-à-dire cette capacité qu’aura l’un des deux entraîneurs à mettre des stratégies pour perturber le jeu de l’équipe d’en face’, explique-t-il. Et la deuxième clé, informe le technicien dakarois, ce sont les capacités individuelles de certains joueurs à prendre leurs responsabilités. Il s’agira de prendre par défaut des défenses qui seront bien organisées. Mais, il sera très difficile aux deux camps de trouver ces clés. ‘Ce sont deux équipes universitaires avec des joueurs intellectuellement très doués et forts. On va vers une finale très incertaine’, soutient Cheikhou Diouf.

Donald NDEBEKA

SENEGAL : FINALE DE COUPE DU SENEGAL (Hommes) - Le Duc en quête du chelem face à l’Ugb !

C’est demain que se jouera la finale de la coupe du Sénégal messieurs. L’Université Gaston Berger (Ugb) affrontera le Dakar université Club (Duc). Un match très difficile entre les deux candidats en lice. Seulement, l’Ugb aura peut-être un peu de mal à entrer dans cette finale, car depuis plus d’un mois, les étudiants de Saint-Louis n’ont plus joué de match. Ils se contentaient d’un entraînement et, à la limite, de matches amicaux qui ne renferment guère les ingrédients sulfureux d’une finale. Mais la formation saint-louisienne peut compter sur les trois éléments essentiels de son cinq majeur appelé en sélection nationale, notamment le roi Mohamed Diop, Pape Mor Faye et Mamadou Ndoye. Ces derniers auront une mission délicate face au défi qui les attend sur le parquet du stadium Marius Ndiaye. Ils auront aussi fixé sur eux tous les regards des techniciens, y compris le patron des « Lions » en préparation du tournoi de la zone II qui leur a fait confiance. Cependant, malgré tout le bien qu’on a dit de cette équipe de l’université du Nord cette saison, elle n’a encore rien gagné. Le roi du basket a bien compris cela lorsqu’il disait : « Mon objectif initial, c’est de gagner au moins un trophée. Pour l’instant, cet objectif n’est

pas encore atteint dans la mesure où nous n’avons pas encore joué la finale de la coupe du Sénégal ». Le sacre de Mohamed Diop pourrait être un atout majeur pour son équipe ce soir. « Ça va booster mes camarades et les pousser à faire le forcing pour remporter cette finale qu’on prépare sereinement et qu’on espère remporter », a-t-il encore martelé. De son côté, le Duc est bien prêt à reconquérir son titre. Les « Jaune et Noir » ont été à nouveau cette saison l’une des meilleures équipes du basket national, en étant sur toutes les finales nationales comme régionales. Les champions en titre ont commencé timidement la saison pour terminer très fort. Un parcours contrasté avec celui de leurs adversaires du jour. Ce qui justifie aussi que le match de ce soir s’annonce sensationnel. Surtout que le Duc n’a pas oublié que c’est cet adversaire qu’il a sorti de la course au titre. L’affiche donc de ce soir aura un parfum de revanche pour les Nordistes qui feront tout pour que l’histoire ne bégaie pas.

Il y aura de beaux duels en perspectives et du beau monde sur les gradins du parquet de Marius Ndiaye avec les joueurs professionnels expatriés présents à Dakar pour le tournoi de la zone II et qui auront le temps d’apprécier le basket sénégalais. L’atout majeur du Duc, c’est aussi ses supporteurs qui envahiront le stadium pour pousser leur équipe à la victoire finale. Ce sera un challenge pour le club universitaire de Dakar qui voudra tout rafler sur le plan national, cette année, après les victoires en finale Saint-Michel et en championnat. Les hommes de l’entraîneur Sir Parfait Adjivon ont en tête de réussir le chelem au plan national.

La fête sera aussi belle avec le couronnement du roi Mohamed Diop de l’Ugb et de la reine Ndèye Sène de Slbc, tous évoluant dans les clubs de la capitale du nord, ce qui est un sacre inédit du basket sénégalais.


C.M.COLY

23 juillet 2010

SENEGAL : Préparatifs pour le mondial féminin - Anne Mary Diokh rend visite aux ‘Lionnes’

L’ancienne capitaine des ‘Lionnes’ de basket du Sénégal, Anne Mary Diokh, a rendu visite hier à la nouvelle génération en plein galop d’entraînement au stadium Marius Ndiaye. L’ex sociétaire de la Jeanne d’Arc de Dakar est venue apporter son soutien et donner des conseils à ses sœurs qui défendront les couleurs Sénégal lors de la Coupe du monde de basket en août prochain en Serbie. Un geste que le sélectionneur national, Moustapha Gaye, et ses joueuses ont beaucoup apprécié.
Surtout d’entendre Anne Mary Diokh leur signifier : ‘Je suis venue en tant qu’ancienne ‘Lionne’ et ancienne capitaine de l’équipe nationale, non seulement pour motiver mes sœurs, mais aussi pour leur montrer que toutes les anciennes joueuses sont derrières elles’. Avant d’ajouter qu’elle nourrit beaucoup d’espoir pour cette nouvelle génération : ‘Je compte beaucoup sur vous, parce que je sais que vous pouvez apporter quelque chose au pays. Vous êtes jeunes et très engagées dans le travail.’ Elle conviera aussi l’Etat du Sénégal à les mettre dans des meilleures conditions, avant de leur offrir un lot de tee shirts en guise de cadeau.

Prenant la parole, le sélectionneur national Moustapha Gaye souligne qu’Anne Mary a fait un geste qui motive la ‘tanière’ : ’Nous avons besoin de personnes comme Anne Mary, parce que cela permet aux ‘Lionnes’ de sentir la présence des Sénégalais à leurs côtés’.

Ce vendredi, pour les besoins de la préparation de la coupe du monde de basket, les ‘Lionnes’ se déplacent à Saint Louis pour un match amical et, à partir de la semaine prochaine, elles seront en vacance jusqu’au 1er aout.

Ndéné BITEYE

22 juillet 2010

SENEGAL : Tournoi zone 2 : Adidas fixe un ultimatum aux retardataires


L’entraîneur de la sélection nationale masculine de basket, Abdourahmane Ndiaye, a fixé un ultimatum d’une semaine aux joueurs qui n’ont pas encore rejoint l’équipe en regroupement à Dakar, dans le cadre de la préparation du Tournoi de la Zone 2.

‘’Si mercredi prochain, ils ne sont pas avec nous, c’est fini !’’, a-t-il lancé à l’endroit de Malèye Ndoye et de Saër Sène, deux des éléments clés de la sélection qui n’ont pas encore pris part aux entraînements, malgré leur présence signalée à Dakar.

’’One ne peut pas attendre indéfiniment et les entraînements aux coins ne m’intéressent pas’’, a ajouté l’entraîneur, surtout à l’intention de Mouhamed Saër Sène, le jeune pivot qui, après avoir dit son souhait de porter le maillot national et en dépit du fait qu’il est présent à Dakar, n’a pas donné signe de vie.
Concernant Malèye Ndoye avec qui il a parlé au téléphone, l’entraîneur souligne que l’ancien capitaine de l’équipe du Sénégal a fait part de sa volonté de prendre part au tournoi de la zone 2. Mais s’il n’a pas encore rejoint le groupe, c’est parce qu’il attend la signature d’un contrat, a-t-il expliqué.

‘’Malèye, je l’ai eu au téléphone. On a discuté longuement et il m’a dit qu’il sera avec nous au lendemain de sa signature de contrat. Il est en attente et dès qu’il signera, il sera avec nous’’, a-t-il précisé. Toutefois, il a averti qu’il ne pourra pas attendre indéfiniment.

‘’Malèye, c’est un gars qui a toujours été avec nous. Mais, là on ne peut pas attendre indéfiniment, parce que le 10 août est vite arrivé’’, a ajouté le technicien qui craint le syndrome de la dernière campagne .

A l’époque, pour des raisons diverses, les joueurs avaient rejoint l’équipe en rangs dispersés.
Pour l’entraîneur, un tel schéma obligera à toujours recommencer les bases tactiques du jeu et à essayer de niveler les entraînements pour équilibrer la recherche de la forme physique.

‘’Aujourd’hui, nous avons quatre joueurs qui ont des problèmes de billets d’avion, et on espère que cela va se régler d’ici au début de la semaine prochaine. La dernière venue à enregistrer doit être celle de Mohamed Faye qui a fait la Summer League, mais qui sera avec nous à partir du 27 (NDRL : juille),’’ a indiqué l’entraîneur qui dit qu’à partir de cette date, il comptera sur le groupe qu’il a sous la main.

‘’A partir de la venue de ce joueur, c’est-à-dire mercredi prochain, on ne prendra plus personne’’, a-t-il menacé, avant d’annoncer que le groupe sera ouvert à Mouhamed Diop de l’Ugb, sacré roi de la saison, et que Sitapha Savané, qui a dit sa volonté de rejoindre, la tanière sera contacté.

TUNISIE : la selection en stage a Dallas depuis Mardi

la selection en stage A Dallas depuis Mardi

Le stage de Calais (France) s'est achevé le Lundi et à la clé 4 matchs

Tunisie - Angleterre 77 - 52 (Calais)
Tunisie -Finlande 68 - 92 (Calais)
Tunisie - Côte d'Ivoire 67 - 63 (Dunkerque)
Belgique - Tunisie 58 - 61 (Ostende/ Belgique).

Le 20 /7/2010, la sélection est arrivée à Dallas pour un stage d’une semaine au programme six rencontres avec des équipes universitaires. Toute la délégation est en bonne santé.

SENEGAL : ADIDAS répond à Sitapha Savané : « Il sait où nous trouver »

Réagissant à la sortie de Sitapha Savané dans les colonnes du Soleil des Sports et du journal Le Soleil, le coach Abdourahmane Ndiaye « Adidas » a répondu à Sitapha Savané, le pensionnaire du championnat espagnol. « Il sait où nous trouver », a rétorqué « Adidas » au joueur de Gran Canaria qui disait en substance n’avoir pas boycotté l’équipe nationale. « Il a nos numéros de téléphone, il fallait nous appeler. Je pense qu’il ne valait pas la peine de s’étaler dans la presse », a-t-il indiqué, avant d’ajouter, « je vais l’appeler. » De là à le convoquer ? « Comment appeler quelqu’un qui part pour les Etats-Unis dans une semaine », a-t-il rétorqué.

SENEGAL : PRÉPARATION DES LIONS : Mohamed Diop appelé, Malèye Ndoye et Saër Sène en sursis

Il l’avait promis, il l’a fait. En effet, lors de son dernier face-à-face avec la presse, le sélectionneur national, Abdourahmane Ndiaye « Adidas », avait soutenu qu’il allait ouvrir le groupe et donner une chance à tout le monde. Il vient de passer à l’acte en appelant le tout nouveau roi de la saison de basket au Sénégal, le sociétaire de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Mohamed Diop, à rejoindre le groupe de performance qui prépare activement le tournoi de la zone II que Dakar accueille le mois prochain. Le technicien a fait l’annonce lors du point presse tenu hier au siège de la Fédération sénégalaise de basketball (Fsb). Ainsi, l’Ugb accroît son contingent de joueurs dans la tanière qui s’élève désormais à trois. Car Pape Mor Faye et Mamadou Ndoye avaient déjà précédé leur coéquipier en sélection.

Revenant sur la préparation, le coach a affirmé que tout se passe bien, précisant que l’accent est « mis sur le collectif, en travaillant la base défensive en défendant un peu plus haut, avec un jeu fondé sur la rapidité et l’agressivité. » Par ailleurs, informe-t-il, « nous travaillons les duels, la multiplication de la possession de balle, à courir vite et shooter. » La finalité est, selon l’entraîneur, de parvenir à avoir « des joueurs capables d’exploiter les couloirs. » Un objectif auquel il croit parvenir, car, dit-il, « j’ai à ma disposition des joueurs engagés et motivés. » Ce qu’il attend de Malèye Ndoye et Saër Sène, dont il a donné un ultimatum d’une semaine pour rejoindre le groupe. Les deux joueurs sont à Dakar, mais tardent à rejoindre leurs coéquipiers. En effet, selon « Adidas », « ils attendent d’être éclairés sur leur situation professionnelle », mais ajoute-t-il, « on ne peut pas les attendre. » Quant à Boubacar Coly (Usa), il a décliné la sélection. Tout le contraire de Xane-Christian Dalmeida (Dijon), Mohamadou Lamine Diop (Pérou), Mouhamadou Moustapha Niang (Suisse) et Mouhammad Faye (Usa) qui attendent toujours les billets d’avion. Une situation qui a fait sortir « Adidas » de ses gongs. « C’est inadmissible », a-t-il martelé. « Ça nous cause des problèmes au niveau du travail. Parce qu’on sera obligé de tout reprendre à leur arrivée, parce qu’il faudra faire une mise à niveau », a-t-il expliqué. Autre problème qui irrite l’entraîneur des lions, l’occupation du stadium Marius Ndiaye par d’autres disciplines. « Comment voulez-vous qu’on soit performant alors que nous n’avons même pas les conditions minimales pour monter une équipe compétitive », s’est-il interrogé. Pour le sélectionneur national, c’est inacceptable que les « Lions » ne s’entraînent pas ou attendent que le parquet soit libéré par d’autres disciplines pour pouvoir s’entraîner. Aussi, la toiture du temple du basket s’est invitée au débat. En effet, quand il pleut, la pratique de la discipline devient impossible, parce que le parquet est inondé. « Ce n’est pas digne d’un pays de basket », a-t-il lâché.


François MENDY

MADAGASCAR : Cosfa vise loin

Le Club omnisport des Forces armées (Cosfa) vise loin. Après la sacrée performance des basketteurs du Cosfa, face à la Jeunesse Canon de Mayotte, lors du tournoi de la Coupe des clubs champions de l’océan Indien de basketball 2010, l'équipe militaire prépare déjà le championnat d'Afrique. Ils ont remporté le titre en gagnant la finale par 73 à 61. Un challenge qui n'a pas laissé le général Rambatoson Odon, président d’honneur du Cosfa, indifférent.
«Cette victoire est le résultat d’une préparation de longue haleine. Malgré les quelques difficultés d’ordre matériel et financier que l’équipe a dû affronter», a-t-il revélé, avant d'ajouter, «l’équipe militaire malgache a quand même bien réussi à décrocher cette victoire, grâce à la bonne volonté de tout un chacun. En effet, cette victoire témoigne de la confiance, de la solidarité et de la cohésion, au sein de la Grande muette dans ce domaine».
Le prochain objectif est maintenant le Championnat d’Afrique. Et tous les espoirs sont permis en vue des 8e Jeux des îles de l’océan Indien 2011.

ILE MAURICE : Détection de jeunes

Le président de la Fédération mauricienne de basketball (FMBB), Didier Moutou, aura une rencontre demain après-midi au gymnase de Phœnix avec les coaches du Centre national de formation et quelques dirigeants afin de peaufiner la campagne de détection qui débute mardi prochain.

La détection se fera en six étapes dans différentes régions de l'île et vise à donner la possibilité aux jeunes (garçons et filles) de démontrer leur potentiel. Au programme : jeux d'adresse, ateliers et aussi consignes des encadreurs. " Notre but est de recruter le maximum de jeunes et les canaliser en vue de notre projet de centres de formation régionaux. La fédération veut lancer un championnat pour ces centres. Nous allons préparer les jeunes qui alimenteront par la suite le Centre national de formation aussi bien que les clubs ", indique Didier Moutou.

" Cette caravane de basket ", comme le dit le président de la FMBB, va couvrir toute l'île. Cette initiative permet également aux jeunes d'avoir une activité saine durant les vacances scolaires. Après cette détection, la FMBB envisage d'organiser un festival durant les vacances de décembre.

" L'idée est de garder les jeunes actifs durant leurs vacances et aidera à avoir davantage de joueurs. Plus le réservoir est grand, mieux ce sera pour alimenter nos centres et clubs. Les clubs ne forment pas suffisamment de joueurs, c'est la raison pour laquelle le basket souffre ", laisse entendre le président de la FMBB.

Le récent tournoi de la Coupe des clubs champions de l'océan Indien (CCCOI) a donné une franche indication de la situation du basket mauricien par rapport aux pays de la région. La performance des équipes mauriciennes, le Real éliminé dès le premier tour en masculin et Hoop à la troisième place en féminin, interpelle particulière le président de la FMBB, qui estime qu'il est urgent de remettre le basket local sur les rails.

" Cette CCCOI aura été une occasion pour évaluer notre niveau. Je ne vais pas me prononcer en profondeur sur la performance de nos équipes pour le moment. La semaine prochaine aura lieu une rencontre avec les dirigeants pour se pencher là-dessus. Cela dit, le basket doit mettre les bouchées doubles afin de combler certaines lacunes ", déclare-t-il.
--------------------------------------------------------------------------------
Le programme des détections

Mardi 27 juillet au gymnase 1er Février (Roche Bois), 9h30-14h30
Jeudi 29 juillet au gymnase Le Quorum (Plaisance/Rose-Hill), 9h30-14h30
Samedi 31 juillet au gymnase de Phœnix, 9h30-14h30
Mardi 3 août au Centre de Jeunesse Bambous, 9h30-14h30
Jeudi 5 août au Centre de Jeunesse Mahébourg, 9h30-14h30
Samedi 7 août au Club House du Curepipe Starlight (Curepipe), 9h30-14h30

21 juillet 2010

CÔTE DE IVOIRE : Preparation Turquie 2010 - La liste des retenus après 2 phases

Après les deux premières etapes de regroupement à Lausanne et Gravelines, voici la liste des joueurs retenus qui doivent continuer la preparation pour Turquie 2010.

La liste des retenus

1- ABOUO CHARLES NOE
2- AMAGOU PAPE-PHILIPPE
3- ASSIE BRICE KEVIN
4- DIABATE MOULOUKOU SOULEYMAN
5- DIBO REMI N’DJAN EMILE
6- EDI OHOUO GUY LANDRY
7- KALE MONYONGO JONATHAN
8- KOFFI ANGAMAN JEAN-PHILIPPE
9- KONATE SORNAN KINIDINNIN STEPHANE
10-KONE MOHAMED DEBA
11- LAMIZANA MAMADOU HERVE
12- MEITE NAMORI
13- N'DIAYE ISMAËL
14- SOUMAHORO ISSIFE
15- TAPE DIDIER ERIC
16- TOTI MICHAEL ANTONI
17- TOUALI GUY-SERGES

FIBA Afrique - XVème Congrès : Le Congrès s'achève sur la formation du nouveau Bureau Central


Le 15ème Congrès de FIBA Afrique s'est achevé ce lundi 19/07/2010 avec la composition du nouveau Bureau Central et des autres organes qui vont diriger le basketball africain pour les quatre prochaines années.

Le 15ème Congrès a fermé ses portes lorsque le président sortant Professeur Alain Ekra a quitté le poste qu'il a occupé pendant douze ans pour laisser la place à l'ancien président de la Zone IV, Mabusa Eseka Dieudonné, et que le docteur Aphonse Bilé a été reconduit pour un nouveau mandat de quatre ans à son poste de Secrétaire Général.

Abderraouf Menjour de la Tunisie change de commission et devient Président de la Commission Technique, remplaçant ainsi Larguet Boujemaa Jdaini qui prend sa retraite et devient Président d'Honneur.

Fodé Amara Condé de la Guinée, ancien Président de la Commission du Basket Féminin et des Jeunes, change aussi de commission et devient Président de la Commission des Compétitions.

L'Egyptien Abdel Hamid Massoud a été reconduit en tant que Trésorier, de même qu'Adel Tooma au poste de Secrétaire général Adjoint.

L'Algérien Hamou Benchemam est devenu le nouveau chef du Conseil Juridique tandis que le Ministre des Sports du Mali, Hamane Niang a conservé sa place dans le Bureau Central en tant que Président du Conseil des Finances.

Le Libyen Omar El-Bashushi est un des nouveaux visages de FIBA Afrique avec son apparition en tant que président de la zone I. Alioun Badara Ndiaye du Sénégal qui était Président du Conseil Juridique et d'Appel dirige maintenant la Zone II. Le Nigerian Muktar Adamu Khaleh a été réélu sans opposants comme Président de la zone III. Makanda Lufuma de la République Démocratique du Congo est le nouveau président de la Zone IV. Le Kenyan Morris Aluanga a été réélu comme Président de la zone V, tout comme ceux des zones VI et VII, Anibal Manave du Mozambique et Abel Louis Ntsay de Madagascar.

Trois femmes complêtent l'équipe dirigeante de FIBA Afrique en tant que membres cooptés féminins, ce sont Salamatou Maïga du Mali, Célestine Adjanohoun (Présidente de la Fédération Béninoise de basketball) et Sabina Ben SaÏd de la Tunisie.

Le Bureau Central sera aidé dans sa tache par des conseils et un comité dont les présidents ont été nommés:

Présidente du Conseil du Basket-ball Féminin : Mme Maimuna Bah (Guinée)
Président du Conseil du Basket-ball des Jeunes : M Anthony Sofrimento (Angola)
Président du Conseil Juridique : M Hamou Benchemam (Algérie)
Président du Conseil des Finances : M Hamane Niang (Mali)
Président du Conseil Médical : Docteur Aboubacar Gueye (Guinée)
Président du Conseil de Basket-ball en fauteuil roulant : M Henry Gomez (Cap-Vert)
Président du Conseil Media : Carlos (Angola)
Président du Conseil Marketing : Colonel Sam Ahmedu (Nigéria)
Président du Comité des Entraineurs : M Claude Constantino (Cap-Vert)

RD CONGO : A -3 j des Eliminatoires zone 4 à Kinshasa, les Léopards U-18 Messieurs pas totalement mis à conditions

Les éliminatoires de basket-ball U-18 messieurs de la zone 4 seront organisées à Kinshasa du 24 juillet au 1er août afin de désigner le représentant de la zone à la phase finale de la 17è Coupe d’Afrique des Nations de basket-ball prévue en septembre au Rwanda.

A moins de trois jours desdites éliminatoires, les Léopards U-18, ne sont pas en possession de toutes les conditions nécessaires devant leur permettre de faire face aux adversaires qui viendront. La Fébaco se débrouille tant bien que mal pour parer au plus pressé. La compétition s’approchant à grands pas, la Fébaco et les athlètes ont leurs yeux rivés du côté du gouvernement appelé à décanter la situation pour qu’en fin de compte les jeunes gens de l’équipe nationale puissent se surpasser lors de ces éliminatoires et arracher sa qualification. Du côté des athlètes, le moral est au zénith et ils n’attendent plus que le début de la compétition pour qu’ils se mettent en évidence. Le staff technique quant à lui, s’active à corriger les petites failles décelées pendant la préparation.

A cette compétition, suivant la déclaration de M. Godé Kabamba vice-président de la Fébaco chargé de la compétition, deux pays de la zone ont confirmé leur participation. Il s’agit de la RCA et du Gabon. Deux autres pays se sont annoncés mais n’ont pas encore confirmé leur participation. Il s’agit du Cameroun et de Congo/Brazzaville.

( Antoine Bolia )

20 juillet 2010

MALI : U 17 - Une capitaine fiere et determinee!

Fatoumata Fily Sanou. Cela ne vous dit peut-être rien pour l’instant. La courageuse capitaine malienne s’est confiée à nous. L’interview décalée d’une accro à Secret Story (émission de téléréalité française, ndlr) déterminée à réaliser ses rêves.

Y a-t-il une joueuse qui arrive toujours en retard à l’entrainement ?
"Beaucoup de joueuses arrivent en retard lorsque nous sommes au Mali. Ca m’arrive également. On a des journées chargées à la maison. On est à l’école toute la journée, et ensuite seulement, le soir, on rejoint la salle d’entrainement. Du coup pour les devoirs, parfois on est un peu trop fatiguées pour les faire (rires)."

J’ai noté une petite danse au début de chaque match. Peux-tu nous en dire plus ?
"C’est un cri guerrier. Ce sont les soldats maliens qui font ca. C’est moi, en tant que capitaine, qui en ai eu l’idée pour s’encourager et se donner la force de se battre sur tous les ballons et jusqu‘au bout. C’est le moins que l’on puisse faire : avoir une grosse volonté. Sinon c’est clair, on se fait massacrer. "

Quel est ton plus gros défaut ?
"Je m’énerve vite. Quand on encaisse des paniers, ca m’énerve. Mais j’essaie de me calmer. Et puis je m’énerve aussi sur mon grand frère : il veut tout le temps regarder du foot à la TV, même pendant Secret Story. Le foot, c’est énervant. Par contre, si c’est pour du basket, on arrive à se mettre d’accord. Sinon, …"
Quelle est ta plus grande qualité ?
"Je suis une battante. (yeux pétillants) J’ai beaucoup de rêves et je fais tout pour pouvoir y arriver. Mon rêve serait d’un jour pouvoir devenir une joueuse professionnelle. Pour cela, j’aimerais avoir la chance de rejoindre un centre de formation en France."

Quelle est la plus grosse bêtise que tu aies faite ?
Avoir séché les cours. Je me suis fait passer un savon par mon père, qui insiste beaucoup sur les études et le basket. Les garçons, c’est pour après (rires).

… Tu ne peux pas t’empêcher d’y penser quand même je suppose…
(rires) Forcément ! Il faut qu’il soit plus grand que moi ; Ma mère veut absolument qu’il soit plus grand. Et aussi plus âgé parce que tout le monde sait qu’ils ont des problèmes de maturité. Et si en plus il est métisse… Tu vois Senna dans Secret Story ? Ben lui, c’est dommage il est un tout petit peu trop vieux…

… Secret Story ? Tu regardes ça ?
"Ah ben oui ! (rires) C’est trop bien ! Et puis je ne suis pas la seule : avec l’équipe, avant les matchs, on regarde toutes Secret Story. Ca nous détend, et ca nous fait bien rire. Ca aide à être un peu moins stressée au moment du match. "

Cuisiner sainement ou commander une pizza ?
"Commander une pizza !! (rires) Ma mère n’arrête pas de me répéter que je suis vraiment nulle à la cuisine. Et c’est vrai, je suis un désastre."

Rap ou Rock ?
"Plutôt R’n’B. J’aime beaucoup Beyoncé, Jennifer, Alicia Keys, Laurie… Je n’écoute pas de rap. Il y en a une là haut (dans les chambres d’hôtels, ndlr) qui n’écoute que ca. Du rap, tout le temps. C’est à moitié une gangster elle, en vrai ! Quand elle voit une décapotable, elle ne se sent plus. C’est son rêve. Moi ? Non. Juste une Mercedes à la rigueur…(rires)"

Quelle est ton idole ?
"Mon père. Il me donne la force de faire du basket, la force d’aller à l’école. Il m’encourage dans tout ce que je fais. Sinon, Hamchétou Maïga-Ba (joueuse malienne draftée en WNBA en 2002) : j’aimerais pouvoir avoir la même carrière qu’elle et pourquoi pas intégrer une équipe WNBA."

As-tu suivi la Coupe du Monde ?
"Oui, c’est une belle notoriété pour l’Afrique. Je supportais le Ghana. J’y ai vraiment cru. Le soir de leur défaite, je n’ai pas pu dormir. J’ai vraiment eu pitié de leur capitaine (John Mensah, ndlr) : comment a-t-il pu dormir ? Je compatis beaucoup avec lui, ca ne devait pas être évident. Quand tu es capitaine, tu n’as pas le droit à l’erreur, tu dois toujours être clean et montrer l’exemple. Moi, j’essaie d’être une bonne capitaine. Je fais de mon mieux. Je dois encore apprendre à me contrôler davantage. Le coach me répète toujours qu’en s’énervant on diminue ses facultés sur le terrain. "

Un message à faire passer au monde entier ?
"Il faut s’accrocher à ses rêves. C’est quand on y croit que tout devient possible. Pour tous les Africains : il ne faut jamais baisser les yeux et toujours fièrement lever sa tête. Comme Obama l’a si bien dit : YES, We can !"

Fiba.com LOC

SENEGAL : MOHAMED DIOP, MEILLEUR BAKETTEUR DE LA SAISON 2010 - Le savoir et le savoir-faire en tirs primés


Capitaine de l’équipe universitaire Gaston Berger, Mohamed Diop a été sacré roi de la saison 2010. Une consécration d’un sportif hors pair qui a su allier les études au basketball, sa passion. Titulaire d’un Deug en Mathématiques appliquées, d’une Licence et d’une Maîtrise en gestion, d’un Dea en économie, ce fils d’enseignant prépare un Doctorat en économie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. En plus des cours de Lettres qu’il donne, il encadre des Td en Sciences économiques. Devant disputer la finale de la Coupe nationale, Mo­ha­med Diop espère enfin donner à l’Université son premier titre national et pourquoi pas rejoindre la sélection nationale pour le tournoi de la Zone 2, prévu du 10 au 18 août prochain, à Dakar.

La vie nous réserve souvent des surprises, au moment où l’on s’y attend le moins. Elles peuvent être d’ordre mélancolique ou magique. Comme un conte de fée. L’histoire du capitaine de l’Université Gaston Berger (Ugb), Mohamed Diop en est une. Sacré roi de la saison 2010, le bonhomme vit les plus beaux mo­ments de sa carrière de basketteur. «C’est un plaisir d’être élu roi de la saison 2010», se réjouit le pivot de l’Ugb qui avoue être surpris par une telle distinction. «Je ne m’y attendais pas. C’est une surprise agréable», confie Mohamed Diop. Il est vrai qu’au début de la saison, le capitaine de l’équipe universitaire n’y songeait nullement. A la question de savoir ce qui aurait pesé sur la ba­lance, le capitaine de l’Ugb soutient que, «cela est dû aux efforts consentis durant les trois voire quatre dernières années». Classé 2e l’an­née dernière, Mohamed Diop se retrouve enfin sur la plus haute marche du podium. Auteur d’une saison remarquable avec l’Université Gas­ton Berger, il ne pouvait espérer autre chose. Même si vers la fin du championnat, la fameuse blessure à la cheville réapparaît pour le freiner dans son ascension vers le sommet. «Lors des play-offs, je jouais avec d’énormes difficultés», avoue-t-il. En sa qualité de leader de l’équipe, Mo­hamed Diop n’a pas souhaité abandonner le navire en pleine mer.
Autre coup du destin pour ce «Roi», c’est qu’en début de saison, Mohamed Diop avait presque craqué et avait pensé jeter l’éponge pour se consacrer uniquement aux études et à sa famille. Ajoutée à cela une cheville douloureuse qui faisait des siennes à chaque fois qu’il chaussait ses baskets pour se rendre aux entraînements. «J’ai beaucoup hésité avant de commencer la saison. Mais je suis un leader de l’équipe. Et quand on est leader, on doit pousser l’équipe vers l’avant. Et Dieu m’a aidé à continuer l’aventure», dit-il. Car dans le palmarès du capitaine de l’Ugb, il manquait encore quelque chose. Lui qui était des belles aventures du club universitaire dans les divisions inférieures. Il finira par surmonter la souffrance et signer un nouveau bail avec les dirigeants du club. «J’ai assisté à tous les évènements majeurs de l’équipe de l’Université. Je fais partie des leaders de l’équipe», précise-t-il.
Une complicité naît en 1991, lors­que le jeune natif de Dakar débarque dans la ville de Mame Coumba Bang, après avoir vécu une partie de sa jeunesse à Bambey. Ce n’est que quatre ans plus tard que le jeune Mohamed Diop embrasse définitivement la balle orange dans les petites catégories. Le Bac en poche, il intègre l’Université Gaston Berger et rejoint en même temps l’équipe de l’Université qui était, à l’époque en troisième division. Au bout de trois ans, l’équipe retrouve l’élite et joue les trouble-fêtes devant de grandes formations.

Savoir et savoir-faire dans le panier
C’est le début d’une nouvelle aventure. Autant pour le basket que pour les études. Car la balle orange n’est pas la seule passion qui anime le natif de Dakar. Le Curriculum vitae du roi de la saison 2010 suscite bien des envies. «J’ai un Deug en Mathé­mati­ques appliquées, une Licence et une Maîtrise en gestion, un Dea en économie», informe avec beaucoup de modestie Mohamed Diop. Actuelle­ment, le capitaine de l’Ugb prépare un Doc­to­rat en économie à l’Uni­ver­sité Gas­ton Berger de Saint-Louis. Et ce n’est pas tout. De père enseignant, le pi­vot de l’Ugb ne pouvait échapper à son destin. L’amour d’enseigner l’a toujours habité. Entre les cours, les entraînements, il trouve quand même le temps de faire part de son savoir. «Je suis chargé de cours en Lettres à l’Université, de Td en Scien­ces éco», informe l’étudiant. Un amour de l’enseignement qu’il espère poursuivre à la fin de sa carrière de basketteur. Une meilleure reconversion après autant de sacrifices. «Pour l’instant, ma carrière professionnelle s’oriente vers l’Univer­si­­té. Mon souhait, après avoir décroché le Doctorat, c’est de commencer à enseigner», confie le roi du basket sénégalais.
Marié et père d’une fillette de deux ans, Mohamed Diop use de beaucoup de méthodologie pour lier les études, l’enseignement, la vie sportive et la famille. Entre un match de championnat disputé la veille à Dakar et le retour tard dans la soirée sur Saint-Louis, au cours à donner très tôt le matin, la vie de Mohamed Diop est proche de celui d’un messie. Lui, le prend avec beaucoup de pragmatisme. «Dans la vie, il faut être méthodique. Il y a des heures consacrées à l’entraînement et des heures de cours, il fallait tout planifier. Dieu merci, j’ai pu réussir à lier les deux», se réjouit le père de famille qui consacre également du temps à sa femme et sa petite fille.
Pour l’heure, l’objectif reste la con­quête de la Coupe nationale. Après avoir perdu le championnat, il ne reste aux Saint-Louisiens que le trophée national qu’ils tenteront d’arracher au Dakar université club (Duc), champion de la saison, le 25 juillet prochain, au stadium Marius Ndiaye lors de la finale de la Coupe du Sénégal. Par le fait du hasard, il faisait partie de l’équipe qui avait per­du la première finale de l’histoire de l’équipe en 2008, contre l’Asfa. C’é­tait encore une fois en Coupe du Sénégal avant de perdre la finale du championnat, l’année dernière de­vant la même équipe du Duc. Autant de rendez-vous manqués que le roi de la saison ne souhaite nullement revivre.
S’il n’a pas été retenu par le sélectionneur national, Abdourahmane Ndiaye Adidas, dans la liste des joueurs devant prendre part à la préparation du tournoi de la zone 2, prévu du 10 au 18 août prochain, à Dakar, le roi de la saison 2010 res­pec­te les choix du coach. Contacté par l’encadrement technique national, une première fois, Mohamed Diop avoue avoir décliné la sélection à cause des études. Libre de tout engagement à l’issue de la finale, il espère de nouveau un clin d’œil de la part du coach «Adidas» pour enfin honorer une première sélection nationale. De quoi rendre l’année absolument grandiose, à l’image de son personnage.

Amadou Lamine NDIAYE

Caire 2010 - Tirage : L'Egypte et le Mali en tête de série


Le tirage pour la 11ème édition de l'Afrobasket U18 Women qui a eu lieu ce dimanche 18/07/2010 autour de la piscine de l'Hotel Olympe à Bamako (Mali) a propulsé l'Egypte (Pays organisateur) dans la poule A et le Mali (Champion en titre) dans la poule B.

Le tirage a été dirigé par le Président de la Commission des Compétitions, Abderraouf Menjour avec pour témoins les plus hautes instances du basketball africain conduites par le président sortant de FIBA Afrique Professeur Alain Ekra et sa femme, le Secrétaire général Docteur Alphonse Bilé et bien d'autres.

Dans le groupe A on retrouve avec l'Egypte, la Tunisie, le Sénégal, l'Angole et le Kenya.

Le groupe B est quand à lui constitué du Mali, du Mozambique, de la Côte d'ivoire, du Nigéria et de la République Démocratique du Congo.

La compétion se tiendra au Caire (Egypte) du 29 Juillet 2010 au 6 Aout 2010 et les deux équipes finalistes seront qualifiées pour la Coupe du Monde FIBA 2011 U19 Women.


Group A
Egypte, Tunisie, Sénégal, Angola, Kenya

Group B
Mali, Mozambique, Cte d’Ivoire, Nig^éria, République Démocratique du Congo

FIBA - AFRIQUE : Caire 2010 - Tirage : Les pays réagissent.


Quelques heures après le tirage des poules du 11ème Afrobasket U18 Dames, les délégués des pays participants ont parlé des chances de leur pays à www.fiba-afrique.org.

EGYPTE
Le général Hussein Morsy de l'Egypte dit que même si l'équipe égyptienne est jeune et participera au championnat pour la première fois, les jeunes joueuses n'auront pas peur de leurs adversaires du groupe A.
Morsy, qui est le premier Vice-président de la Fédération de Basket-ball égyptienne, a aussi promis que l'Egypte organisera un championnat fantastique comme à son habitude pour les compétitions de FIBA Afrique.
"La plupart des nos joueuses est issue de l'équipe U16 qui a fini seconde au Mali lors de l'Afrobasket U16 2009 complêtées par quelques autres découvertes peu après mais je suis confiant, elles feront de leur mieux".
"Nous assurons aussi à tous les pays participants et à FIBA Afrique que l'Egypte sera un bon hôte pour cette compétition continentale de jeunes", a dit le général Morsy.

KENYA
Morris Aluanga, kenyan et président de la zone 5 de FIBA Afrique, a affirmé que l'équipe kenyane n'est pas intimidée par les autres pays de son groupe et que le Kenya a le potentiel pour passer le 1er tour.
Aluanga a prévenu les autres équipes du groupe A de ne pas sous estimer le Kenya qui est, selon lui, capable de belles surprises.

MOZAMBIQUE
César Augusto Tique du Mozambique a applaudi le tirage. Même s'il pense que le groupe B qui comprend le Mali, le Mozambique, la Côte d'ivoire, le Nigéria et la RDC semble être le plus dur des deux groupes, il est convaincu que le Mozambique saura franchir les premiers obastacles pour se qualifier pour le deuxième tour.
Augusto décrit le Mozambique comme l'une des nations émergeantes de basketball en Afrique et précise que le Mozambique vise l'un des deux tickets qualificatifs pour le mondial.
"Quelque soit la difficulté, nous avons l'équipe pour atteindre cet objectif. Nous avons bien préparé la compétition et nous aborderons chaque match avec sérieux et concentration. La première étape est de se qualifier pour le deuxième tour dans un groupe dur avec trois des quatre meilleures équipes du dernier championnat en Tunisie mais notre objectif principal est de nous qualifier pour le prochain championnat du monde U19 2011. Pour ça il nous faut faire de notre mieux pour être l'une des deux équipes finalistes".

NIGERIA
Tijjani Umar, le président de la Fédération de Basket-ball du Nigeria, met son équipe au défi de partir au Caire et de finir parmi les meilleures équipes.
Le patron de fédération du Nigeria dit qu'au moins l'équipe doit faire mieux que lors de sa dernière sortie où elle a fini quatrième.
"Nous n'allons sousestimer aucune équipe mais j'attends des filles et de leurs entraîneurs qu'ils comprendrennent qu'ils doivent aller à Caire avec une chose en mémoire - rivaliser et finir parmi les équipes supérieures. Notre espoir en tant que fédération et citoyen du Nigéria est que nous nous qualifions pour le championnat du monde de 2011 et nous pensons que c'est possible".

SENEGAL
Rokhaya Pouye Ndiaye du Sénégal a parlé pour son pays en déclarant "Seule la victoire est bonne pour le Sénégal".
L'ancienne championne d'Afrique a dit uque le Sénégal est la meilleure nation africaine de basket féminin, quelque soit le niveau.

SENEGAL : Préparation du tournoi de la zone 2 : L’entraînement des ‘Lions’, c’est chaud !

Ils ont souffert hier, les ‘Lions’ du basket, à leur quatrième galop d’entraînement en préparation du tournoi de la Zone 2 qualificative du prochain Afro-basket. Un travail dirigé par le sélectionneur national Abdourahmane Ndiaye ‘Adidas’.

Sur le parquet du stadium Marius Ndiaye, la séance d’entraînement des ‘Lions’ du basket se termine par des exercices d’étirement. Torse nu et tout en sueur, Mamadou Ndoye, le meneur de jeu de l’Ugb, ne cesse de faire passer sa main droite sur le visage. ‘Les entraînements sont durs’, reconnaît-il. Même son de cloche chez son coéquipier Thierno Ibrahima Niang, le meneur du club américain de Bridgston. L’intérieur du club français Le Portel, Abdoulaye Ndiaye, pour sa part, rejoint vite la tribune officielle où il s’affale sur une chaise, une bouteille d’eau à la main. Il a vraiment soif. ‘Avec la chaleur, on boit beaucoup et l’on essaie de récupérer le plus possible pour garder la forme. Parce qu’avec cette chaleur, ce n’est pas évident pour chaque joueur de bien gérer son corps’, confie Abdoulaye Ndiaye.
D’ailleurs, durant la séance d’entraînement d’hier, les ‘Lions’ ont observé quelques minutes de pause pour se rafraîchir. Les attitudes de Mamadou Ndoye et d’Abdoulaye Ndiaye prouvent à suffisance que l’entraînement était bien corsé. D’autant plus qu’il fait chaud dans l’enceinte du stadium Marius Ndiaye où il n’y a pratiquement pas d’aération. En effet, les ‘Lions’ qui sont en préparation depuis jeudi dernier, dans la perspective du tournoi de la Zone 2, effectuaient hier leur quatrième galop d’entraînement. Un travail dirigé par le sélectionneur national Abdourahmane Ndiaye ‘Adidas’.

Pour Mamadou Ndoye, il vaut mieux souffrir dès à présent que le jour J. ‘Parce que, pour être au top, il faut d’abord que l’on travaille dur. Car si on travaille dur aux entraînements, le tournoi sera plus facile pour nous. Il vaut mieux faire une préparation dure, pour aller vers le tournoi avec la conscience tranquille’, fait-il remarquer. Il estime que c’est le prix à payer pour les ‘Lions’, afin de retrouver leur place d’antan. ‘On prépare une opération de rachat. Avec la déception enregistrée lors du dernier Afro-basket, notamment cette septième place, on est conscient que notre groupe doit redorer le blason du basket ball masculin. Les filles ont déjà joué leur partition, c’est à nous de jouer la nôtre’, soutient le meneur de l’Ugb. Son coéquipier, Abdoulaye Ndiaye lui emboîte le pas : ‘Notre objectif étant de gagner ce tournoi et se qualifier à l’Afro-basket 2011, il faut travailler dur’.

Selon l’intérieur du club français Le Porte, depuis jeudi dernier, l’aspect physique est au menu des entraînements. ‘On est en train de travailler l’aspect physique pour que tous les joueurs soient en forme. Et les aspects technique et tactique vont suivre comme cela se passe dans la préparation de toute équipe’. Ablaye Ndiaye doit évoluer la saison prochaine sous les couleurs d’un nouveau club. Il vient juste de signer un contrat avec le club de Clermont. Son ancien club Le Portel a terminé sixième de la Pro-B française. ‘On a été éliminé aux play-offs. On a quand même passé une bonne saison. Déjà, en pré-saison, on était classé quinzième avant de finir à la sixième place’, renseigne-t-il.

Hier, sur les dix-sept joueurs présélectionnés, seulement dix ‘Lions’ étaient présents sur le parquet de Marius Ndiaye. Il s’agit des six joueurs locaux présélectionnés et de quatre des onze expatriés, à savoir Thierno Ibrahima Niang (Bridgston), El Hadji Malick Ndiaye (Arabie Saoudite), Gorguy Sy Dieng (Huntington) et Abdoulaye Ndiaye (Le Portel). La cohésion entre joueurs expatriés et locaux n’en souffre pas. ‘Certes, on est pas encore incomplet, mais on tient le coup. Il n’y a pas de problèmes au sein du groupe entre expatriés et locaux. L’esprit du groupe y est’, assure le meneur du club américain de Bridgston, Thierno Ibrahima Niang. ‘Le groupe est bien organisé, tout le monde s’entend bien’, confirme le pensionnaire du club français Le Portel, Abdoulaye Ndiaye. ‘Il y a l’ambiance. Il n’y a pas de mauvais esprits. Car, tous, ici, on se connaît. On se connaissait bien avec certains, avant qu’ils ne partent à l’extérieur. Il y en a avec qui, on a joué ensemble et d’autres qui n’étaient pas encore là, quand on commençait à jouer’, témoigne le meneur de l’Ugb, Mamadou Ndoye.

Donald NDEBEKA

SENEGAL : SITAPHA SAVANE, GRAN CANARIA Espagne ! « Je suis à la disposition de l’équipe du Sénégal »

Pensionnaire de Gran Canaria, dans le championnat de basket espagnol, Sitapha Savané n’est pas revenu en équipe nationale depuis 2007. Pour la préparation du tournoi de la zone 2, il n’est pas non plus sur la liste des présélectionnés. Lors du dernier Afrobasket 2009, il n’était pas aussi dans l’équipe. Il se disait qu’il avait refusé de venir en équipe nationale parce que son père, Landing Savané, avait des problèmes politiques. Ce qu’il réfute.

Le Sénégal prépare le tournoi de la Zone 2, prévu en août. La liste des joueurs présélectionnés est sortie, mais il n’y a pas le nom de Sitapha Savané. Qu’est-ce qui se passe entre vous et l’équipe nationale.

Cela fait une semaine que je suis au Sénégal. Je n’avais aucune nouvelle de la fédération depuis un bout de temps. J’ai appris la date du tournoi de la zone 2 quand je suis venu au Sénégal en parlant avec Boniface Ndong. Franchement, je m’attendais à avoir des nouvelles de la fédération. C’est un peu surprenant, mais bon....

Il se dit qu’en 2009 vous avez refusé d’aller en équipe nationale parce que votre père avait quelques problèmes politiques...

J’avais dit à l’époque que pour des raisons personnelles et familiales que je ne pourrais pas répondre à la convocation de l’équipe nationale. J’avais aussi dit que j’avais besoin du temps pour gérer cela. Tout le monde, à un moment ou à autre, peut avoir des petits problèmes personnels qui l’obligent à prendre un peu de temps pour ce qui est le plus important pour nous, la famille. Ce n’était pas un boycott du Sénégal ni de l’équipe nationale comme certaines personnes ont dit. Loin de là. Ce serait une bêtise. Les personnes vont et viennent et le pays est toujours là. Je suis encore là, je ne suis pas retraité de l’équipe nationale. Peut-être qu’il y a eu un malentendu quelque part. Je suis encore et toujours à la disposition l’équipe nationale du Sénégal.

Peut-on s’attendre à ce que Sitapha revienne en équipe nationale ?

Je serais enchanté de reparler avec les gens de la fédération. Le rêve des tous les joueurs est de jouer bien en équipe nationale. Pour cela, il faut certaines conditions. Malheureusement ces conditions sont rarement réunies ici au niveau de l’organisation. C’est toujours les mêmes problèmes qu’on a en sélection. Je serais ravi de participer et d’aider à tous les niveaux possibles.

Comment s’est passée cette année votre saison en Espagne ?

La saison s’est bien passée. Au niveau personnel, j’ai eu une très bonne saison avec une grande présence au niveau statistique dans toute la ligne. Au niveau de l’équipe, on a commencé un peu moins bon en début de saison, mais on est revenu en force pour terminer 8ème et jouer en Play Off. En quarts de finale de Play Off, on a eu la malchance de tomber sur Barcelone de Boniface qui gagne toujours. On a perdu contre eux. Je rempile, j’ai encore une année de contrat avec Gran Canaria. Je suis dans ma septième année là-bas. Je repars dans une semaine aux Etats Unis pour reprendre les entraînements pendant l’été.

Par rapport à votre carrière, vous allez rester en Espagne ou bien vous avez d’autres tentations ?

Pour l’instant, l’Espagne est clairement la meilleure ligue en dehors de la Nba. Il n’y a pas de raisons pour que je quitte. Cela fait longtemps que je suis en Espagne. Je suis confortable là-bas, donc, il n’y a pas de raison de changer.


Propos recueillis par Oumar NDIAYE
http://www.lesoleil.sn