24 septembre 2009

SENEGAL : El Hadji Amadou Gaye, président de la fédération - “J’attends un déclic”

Le président El Hadji Amadou Gaye dit Ass souhaite que les « Lionnes » redorent le blason du basket-ball sénégalais lors des deux échéances vers lesquelles elles vont : les jeux de la Francophonie et le CAN.

Les conditions de préparation de l’équipe nationale des dames, en partance pour les Jeux de la Francophonie (du 27 septembre au 6 octobre à Beyrouth, au Liban) et de l’Afro basket (du 9 au 19 octobre à Antananarivo à Madagascar) n’ont pas été des meilleures. Après le constat de l’entraîneur du groupe de performance, Moustapha Gaye, c’est au tour du président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb), Ass Gaye, de le confirmer. « Si les conditions étaient réunies, on n’en serait pas là aujourd’hui », peste-t-il. Néanmoins, il est d’avis que le ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs a fait ce qu’il devait faire. « Si on gère 43 fédérations, on ne peut pas dire que toutes les conditions sont réunies », laisse-t-il entendre. « On fera de telle sorte qu’il n’y ait pas de manquement », a promis le responsable moral de l’instance fédérale sénégalaise.

Logée dans un hôtel de la place, l’équipe nationale féminine est entrée en regroupement depuis le vendredi 4 septembre et s’entraînait deux fois par jour au stadium Marius Ndiaye de Dakar. Le camp d’entraînement prend fin aujourd’hui. S’il est persuadé que les impairs des préparations ne peuvent pas avoir d’impact sur un quelconque résultat du groupe, Ass Gaye souhaite le déclic pour l’équipe afin de mettre fin à 12 années sans trophée continental.

Dénonçant les « préparations événementielles », il tempère toutefois qu’« on ne peut pas se préparer sur la longue durée avec des professionnels ». D’autant que « les joueurs sont payés par leur club. Ici, ils (elles) n’ont que des primes de match ».

En ce qui concerne la libération des joueuses que Moustapha Gaye aimerait avoir à sa disposition pour les deux campagnes, le président précise : « nous avons la latitude de récupérer nos joueurs (ses) autant pendant la préparation que durant la participation ». Mais, il tient à clarifier que parfois, « il y a des tiraillements entre l’employeur et le joueur ou la joueuse » impliqué(e). Même s’il avoue qu’« il y a des clauses libératoires dans nos lettres de sortie ».

Pour les Jeux de la Francophonie, reconnus ni par Fiba-Afrique ni par Fiba-Monde, l’instance fédérale ne s’est pas déplacée afin que certaines basketteuses ciblées par Tapha Gaye soient disponibles. En revanche, « pour l’Afro basket, on va se déplacer ». Et là, il s’agira de mettre en place une équipe la plus performante possible.

S.M.S.C.