31 mai 2008

MAROC : Un dernier carré relevé

Le maintien se joue entre le CMC et la Renaissance de Berkane

Après les play offs ayant opposé, en deux poules «A» et «B», les six premières équipes du tableau de classement à l'issue de la première partie du championnat, les deux premiers clubs de chaque poule sont qualifiés pour disputer les demi-finales selon le schéma suivant : l'ASS, première de la poule « A », sera opposé au WAC, second de la poule « B », le MAS, premier de la poule « B », rencontrera l'IRT, second da poule « A ».

La première rencontre s'est déroulée hier soir à la salle couverte du complexe sportif Mohammed V. Pour les matches aller, le leader de chaque poule se déplacera chez son vis-à-vis avant de le recevoir en match retour. C'est ainsi que le MAS ira chez l'IRT. Les Tangérois ont terminé la première phase du championnat en tête du tableau de classement avec trente-quatre points pour seulement deux défaites et seize victoires. Son vis-à-vis du jour, le MAS a terminé la première partie du championnat avec trente et un points pour treize victoires et cinq défaites. Deux défaites de l'IRT étaient devant le MAS. Ce dernier a gagné le match aller, à Fès, sur un score à l'américaine de 114 points à 111et le match retour, à Tanger, sur le score de 83 points à 84. L'IRT a dominé le championnat cette saison de bout en bout et voudrait bien enlever le sacre final. Les Fassis sont en quête du doublé.

Avec des joueurs comme Mustapha Khalfi, Ahmed Kajjaj, Mouhammadou Papp Diouf, Marouane Kechrid, Tarik Bouktiba, Badre Guermati, Abdelmalki Hicham et Amine Barzi, les Tangérois peuvent prétendre à une place en finale. L'équipe du MAS et son riche effectif composé de Mohamed Hjira, Brahim Alaoui, Matar Mbaye, Alpha Traoré, Bassim Haouari, Omar Bakkas, Abdou Diame, Redouane Ja et Ouadie Chahdi est en mesure de lui barrer la route cette saison et se qualifier pour la finale du championnat. L'autre demi-finale oppose le WAC à l'ASS. Les deux formations ont terminé la première phase du championnat au coude à coude avec trente points chacun, pour douze victoires et six défaites chacune. Le WAC a gagné, à l'aller, à Salé, sur le score de 78 points à 82. L'ASS a gagné, au retour, à Casablanca, sur le score de 51 points à 65. Les amis de Karim Layadi Alaeddine Asli, Kamal Irhouza, Abdelghani Chetahy, Younès Idrissi, Frouga, Sall Hadj Souleimane, Dahmani, Sarr Ibou Gueye, Said Boustout et Lasme Michel ont terminé la saison mieux qu'ils ne l'avaient commencée et ne jurent que par le sacre final.

En face, Driss Haouari et ses poulains Zakaria Mesbahi, Mustapha Didouch, Sow Abdoulay, Noureddine Ait Belkaid, Soueimane Camara, Zouheir Bourouis, Snakare Niangri, Reda Tadi, Mohcine El Hassani, Mohamed Benalloui et Moulay Hicham El Alaoui, éliminés prématurément de la course au trophée de la Coupe du Trône, voudraient se racheter en jouant la finale du championnat et pourquoi pas enlever le titre final. Le match d'appui opposant le CMC et le RSB se déroulera à la salle de Meknès. Au match aller, le RSB s'était imposé, à Berkane, sur le score de 75 à 68. Au match retour, le CMC a étrillé les Orientaux sur le score de 92 points à 57. Les deux formations se retrouvent aujourd'hui avec un léger avantage pour les Casablancais qui aspirent garder leur place en première division.

Le KAC n'a pas eu recours au match d'appui pour en découdre avec le HUSA puisqu'il a gagné les deux rencontres, à l'aller sur le score de 60 points à 70 à Agadir et retour sur le score de 77 points à 60. Les clubs désireux d'estampiller leur ticket de la finale doivent impérativement remporter les demi-finales en aller et retour. Le cas échéant (si chaque équipe gagne un match), un barrage décisif sera programmé sur le terrain de l'équipe la mieux placée au classement de la première phase du championnat national.


Par El Mostapha Bouhafa | LE MATIN

MAROC : Contre vents et marées, le MAS en demi-finale du championnat de basket-ball)

Impossible n’est pas fassi !
Le MAS de Fès a réussi un incroyable renversement de vapeur en se qualifiant aux demi-finales du championnat de basket, clouant le bec à tous ceux qui complotaient dans les coulisses afin d’écarter les Fassis de la course au titre, pour soi disant favoriser les Slaouis et faire passer les deux clubs casablancais aux demi-finales.

En effet, après leur magnifique parcours en championnat arabe des clubs champions (un parcours passé sous silence par une bonne partie de sa presse nationale alors que le MAS est passé au second tour, a tenu la dragée haute à des clubs renforcés par des joueurs américains et serbes, et a passé 23 points à l’équipe de Jeddah), la fédération avait jugé opportun de faire jouer le MAS quatre jours après son retour de Jordanie. La rencontre était prévue le samedi, la fédération l’a fait jouer le vendredi soir alors que le MAS réclamait un report jusqu’au mercredi d’après, visiblement fatigués, les Fassis perdront par 23 points alors qu’ils auraient dû en prendre 40 ou 50 points, s’ils étaient devant une équipe de qualité.

Le jeune et inexpérimenté reporter d’Arriyadia parlait déjà de l’élimination du MAS alors que Hassan Alaoui tentait tant bien que mal de lui faire comprendre qu’à Fès tout était encore possible. Les données du match étaient claires : après avoir passé 20 points au WAC, le MAS se devait de gagner face au Raja par un écart de 13 points pour espérer défendre son titre de champion au dernier carré.

Après une première mi-temps catastrophique perdue par 40 à 33, où le MAS a fait passer à ses milliers de fans des sueurs froides les plus désespérantes, ce qui devait arriver arriva. Le troisième quart-temps sera gagné 55 à 51 et la remontée continuera jusqu’à 87 à 67 : soit 20 points d’écart et 54 points inscrits en seconde période contre 27 seulement pour le Raja. Une véritable leçon pour les Casablancais qui apprendront à leurs dépens qu’un match se joue jusqu’à la dernière seconde. Chapeau à la bande à Naït Ouali.
Hafid FASSI FIHRI

TUNISIE : Finale de la Coupe de Tunisie

Tout un programme

Les «crazy dunkers» et Sofia Sadok seront les invités d’honneur de la finale de la Coupe de Tunisie qui aura lieu samedi prochain à la salle de Radès. Les «crazy dunkers» sont un groupe français de jeunes basketteurs tournés vers le monde du spectacle. Ils assurent des exercices de «dunk» à deux, à trois et à quatre personnes sur fond de musique.

Leurs numéros seront prévus avant et lors des mi-temps des deux finales prévues opposant Al Hilal à l’ESCBon (15h00) et le SN à l’ESR (17h30). La 2e invitée d’honneur de cette finale est la chanteuse tunisienne Sofia Sadok qui interviendra avant et lors de la mi-temps de la finale ESR-SN. L’objectif tracé par la FTBB est de réussir l’apothéose de la saison sportive.

Remise des trophées

Outre les titres de champions de la Nationale A à octroyer au SN et à l’ESCB, la FTBB remettra le trophée de champion de Nationale B féminines à la DSGrombalia et au champion de la Nationale B messieurs qui reste à désigner en cette fin de semaine entre la JSMenazah, le SSKasserine et le CSHLif.

Qui dirigera les finales?

Si on est sûr que le staff arbitral sera tunisien, on ne connaît pas encore son identité. Les responsables de la FTBB n’ont pas encore arrêté leurs choix. Sauf que pour les garçons on devrait procéder par élimination, c’est-à-dire que l’on devrait éliminer certains noms qui appartiennent à l’un des deux clubs. La marge de choix se restreint davantage. Mais l’on pense que des noms comme Ksontini et Ghemissou sont des candidats sérieux.



R.E.H.

30 mai 2008

MAROC : Demi-finale aller du play off de basket-ball

Les gros calibres à l’épreuve

Les deux demi-finales aller du play off du championnat de première division de basket ball prévues en cette semaine opposeront, l’ASS au WAC et le MAS à l’IRT.
Selon la formule du championnat national qui débute avec une saison régulière comme première étape, les six équipes classées premières jouent le paly-off avec deux poules de trois.
Et les équipes classées 7ème et 8ème joueront le play-out et les équipes 9ème et 10 ème seront reléguées à la division inférieure.
A propros des demi-finales, le MAS classé premier de sa poule offrontera l’IRT deuxième de la poule I, tandis que l’ASS leader de la poule I jouera le WAC deuxième de la poule II.
Les matches se dérouléront en aller et retour. Les deux équipes qui auront obtenu deux victoires passeront systématiquement en finale.
Autrement dit, ces demi-finales se joueront suivant la règle des deux matches gagnants.
Si par exemple une équipe gagne ses deux matches aller et retour elle est déclarée finaliste. Mais si elles gagne en aller et perd en retour elle est obligée de se soumettre au match d’appui avec l’équipe la mieux classée en championnat. A rappeler que le point - avérage n’est pas pris en considération.
Les débats débuteront ce soir, dans la salle du Complexe sportif Mohammed V avec au programme le recontre WAC/ASS. Cette dernière a été impressionnante lors des phases aller et retour des play offs puisqu’elle a gagné ses quatre matches. Ce qui explique que le niveau technique et physique des Slaouis et à son top niveau. Mais attention à l’excès de zèle car le WAC a été lui aussi crédité d’un bon parcours.
Le coach widadi Redouani Hadany est conscient de la difficulté de la mission devant l’armada slaouie composée d’excellents joueurs et encadrés par Driss El Houar.
La deuxième demi-finale est programmée samedi à 16 H à la salle Badre de Tanger entre les deux ténors l’IRT et le MAS. Les Tangérois et les Fassis l’ont confirmé lors des play-off.

Abdelmajid Bouslim

SENEGAL : «Avec les blessures, c'était difficile de continuer la saison. J'ai décidé d'arrêter ma carrière et d'essayer de m'orienter dans le coach

«Avec les blessures, c'était difficile de continuer la saison. J'ai décidé d'arrêter ma carrière et d'essayer de m'orienter dans le coaching. Je vais être assistant-coach à l'Université de Utah States. J'ai hésité avant de prendre la décision. Des fois, je me réveille en me demandant si j'ai vraiment arrêté. Mais, il faut savoir changer de direction. Depuis 1987, je suis dans le basket et j'ai fait 15 ans d'Equipe nationale. Cela a été difficile. Je vais essayer de collaborer avec l'Equipe nationale, si on s'entend sur les décisions. Si le coaching est ma nouvelle direction. Tout ce que je peux faire pour l'Equipe nationale, je le ferai.»

CAN 2007
«C’était difficile de voir perdre le Sénégal en finale contre le Mali. C’était une défaite très difficile. On a perdu, maintenant, il faut essayer de voir comment nous réorganiser et arrêter de dormir sur nos lauriers. J’ai regretté de ne pas être là. J’étais absente de l’Equipe nationale, parce qu’il y avait des heurts avec Magatte Diop (ex coach des Lionnes) lors du Mondial. Je n’ai pas de problème avec Magatte, c’est un problème de choix. Si j’étais entraîneur, j’allais choisir qui je veux. (Est-ce lié au rajeunissement dans l’équipe ?) A 33 ans, cela dépend des gens. On peut être vieille comme on peut ne pas l’être à 29 ans. Mais à 33 ans, je jouais. S’il voulait rajeunir son équipe, c’est lui qui choisit son équipe. Mais cela a été dur de voir l’équipe perdre. Je pense que cela devait être la même chose pour tous les basketteurs et certainement pour les coaches. J’imagine qu’ils ont voulu mettre des maillots et entrer sur le parquet.»

L’AVENIR : ONG AOAAD
«Pour ma reconversion, il y a un projet d’Ong African Organisation for Academics and Athkétics Development (Aoaad) qui est en train d’être ficelé. C’est une initiative pour aider les jeunes dans le cadre des sports-études. Ce projet, ce sera pour le Sénégal et dans un futur proche. Ce ne sera pas purement sportif. C’est une œuvre sociale qui va aider les jeunes qui ne sont pas scolarisés. Certes, il y a le potentiel, mais il faut qu’ils poursuivent leurs études pour un avenir positif. Les initiateurs sont Badiane Diop (Asfo), Ousmane Diatta, Mohamed Ndiaye (Bopp), Paul Clore (un coach américain).»

SENEGAL : Match de Gala Lionnes-Université Berkeley, samedi à 17h : Du gâteau américain

La visite de l'équipe universitaire de Berkeley de Californie au Sénégal enlève une épine des mains des Lionnes. Le Sénégal de la balle orange s'offre un sparring-partner pour son Equipe nationale féminine en partance pour le tournoi préolympique de Madrid, prévu du 9 au 15 juin prochain.

Les Lionnes tombent sur du «gâteau» américain. Après deux matches de perdus à cause de l'annulation du stage de France, l'Université de Berkeley surgit comme une aubaine pour les filles coachées par Moustapha Gaye. Samedi, les Lionnes jouent contre les Calbears à 17h. L'équipe universitaire californienne, où est pensionnaire Rama Ousmane Ndiaye, dépanne les Lionnes en route pour l'escale madrilène, qui mène à aux Jo de Beijing. Jusqu'au 2 juin, les Universitaires américaines vont séjourner au Sénégal. La promotion de la destination Sénégal se féminise. «L'opposition est venue à son heure. Cela nous donne une image de la réalité du basket-ball féminin de haut niveau. Et quand on sait la rigueur avec laquelle les universitaires américaines jouent et s'entraînent, c'est une aubaine», s'enflamme Ousseynou Ndiaga Diop, qui ne tarit pas d'éloges sur cette grosse opportunité. Il rappelle les bienfaits d'un tel gala. «Sur le plan rythme, de la réaction mais surtout de l'organisation tactique, l'entraîneur peut évaluer le parcours. C'est un cadeau d'une dimension exceptionnelle», jubile le Directeur technique national. Les Calbears, qui avaient perdu tout espoir de rencontrer une sélection nationale sénégalaise, ne peuvent que s'enthousiasmer. Mais devant l'étonnement «américain», «Ouzin» apporte des précisions sur les modifications : «Le grand problème africain, c'est la maîtrise du calendrier et de l'environnement.» Il magnifie l'action : «C'est l'esquisse d'un partenariat futur.»
Avec la visite d'équipe universitaire, le Sénégal gagne un sparring-partner sans bourse délier. Il comble sa programmation. Alors, Ousseynou Ndiaga Diop a bien raison de se questionner sur cette nouvelle forme de préparation dans le futur. «Pourquoi ne pas nous orienter vers là où il y a moins de soucis administratifs liés à l'obtention de visa.»
L'étape française à l'eau, la balle orange sénégalaise, qui prépare le tournoi préolympique de Beijing, prévu du 9 au 15 juin prochain, revoit sa stratégie. Elle se tourne vers le socialisme américain. Autant, les Espoirs masculins se régalent à la sauce universitaire avant le tournoi de Bamako, autant les Lionnes se ragaillardissent avec un délicieux gâteau «made in Usa».
La destination Sénégal compte un nouveau membre pour faire sa promotion. Ousmane Diatta, promoteur de Sports, époux de l'Internationale Astou Ndiaye, par ailleurs un des initiateurs de l'Ong African Organisation for Academics and Athlétics Development (Aoaad), s'est exprimé sur l'intérêt de cette visite de partenariat. «C'est un appui technique moral pour nos jeunes. Ce partenariat servira à redresser le basket-ball sénégalais. Il y a le potentiel, mais il manque l'organisation pour des résultats probants.»
Ainsi, il faut un lien plus étroit entre les bonnes volontés orange et la Fédération sénégalaise de basket-ball. Une brèche où le Dtn ne voit point d'objection. «Nous avons besoin d'antennes de ce genre aux Etats-Unis. Nous avons besoin de gens qui nous facilitent le contact. Tout responsable a besoin d'une antenne sûre.» Et Astou Ndiaye, l'ancienne internationale, qui ambitionne de se tourner vers le banc, est une parfaite illustration. Son vécu et son leadership plaidant pour elle, Ouzin témoigne : «Astou Ndiaye a beaucoup joué sur la conscientisation des filles de Equipe nationale. Nous allons voir dans quelle possibilité elle peut nous aider !» Mais encore faudrait-il trouver un remède au mal sénégalais : le manque d'organisation. «Il faut que les gens s'organisent. L'organisation, c'est les moyens», se convainc Ousmane Diatta. Et sans organisation, le basket sénégalais ne peut pas prospérer et triompher. «Le potentiel ne sert que s'il y a l'organisation. Le Sénégal est ciblé comme une destination nouvelle pour le basket-ball. Et pour profiter de ses opportunités, il faut que les gens s'adaptent et qu'il y ait une communication franche entre les acteurs.» Et pour redresser la courbe descendante de la balle orange sénégalaise, Il donne des pistes : «Il y a une pépinière sur laquelle on peut compter pour redresser le basket-ball. La direction technique doit mener un travail de détection des jeunes. Donc, il faut que les gens s'organisent.»
Concernant le talon d'Achille, les moyens, Ousmane Diatta propose : «La Fédération doit être indépendante des dons du ministère. Si on s'organise, on peut trouver les moyens nous-mêmes.» Et au menu de la visite de l'équipe de Berkeley au Sénégal, des dons de médicaments à la pouponnière Vivre Ensemble à Mbour. Aussi, est-il prévu un camp d'exhibition à l'école élémentaire de Tattaguine, une visite à Gorée et Ngor où est originaire Rama Ousmane Ndiaye. Samedi, en prélude au match de Gala, un camp de basket est initié au centre de Bopp.


«L'opposition est venue à son heure. Cela nous donne une image de la réalité du basket-ball féminin de haut niveau. Et quand on sait la rigueur avec laquelle les universitaires américaines jouent et s'entraînent, c'est une aubaine», s'enflamme Ousseynou Ndiaga Diop, qui ne tarit pas d'éloges sur cette grosse opportunité. Il rappelle les bienfaits d'un tel gala. «Sur le plan rythme, de la réaction mais surtout de l'organisation tactique, l'entraîneur peut évaluer le parcours. C'est un cadeau d'une dimension exceptionnelle», jubile le Directeur technique national. Les Calbears, qui avaient perdu tout espoir de rencontrer une sélection nationale sénégalaise, ne peuvent que s'enthousiasmer. Mais devant l'étonnement «américain», «Ouzin» apporte des précisions sur les modifications : «Le grand problème africain, c'est la maîtrise du calendrier et de l'environnement.» Il magnifie l'action : «C'est l'esquisse d'un partenariat futur.»
Avec la visite d'équipe universitaire, le Sénégal gagne un sparring-partner sans bourse délier. Il comble sa programmation. Alors, Ousseynou Ndiaga Diop a bien raison de se questionner sur cette nouvelle forme de préparation dans le futur. «Pourquoi ne pas nous orienter vers là où il y a moins de soucis administratifs liés à l'obtention de visa.»
L'étape française à l'eau, la balle orange sénégalaise, qui prépare le tournoi préolympique de Beijing, prévu du 9 au 15 juin prochain, revoit sa stratégie. Elle se tourne vers le socialisme américain. Autant, les Espoirs masculins se régalent à la sauce universitaire avant le tournoi de Bamako, autant les Lionnes se ragaillardissent avec un délicieux gâteau «made in Usa».
La destination Sénégal compte un nouveau membre pour faire sa promotion. Ousmane Diatta, promoteur de Sports, époux de l'Internationale Astou Ndiaye, par ailleurs un des initiateurs de l'Ong African Organisation for Academics and Athlétics Development (Aoaad), s'est exprimé sur l'intérêt de cette visite de partenariat. «C'est un appui technique moral pour nos jeunes. Ce partenariat servira à redresser le basket-ball sénégalais. Il y a le potentiel, mais il manque l'organisation pour des résultats probants.»
Ainsi, il faut un lien plus étroit entre les bonnes volontés orange et la Fédération sénégalaise de basket-ball. Une brèche où le Dtn ne voit point d'objection. «Nous avons besoin d'antennes de ce genre aux Etats-Unis. Nous avons besoin de gens qui nous facilitent le contact. Tout responsable a besoin d'une antenne sûre.» Et Astou Ndiaye, l'ancienne internationale, qui ambitionne de se tourner vers le banc, est une parfaite illustration. Son vécu et son leadership plaidant pour elle, Ouzin témoigne : «Astou Ndiaye a beaucoup joué sur la conscientisation des filles de Equipe nationale. Nous allons voir dans quelle possibilité elle peut nous aider !» Mais encore faudrait-il trouver un remède au mal sénégalais : le manque d'organisation. «Il faut que les gens s'organisent. L'organisation, c'est les moyens», se convainc Ousmane Diatta. Et sans organisation, le basket sénégalais ne peut pas prospérer et triompher. «Le potentiel ne sert que s'il y a l'organisation. Le Sénégal est ciblé comme une destination nouvelle pour le basket-ball. Et pour profiter de ses opportunités, il faut que les gens s'adaptent et qu'il y ait une communication franche entre les acteurs.» Et pour redresser la courbe descendante de la balle orange sénégalaise, Il donne des pistes : «Il y a une pépinière sur laquelle on peut compter pour redresser le basket-ball. La direction technique doit mener un travail de détection des jeunes. Donc, il faut que les gens s'organisent.»
Concernant le talon d'Achille, les moyens, Ousmane Diatta propose : «La Fédération doit être indépendante des dons du ministère. Si on s'organise, on peut trouver les moyens nous-mêmes.» Et au menu de la visite de l'équipe de Berkeley au Sénégal, des dons de médicaments à la pouponnière Vivre Ensemble à Mbour. Aussi, est-il prévu un camp d'exhibition à l'école élémentaire de Tattaguine, une visite à Gorée et Ngor où est originaire Rama Ousmane Ndiaye. Samedi, en prélude au match de Gala, un camp de basket est initié au centre de Bopp.

SENEGAL : L'équipe A' perd devant une sélection américaine (64-76)

L'équipe nationale de basket A' du Sénégal a perdu, jeudi au stade Lat-Dior de Thiès, 64-76, face à une équipe amércaine, Athlet In Action, dans le cadre du tournoi Gaïndé classic, a constaté un journaliste de l'APS.

La même sélection sénégalaise s'est imposée, il y a quelques jours (62-57) face à une équipe universitaire américaine (SMU).
L'équipe nationale de basket A' du Sénégal, composée de joueurs locaux, quitte Dakar vendredi pour Bamako où elle participera à un tournoi international prévu du 1-er au 7 juin.
L'équipe sénégalaise évoluera contre les séléctions malienne, tolgolaise, guinéenne et une américaine. Ces Lionnes livreront une série de matchs contre le Togo (2 juin), le Mali (3 juin), une équipe américaine (5 juin), et contre la Guinée (6 juin).
La séléction sénégalaise qui a été formée depuis une semaine est entraînée par le coach du Dakar Université Club (DUC), Parfait Adjivon.

SENEGAL : Match de Gala Lionnes-Université Berkeley, samedi à 17h : Du gâteau américain

La visite de l’équipe universitaire de Berkeley de Californie au Sénégal enlève une épine des mains des Lionnes. Le Sénégal de la balle orange s’offre un sparring-partner pour son Equipe nationale féminine en partance pour le tournoi préolympique de Madrid, prévu du 9 au 15 juin prochain.

Les Lionnes tombent sur du «gâteau» américain. Après deux matches de perdus à cause de l’annulation du stage de France, l’Université de Berkeley surgit comme une aubaine pour les filles coachées par Moustapha Gaye. Samedi, les Lionnes jouent contre les Calbears à 17h. L’équipe universitaire californienne, où est pensionnaire Rama Ousmane Ndiaye, dépanne les Lionnes en route pour l’escale madrilène, qui mène à aux Jo de Beijing. Jusqu’au 2 juin, les Universitaires américaines vont séjourner au Sénégal. La promotion de la destination Sénégal se féminise.

«L’opposition est venue à son heure. Cela nous donne une image de la réalité du basket-ball féminin de haut niveau. Et quand on sait la rigueur avec laquelle les universitaires américaines jouent et s’entraînent, c’est une aubaine», s’enflamme Ousseynou Ndiaga Diop, qui ne tarit pas d’éloges sur cette grosse opportunité. Il rappelle les bienfaits d’un tel gala. «Sur le plan rythme, de la réaction mais surtout de l’organisation tactique, l’entraîneur peut évaluer le parcours. C’est un cadeau d’une dimension exceptionnelle», jubile le Directeur technique national. Les Calbears, qui avaient perdu tout espoir de rencontrer une sélection nationale sénégalaise, ne peuvent que s’enthousiasmer. Mais devant l’étonnement «américain», «Ouzin» apporte des précisions sur les modifications : «Le grand problème africain, c’est la maîtrise du calendrier et de l’environnement.» Il magnifie l’action : «C’est l’esquisse d’un partenariat futur.»

Avec la visite d’équipe universitaire, le Sénégal gagne un sparring-partner sans bourse délier. Il comble sa programmation. Alors, Ousseynou Ndiaga Diop a bien raison de se questionner sur cette nouvelle forme de préparation dans le futur. «Pourquoi ne pas nous orienter vers là où il y a moins de soucis administratifs liés à l’obtention de visa.»

L’étape française à l’eau, la balle orange sénégalaise, qui prépare le tournoi préolympique de Beijing, prévu du 9 au 15 juin prochain, revoit sa stratégie. Elle se tourne vers le socialisme américain. Autant, les Espoirs masculins se régalent à la sauce universitaire avant le tournoi de Bamako, autant les Lionnes se ragaillardissent avec un délicieux gâteau «made in Usa».

La destination Sénégal compte un nouveau membre pour faire sa promotion. Ousmane Diatta, promoteur de Sports, époux de l’Internationale Astou Ndiaye, par ailleurs un des initiateurs de l’Ong African Organisation for Academics and Athlétics Development (Aoaad), s’est exprimé sur l’intérêt de cette visite de partenariat. «C’est un appui technique moral pour nos jeunes. Ce partenariat servira à redresser le basket-ball sénégalais. Il y a le potentiel, mais il manque l’organisation pour des résultats probants.»

Ainsi, il faut un lien plus étroit entre les bonnes volontés orange et la Fédération sénégalaise de basket-ball. Une brèche où le Dtn ne voit point d’objection. «Nous avons besoin d’antennes de ce genre aux Etats-Unis. Nous avons besoin de gens qui nous facilitent le contact. Tout responsable a besoin d’une antenne sûre.» Et Astou Ndiaye, l’ancienne internationale, qui ambitionne de se tourner vers le banc, est une parfaite illustration. Son vécu et son leadership plaidant pour elle, Ouzin témoigne : «Astou Ndiaye a beaucoup joué sur la conscientisation des filles de Equipe nationale. Nous allons voir dans quelle possibilité elle peut nous aider !» Mais encore faudrait-il trouver un remède au mal sénégalais : le manque d’organisation. «Il faut que les gens s’organisent. L’organisation, c’est les moyens», se convainc Ousmane Diatta. Et sans organisation, le basket sénégalais ne peut pas prospérer et triompher. «Le potentiel ne sert que s’il y a l’organisation. Le Sénégal est ciblé comme une destination nouvelle pour le basket-ball. Et pour profiter de ses opportunités, il faut que les gens s’adaptent et qu’il y ait une communication franche entre les acteurs.» Et pour redresser la courbe descendante de la balle orange sénégalaise, Il donne des pistes : «Il y a une pépinière sur laquelle on peut compter pour redresser le basket-ball. La direction technique doit mener un travail de détection des jeunes. Donc, il faut que les gens s’organisent.»

Concernant le talon d’Achille, les moyens, Ousmane Diatta propose : «La Fédération doit être indépendante des dons du ministère. Si on s’organise, on peut trouver les moyens nous-mêmes.» Et au menu de la visite de l’équipe de Berkeley au Sénégal, des dons de médicaments à la pouponnière Vivre Ensemble à Mbour. Aussi, est-il prévu un camp d’exhibition à l’école élémentaire de Tattaguine, une visite à Gorée et Ngor où est originaire Rama Ousmane Ndiaye. Samedi, en prélude au match de Gala, un camp de basket est initié au centre de Bopp.

Boly BAH

GABON : Deux instructeurs internationaux FIBA animent un stage d’arbitrage à Libreville

Deux instructeurs internationaux de la Fédération international de basket-ball, (FIBA), Hédi Hammami et Jdaini Boujemmaa animent un stage d’arbitrage international à Libreville où prennent part huit jeunes arbitres gabonais qui aspirent à faire carrière à l’international.
Selon M. Hammami, il est question ici de donner une certaine approche de l’évolution du basket-ball à travers les nouvelles réglementations de la FIBA et qu’elles soient appliquées dans le monde.

Pour le cas du Gabon, la présidente de la Fédération gabonaise de basket-ball (FEGABAB), Sylvie Kotha, affirme que l’ambition de ce stage est de présenter un maximum d’arbitres gabonais qualifiés sur le plan international

Il faut souligné que ce stage d’arbitres est organisé par la FEGABAB.

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RD CONGO : Molokai a dominé Aurore 74-71 et victoire à l’arrachée de Tourbillon face à Dragons 46-45

Trois matches intéressants ont tenu en haleine les friands de la balle au panier le mercredi 28 mai au stadium des martyrs. Chez les dames, Tourbillon a battu Dragons in extremis 46-45 et Arc-En- Ciel est tombé face à INSS 67-74. Chez les messieurs, Molokai est venu à bout d’Aurore 74-71 au terme d’une rencontre équilibrée.

Le public a suivi un match plein entre Molokai et Aurore. Les deux équipes se connaissants bien, ne s’étaient pas fait des cadeaux. 1er quart temps se clôture à égalité 19-19. Molokai s’impose à la mi-temps 42-30 et à la fin du 3è quart temps 55-49. Au 4ème et dernier quart temps, Aurore tente le tout pour le tout. Il y est parvient à la hauteur de son adversaire à plusieurs reprises mais sans parvenir à équilibrer le score qui va tourner à l’avantage de Molokai jusqu’au gong final 74-71 malgré deux tentatives à trois points de Carlos Kabemba d’Aurore aux ultimes secondes.

A suivre ce vendredi 30/05 au stadium des martyrs

15h00 : City Kauka-Biso na Biso ( M ) 16h30 : Dragons-V. Club ( D ) 18h00 : Kauka- Terreur ( M )

29 mai 2008

MAROC : Entretien avec Jean-Marie Tess, directeur du tournoi international de Tourcoing

Le basket marocain : un lifting tant attendu

«Le salut de la discipline passe par la formation des jeunes».


Quelles sont les spécificités du tournoi international de basket-ball de Tourcoing ?
Ce tournoi qui sera en 2009 à sa 20ème édition est un travail de grande haleine qui a commencé par un tournoi régional, interrégional, national, européen. Par la suite, nous y accueillons pendant trois jours de basket-ball non stop, ce qui nous donne en somme vingt matches. On accueille les meilleures nations mondiales, les meilleurs basketteurs, les jeunes espoirs aujourd’hui, les passionnés du basket et les supers stars du NBA.
Le Maroc participe depuis six ans à ce tournoi de Tourcoing. Pouvez-vous faire une évaluation du niveau du basket marocain ?
Comme toutes les équipes participantes qu’elles soient africaines, européennes ou autres, elles sont toutes venues pour voir, observer, et surtout apprendre. Le Maroc fait partie intégrante de ces équipes. On s’aperçoit que d’année en année, le niveau technique des Marocains s’améliore de façon ascendante car il est basé notamment sur la simplicité et sur une vigueur et un fond de jeu qui pourrait envier aujourd’hui bien d’autres nations de basket-ball mondial.
Puisque vous connaissez parfaitement le basket marocain à travers le tournoi de Tourcoing, qu’en pensez-vous ?
Je connais le basket marocain bien avant les années 1980, il était parmi les ténors de l’Afrique puis il y avait une certaine lassitude sur le niveau technique sur le plan continental. Mais je pense que le Maroc est en train de revenir doucement mais sûrement à son niveau d’antan. L’inauguration du Centre national en 2006 en dit long sur les efforts déployés par les responsables pour donner au Maroc une dynamique nouvelle et la place qu’il mérite sur l’échiquier national et mondial. A cet effet , le centre de formation déjà existant et les centres régionaux qui vont voir le jour très bientôt à Tanger et à Fès vont assurer la pérennité dans la formation des jeunes et vont contribuer également à la vulgarisation de ce jeu à lointaine contrée du Maroc et l’on aura des joueurs de qualité capables de représenter le basket marocain dans toutes les manifestations africaines, arabes et mondiales.
Que pouvez-vous nous dire sur le basket-ball français qui a évolué à pas de géant au niveau européen et mondial ?
Le basket-ball français a en fait beaucoup progressé par l’apport des joueurs étrangers parmi eux, des européens, des américains, des serbes, des croates, des africains, qui ont donné cette valeur ajouté au basket-ball français. Pour regarder aujourd’hui un match de basket-ball en public c’est presque impossible, il faut passer par les chaînes privées spécialisées destinées à des abonnés, ce qui ne satisfait le télespectateur français.
Le but de votre présence au Maroc ?
Je suis très heureux d’être au Maroc, un pays que j’aime. J’ai des relations étroites avec le président de la FRMB, Nourdine Benabdenabi et les dirigeants du basket-ball marocain. Je pense qu’il faut persévérer dans cette voie là et que ça ne reste pas un simple échange annuel, mais que ce soit réciproque. Ma présence aujourd’hui au Maroc le confirme puisque j’ai accepté l’invitation comme nous avons le grand plaisir de vous inviter chaque année au tournoi international de Tourcoing. C’est pourquoi nous avons eu déjà des séances de travail avec le président pour un programme concret et durable entre les deux parties concernées, la FRMBB et le club omnisport de la jeune garde de Tourcoing dont je suis le président directeur général.

Propos recueillis par Abdelmadjid Bouslim

MALI : Tournoi de la zone II de basket-ball : Le Mali, champion en dames et messieurs

Parties en Guinée pour disputer le titre de la coupe du tournoi de la zone II de basket-ball, les deux formations du Mali sont sorties par la grande porte de cette compétition. En effet, démarrée le 21 mai dernier, cette compétition regroupait les pays de la zone II seulement: le Mali, le Sénégal et la Mauritanie qui ont pu effectuer le déplacement en Guinée pour rejoindre la formation guinéenne en messieurs et en dames seule l’équipe du Mali a pu faire le déplacement chez les dames. Il a été organisé un championnat aller et retour et chez les messieurs, toutes les formations se sont rencontrées.

La première rencontre des dames s’est soldée par le score de 78-32 pour les maliennes et la deuxième rencontre par le score de 42-3 en faveur des juniors dames du Mali, ce qui les classa d’emblée. L’équipe malienne dames junior remporta la coupe du tournoi. En plus de cette coupe, l’équipe malienne dames junior est qualifiée à la phase finale de la coupe d’Afrique des nations de leur catégorie en octobre prochain en Tunisie.

Chez les messieurs, c’était un autre défi, car il y avait 4 pays représentés. Lors de la première rencontre, le Mali battra la Guinée par le score de 59-33, pour le compte de la seconde sortie, les juniors garçons maliens s’imposeront devant le Sénégal 59-39 et la dernière les a opposés à la formation mauritanienne qu’ils battront.
Remportant la coupe du tournoi de la zone II hommes, les juniors maliens sont d’office qualifiés pour la phase finale de la coupe d’Afrique des nations de basket-ball de leur catégorie en Egypte au mois d’octobre prochain.

Les deux équipes étaient dirigées par M. Amara Traoré pour les dames et M. Zoumana Coulibaly pour les messieurs. Nous disons bravo aux représentants maliens.
Moussa KONDO (Stagiaire)

Les préparatifs des Jeux olympiques :
José Ruiz reprend du service
A quelques mois de l’ouverture des compétitions des Jeux Olympiques à Pékin en Chine dans lesquelles notre équipe nationale dames senior est qualifiée, le sélectionneur national José Ruiz a repris le premier contact avec les filles le lundi dernier aux environs de 18 heures au Pavillon des sports du Stade Omnisports Modibo Keïta.

Venu seulement le dimanche soir, le technicien français n’a pas pris du temps à retrouver ses filles. Accompagné de son éternel complice, M. Cheick Oumar Coulibaly dit Yankee, les deux hommes ont rencontré les filles dans une atmosphère bon enfant. Il y a seulement quelques mois que ces deux hommes: Yankee et José Ruiz nous apportaient le trophée du champion d’Afrique dames de basket-ball qui s’est déroulé au Sénégal en 2007.

NOTRE EQUIPE QUALIFIEE AUX JEUX OLYMPIQUES DE PEKIN
Cette victoire a permis à notre équipe nationale dames de se qualifier aux jeux olympiques de Pékin 2008. Après cette prestigieuse victoire contre le pays organisateur, le staff avait été presque en vacances. Ainsi José Ruiz était retourné en France et son adjoint Yankee fut nommé au ministre de la Jeunesse et des Sports de notre pays.
Pour avoir une vision large de notre basket-ball, Yankee et son complice ont effectué un séjour à Koulikoro lors des compétitions inter -ligues de basketball où se rencontraient toutes les équipes régionales de notre pays. C’est à la suite de ces supervisions générales qu’une liste de 36 joueuses est sortie pour les préparatifs des J O.


LES JOUEUSES CONVOQUEES
Ainsi, nous avons : Hamchétou Maïga Bruno (Tchecoslevaquine), Kadiatou Kanouté la Tronche Meilhan (France), Naré Diawara US collège (USA), Aminata Konaté valenciennes NF2 (France), Hadizatou Maïga US Collège (USA), Djénéba Sissoko US Collège (USA), Gandega Diarra leo strasbourg (France NF1), Mariétou Diarra DUC (Dakar), Meiya Tirera cap bon (Tunisie), Maïmouna Dabo Brooklin coll (USA), Adam Sissoko (Maroc), Kadia Touré ASPTT (Alger) Sadio Sangaré Straknice (Slovaquie), Djené Diawara Limoges (France NF1), Nagnouma Coulibaly Pieber chrint (France NF1), Fatoumata Bagayoko CAT (Mali) Aminata Sininta USFAS (Mali), Laoudy Maïga AS Police (Mali) Kadia Sacko AS Commune III (Mali), Fanta Touré DAC (Mali), Aïssata B Maïga DAC (Mali), Madjoula Kanté Réal (Mali) Bamokan Diakité Réal (Mali), Nassira Traoré DAC (Mali) Mineta Keïta DAC (Mali), Aminata Dabo Commune VI (Mali), Aminata Mariko DAC (Mali), Ramata Diakité Réal (Mali) Aïssata Tolo Commune I (Mali) Sadio Konaté CAT (Mali) Lalla Keïta CAT (Mali), Aïssata Djibo Stade (Mali), Kankoun Coulibaly Commune III (Mali), Fatoumata Konaté DAC (Mali), Fatoumata Sanou CAT (Mali), Mama Traoré DAC (Mali).

D’AUTRES ATTENDUES
En plus de ces joueuses convoquées, José nous dira que d’autres sont attendues au cours des différentes phases de préparation qui se dérouleront ici à Bamako, à Tunis (Tunisie) à Bordeaux Nevers (France), Espagne et la dernière étape sera effectuée en Montpellier en France.

Lors de ces stages de formation, elles joueront des matches amicaux avec le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Guinée ici à Bamako contre Biélorussie et la Suède en Espagne et contre le Canada en Montpellier et au fur et à mesure que les préparations évoluent, l’effectif diminuera de nombre.

LA POLITIQUE DE LA FEDERATION
Telle est la politique de la Fédération malienne de basket-ball. Il n’y a donc pas de temps de répit. Par rapport au choix des 36 joueuses convoquées, Yankee nous dira : “C’est la nouvelle politique du département en collaboration directe avec la fédération. Il s’agit de préparer non seulement les Jeux Olympiques, mais aussi les futures cadres de nos équipes nationales pour les défis à venir, voilà pourquoi nous avons fait appel à ce nombre important de joueuses. Nous sommes très confiants du plan de préparation que nous avons élaboré et nous comptons faire long chemin”.

Yankee nous dira qu’il continuera avec José jusqu’en 2009 “et ensemble nous allons construire l’équipe nationale du Mali. Pour les dix années à venir”, a-t-il ajouté. Yankee mentionnera aussi le projet qui lui tient à coeur, c’est-à-dire la formation des 6 responsables du basket-ball pendant le séjour de José Ruiz.

LE COACH JOSE RUIZ
Quant au coach José Ruiz lui-même, il nous dira : “On démarre une préparation de l’équipe qui a été championne d’Afrique au Sénégal, c’est normal, car il y a des nouvelles joueuses et jeunes qu’on doit voir, le ministre a dit qu’il ne veut pas toujours recommencer à zéro. Aujourd’hui nous sommes avec les jeunes qui ont du talent et des anciennes de la CHN qui ont vraiment progressé. Bon voilà, le train du basket-ball du Mali est en marche. On a essayé de faire une continuité avec l’équipe qui a gagné la CHN et l’avenir”.

Malgré le nombre élevé des joueuses, José Ruiz dira qu’aucune place n’est réservée à aucune joueuse mais qu’il faut se battre d’arrache-pied pour avoir sa place.
Moussa KONDO (Stagiaire)

GANDEGA DIANA, FRANCO-MALIENNE
Elle a décidé de venir défendre les couleurs de son pays d’origine
Tout comme le football où les expatriés maliens apportent leur pierre à l’atteinte de certains objectifs de nos différentes équipes nationales, le basket-ball malien regorge de nombreux Maliens de l’extérieur. Parmi ces nombreux athlètes, figure Gandega Diana, joueuse professionnelle de basket-ball en France qui a décidé de venir défendre les couleurs de son pays d’origine.


L’amour de la balle au panier atteindra vite le coeur de la jeune Gandega. Gandega s’engagea dans le basketball, ce sport sans réserve dans les rues de sa ville. Douée dans le “Streetball” (basket-ball joué dans les rues, souvent différent du basketball classique), Gandega sera très vite admise dans son premier club en départemental alors qu’elle n’avait que 15 ans et était encore au lycée.

QUI EST GANDEGA?
Si le “Streetball” permet de développer les techniques personnelles du joueur et de lui donner plus de liberté à s’exprimer sur un terrain, le jeu du club n’a rien enlevé au prestige et au savoir-faire de la franco-malienne originaire de Kayes.

Née le 02/06/1983 d’un père malien (M. Wagui Gandega) et d’une Sénégalaise (Mme Aïssata Mané), Diana a fait 5 clubs en départemental, puis régional ensuite elle a fait 4 ans au club d’Aubervilliers en Nationale 2 et aujourd’hui elle joue à Strasbourg en NF1.

LES CIRCONSTANCES D’UNE RENCONTRE
Mûrie de ces années de professionnalisme, Diana Gandega a décidé d’apporter sa contribution à l’équipe nationale senior devant participer aux Jeux Olympiques de Pékin 2008.

C’est lors des préparatifs que l’équipe nationale dames seniors qu’elle a effectués à Strasbourg en France le mois d’août dernier dans le cadre de la CAN Sénégal 2007 que l’équipe de Gandega Diana a joué contre l’équipe nationale du Mali. C’est à partir de là que s’est établi le contact entre la franco-malienne et les responsables de notre basket-ball.

YANKEE A PROPOS DE GANDEGA
“Depuis que nous avons joué contre son équipe en août dernier, j’ai remarqué cette joueuse et c’est à la suite que j’ai su qu’elle était malienne d’origine. Et je l’ai contactée en lui demandant de venir jouer pour le Mali car, on a besoin de tout le monde”, nous a dit Yankee, entraîneur national adjoint et rattaché du ministre de la Jeunesse et des Sports.

Arrivée à Bamako, Gandega n’a pas caché ses sentiments : “Je suis très heureuse d’être ici. Et le premier contact avec les filles s’est bien passé. Mais je vois déjà des joueuses talentueuses, je sais que cela ne va pas être facile de s’imposer mais je suis très heureuse d’y participer. Je vais me battre quand même”. Bonne chance à la nouvelle recrue!
Moussa KONDO (Stagiaire)

28 mai 2008

MAROC : Les favoris s’en tirent à bon compte

Malmenés à l’aller, les Fassis ont su tirer les enseignements de leur première confrontation pour mettre à genoux en fin de parcours des Rajaouis trahis par leur condition physique.
Le match de Tanger qualifié par les observateurs d’une rencontre de simple formalité, s’est achevé sur le score de 106 - 105 en faveur des locaux.
Le pôle d’attraction de cette ultime journée de la première partie du play était la salle du 11 Janvier de Fès qui a abrité l’une des plus coriaces rencontres du championnat national.
Il s’agit de celle opposant le MAS au Raja. D’entrée de jeu, Fenjaoui, Bouhlal, Amrallah, Abdelkader, Najah, et Lichetaf prennent d'assaut le panier fassi mettant la pression sur la défense locale, et ce malgré l’absence pour blessure de leur intérieur Adnane M’ssâsdia (5-0) puis (13-5). Le Raja remporte le gain du premier quart-temps (27-14+13).
Le deuxième half a vu un timide réveil des locaux mais sans pour autant inquiéter les Rajaouis qui rejoignent les vestiaires sur le score de (40 - 33 + 7). A la reprise, le coach des Canaris rectifie le tir puisqu’on voit un MAS plus organisé dans l’aire de jeu et surtout plus offensif et déterminé à jouer toutes ses cartes jusqu’à l’ultime seconde de la partie.
En revanche, le Raja s’est montré trop statique pour se créer des occasions que ce soit sur le plan offensif ou défensif. Le troisième quart-temps est dominé par le MAS qui s’est offert des tirs à mi-distance par Nabil Bakkas, Matar N’Baye, Med Hjira, ce qui a en quelque sorte demoralisé les Verts. Ce troisième set s’achevé pour les locaux sur la marque de (55 - 51 +4). Le dernier quart - temps, on voit un Raja desorganisé sans fond de jeu et surtout le non-respect des consignes de leur coach Bouchaïb El Guers.
Malgré tout, les observateurs ont cru à un retour des Rajaouis, mais rien ne se produit surtout après la sortie de Bouhlal, Fenjaoui et Lichtaf, pour 5 fautes personnelles. Le MAS fait cavalier seul pour mettre à genoux le RCA en fin de parcours sur la marque sans appel de (87 - 67 + 20 pts).
Un point average qui permet aux Canaris de prendre la tête du classement pour jouer contre l’IRT dans le cadre du match aller du dernier carré.
Pour ce qui est de l’autre rencontre mettant aux prises l’IRT et l’ASS, ce match d’exhibition a tenu toutes ses promesses. Le score de 106-105 prouve que les protagonistes évoluaient sans pressions et savaient pertinemment qu’ils étaient qualifiés depuis belle lurette match, l’ASS prend la tête de la poule I pour jouer le WAC, en match aller des demi-finales à Casablanca.
Le play-out a donné les résultats suivant: le KAC a dominé le Hassania d’Agadir en aller et retour, ce qui permet au KAC son maintien parmi les équipes d’élite.
Par contre le CMC et la RSB sont contraints de jouer un match d’appui à Fès en fin de la semaine pour connaître l’équipe qui restera parmi les grands.

o Une école de basket à Tanger

Une école de basket-ball, d'une capacité d'accueil de près de 400 jeunes sportifs, sera créée prochainement dans la ville de Tanger, à l'initiative de la Fédération espagnole de basket-ball (FEB) et du Club de l'Ittihad de Tanger (IRT), a-t-on appris à Madrid. Une convention devait être signée, hier, entre la FRMB et la FEB.
Aux termes de cet accord, la FEB s'engage à apporter, à travers sa fondation socioculturelle pour le basket-ball, son appui technique à ce projet aussi bien sur le plan de la formation des jeunes basketteurs que sur celui de la découverte de jeunes talents.
Premier du genre à être initié par la FEB à l'étranger, ce projet s'inscrit dans le cadre de l'accord signé récemment à Pékin entre la FEB et l'Association des fédérations africaines de basket-ball (FIBA-Afrique), portant sur la promotion de ce sport dans le continent africain.

SENEGAL : GAINDE CLASSIC : Les Lions locaux battent une équipe universitaire américaine 62-54)

Une sélection nationale de joueurs locaux du Sénégal a battu mardi (62-54) l'équipe américaine de SMU (Southern Methodist University) au Stadium Marius Ndiaye,), dans le cadre d'un tournoi international dénommé ‘'Gaïndé Classic'', a constaté un reporter de l'APS.

La sélection sénégalaise, entraînée par Parfait Adjivon a rencontré des l'entame de la rencontre une forte résistance de la part des Américains.
A la fin du premier quart-temps, l'écart était de trois points (15-12). Le deuxième quart-temps a été, comme le premier, marqué par un jeu très agressif de part et d'autre.
Mais les joueurs locaux du Sénégal renforcés par Mohamed Faye de SMU ont retrouvé les automatismes. Ils devancent l'équipe universitaire américaine que de deux points (25-27).
Le retour des vestiaires va permettre aux joueurs de Parfait Adjivon de creuser l'avance. Biyago Diouf, Mohamed Faye et Goudiaby vont donner du fil à retordre à l'équipe venue texane.
La défense pose lui aussi des difficultés aux joueurs de SMU. A la fin du troisième quart-temps, la sélection de joueurs locaux sénégalais mène 48-36.
Les joueurs méthodistes vont tenter de revenir en fin de match en inscrivant successivement deux paniers à trois points. Le score se rétrécit (50-48). Peine perdue, la sélection sénégalaise qui est en stage depuis dimanche maintient la domination. Elle va terminer la rencontre avec un écart de 8 points (62-54).

L'équipe universitaire américaine SMU (Southern Methodist University) qui compte dans ses rangs trois joueurs sénégalais, dont deux ayant porté le maillot du Sénégal lors du dernier championnat d'Afrique de basket en Angola (Bamba Fall et Mohamed Faye). Le troisième jour, Pape Dia, a fait ses classes à l'academie Seed avant d'y être admis.

Les Américains qui évoluent dans le championnat américain universitaire ont été sacrés vice-champions de leur conférence, le titre de leur championnat étant revenu à l'université de Memphis qui a joué les grands rôles.
Le Sénégal rencontre jeudi prochain à Thiès une autre équipe américaine dénommée Athletes in action (AIA) qui fera elle aussi escale au Sénégal avant de se rendre au Mali pour y disputer un autre tournoi.

En lever de rideau du match de mardi, une sélection de l'INSEPS de Dakar a battu (59-57) le SEED Academy

ALGERIE : COUPE D'ALGÉRIE (TIRAGE AU SORT DES DEMI-FINALES) - CRBDB- MCA en tête d'affiche

La rencontre CRB Dar El Beïda - MC Alger (seniors messieurs) sera la principale tête d'affiche des demi-finales de la Coupe d'Algérie de basket- ball, dont le tirage au sort a été effectué, hier, au siège de la Fédération algérienne de basket-ball (FABB). L'autre demi-finale est également alléchante, car elle met aux prises deux clubs voisins, le tenant du trophée, le NB Staouéli, avec le WB Aïn- Benian. La FABB a également procédé au tirage au sort des autres catégories dont le programme est le suivant :

Minimes filles
CR Hussein-Dey ou AST
Oran - NB Staouéli
USM Alger - CM Jijel
Minimes garçons
NA Hussein-Dey - CSM Constantine
USMM Hadjout - NRM Biskra
Cadettes
JS Haï-Badr (Alger) - (FCB Saïda ou OC Alger)
HE Sahel (Annaba) - CR Hussein-Dey
Cadets
NA Hussein-Dey - WS Miliana
CR Ben-Saf - US Sétif
Juniors filles
EC El-Biar - (FCB Saïda ou USM Alger)
CR Hussein-Dey - JSM Sétif
Juniors garçons
(USM Alger ou CSMBB
Ouargla) - CRB Dar El-Beïda
USMM Hadjout - (WA Boufarik ou CR Beni-Saf)
Seniors dames
FC Constantine - ASPTT Alger
ASA Protection Civile - MC Alger
Seniors messieurs
CRB Dar El-Beïda - MCAlger
WB Aïn-Bénian - NB Staoueli.

*Les demi-finales (toutes catégories confondues) auront lieu les 19 et 20 juin sur terrain neutre.

MAROC : Le MAS en demi-finale

Le championnat national se poursuit avec le play-off. Les rencontres qui se sont déroulées, il y a une semaine, avaient déjà fixé les équipes en lice sur leur sort.

Pas moins de trois clubs ont arraché leur billet pour les demi-finales du championnat. Il s'agit du Itihad de Tanger, du Wydad de Casablanca, de l'Association sportive de Salé. Il reste à choisir entre le Moghreb de Fès et le Raja de Casablanca. Qui de ces deux prestigieuses formations accompagnerait les clubs sus-cités dans le dernier carré.
Le match tant attendu s'est déroulé à Fès et l'enjeu était de taille. Les deux clubs et leurs coaches ne le savent que trop bien. Le MAS avait l'avantage de jouer chez lui. Rencontrer le Moghreb à Fès est synonyme de défaite à 80%. Les hommes du bouillant président Ahmed Mernissi pardonnent rarement chez eux. Les adversaires qui ont battu le MAS à Fès se comptent sur le bout des doigts. Pour ces demi-finales, le Raja avait un double avantage : jouer pour gagner (et c'est son droit le plus sacré !) et puis même en en cas de défaite, il ne faut pas que les Verts perdent par plus de 13 points. Mais le Moghreb local a dépassé cette frontière pour atteindre 20 points d'écart. Le début de la rencontre allait plonger toute la salle et le public de Fès dans la torpeur. Tout le monde voyait le Raja en train de punir le Moghreb chez lui.

Pour le public, ce fut une vraie douche écossaise. Deux quart temps durant. 14-27 était le score en faveur des visiteurs. Mais de retour des vestiaires les choses allaient prendre une autre tournure. Matar jusque-là timide et presque inaperçu se réveilla, tout d'un coup et commença à multiplier les prouesses pour dégoûter le Raja. Le club casablancais avait intérêt à gagner, voire même perdre mais pas par plus de 12 points. Forts de cette perspective, les hommes de Abdelhak Zaoui ont joué avec moins de pression ; donc libérés ! Il fallait pour ce faire réussir à déstabiliser les «or et jaune». Les deux premiers quarts temps furent une véritable démonstration de force de la part des Verts. Une défense de zone mais très axée sur les deux meneurs et pointeurs du groupe, Matar et Alpha. Matar avait été privé de piste de décollage.

Les surveillants se relayaient tantôt sur lui, tantôt sur Alpha. Certes, ce dernier reste toujours un danger permanent pour ses adversaires ; mais contre le Raja, il n'a pas été à la hauteur des attentes. Il fut suppléé par Matar qui s'est, tout de même, débarrassé de ses gardes du corps grâce au concours du gaucher Hjira et de Bassir. Le Raja avec la tête pensante, Lichtaf, le pivot Bouhlal, le bouillant Fenjaoui a donné le tournis aux joueurs du MAS. Lors du dernier quart temps, les choses allaient changer de bout en bout pour les deux clubs ; autant la réussite s'installait du côté fassi autant c'est un excès de précipitation et de balbutiements de la part de Amrallah des fois, et de Abderrahim Najah également. Les 24 secondes, c'est fait pour quoi ? Tout joueur qui oublie cela apprend une leçon à ses dépens. Bouchaïb El Guers ne cesse de crier à ses joueurs. Mais ces derniers voulaient en finir. Ils y sont arrivés en donnant la possibilité au MAS, plus combatif, de reprendre l'écart espéré et le dépasser ! En tous cas, c'est une victoire qui permet au MAS de rejoindre le dernier carré pou l'obtention d'un titre que les Fassis pourraient ajouter à leur éloquent palmarès.
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Suite dans les idées
Le Moghreb de Fès a pris l'habitude ces dernières saisons à jouer dans la discrétion.
En catimini, sans crier gare, les Fassis et leur intenable président Ahmed Mernissi laissent les clubs courir pour la première place afin de s'installer dans les six meilleurs clubs du Royaume et décrocher leur billet pour ce mini championnat lors de la dernière ligne droite. Mais une fois au sein du play-off, les hommes de Aït Ali se métamorphosent pour démontrer le vrai visage des «Guêpes» dont la morsure fait mal, très mal. Ce qu'ils ont fait également en ce 2008. Les voilà dans le dernier carré ! Attendons la suite et la confirmation.

26 mai 2008

REUNION : Consolés en beauté

Ça y est. La saison est enfin terminée. Et ce n’est pas pour déplaire à Fred Robert, l’entraîneur du Saint-Pierre BB.
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D’autant plus qu’elle s’achève sur un succès acquis hier, en finale “de consolante” de N3, face aux Guadeloupéens du ASC Ban-E-Lot (95-82). Les Saint-Pierrois se classent donc troisièmes... à l’instar des filles du BCD, elles aussi victorieuses de leur match contre les Guyanaises de l’US Sinnamary (69-45). L’ultime journée aura donc été prolifique pour les deux équipes réunionnaises. Après avoir été sèchement battus samedi par les Nordistes du BC Orchesien (108-54), les champions de l’île ont mis un point d’honneur à terminer sur une bonne note. Ce qui ne fut pas chose aisée. “Les joueurs étaient fatigués avant même que la partie ne commence. On s’est fait violence pour l’emporter.” Place désormais à des vacances bien méritées. Le retour au pays s’étalera sur plusieurs jours, les premiers rentrant le 29 mai. Du côté des Dionysiennes, la fête sera sans doute beaucoup plus calme, puisque les filles reprennent l’avion ce soir. Avec donc dans les valises une large victoire, acquise notamment grâce à une efficacité offensive retrouvée. Harry Sépéroumal était heureux de l’état d’esprit affiché par ses protégées et conscient du niveau qui les sépare des meilleures. “Pour pouvoir rivaliser, il nous faudrait absolument une ou deux grandes. Le déficit de taille est rédhibitoire.” Mais ça, on verra plus tard

MC

SENEGAL : Finale de la Coupe Arc en ciel DUC - Diaraf : 46 - 39 ; La huitième des « Duchesses »

La 15ème édition de la finale du tournoi Arc en ciel s’est jouée samedi dernier et a vu la victoire du Duc sur le Diaraf (46 - 39). C’est la huitième fois que les « Duchesses » enlèvent le trophée mis en jeu par les Cours Ste Marie de Hann.

Aminata Diop (17 points), Sabelle Tening Diatta (6 points) et Khady Diakhaté (12 points). A elles seules, ces trois joueuses du DUC ont fait l’essentiel du boulot de leur équipe. Normal pour ce trio qui devait rallier le regroupement de l’équipe nationale féminine de basket sur le chemin du tournoi préolympique de Madrid. Des problèmes administratifs avaient retardé leur départ pour Paris. Si elles étaient parties, la finale n’aurait peut-être pas été disputée. Mais elle l’a été et le Duc a remporté pour la huitième fois la finale de coupe Arc en ciel, un des tournois les plus prestigieux du basket féminin national, organisé par les Cours Sainte Marie de Hann.

Mais, samedi, Marius Ndiaye n’a pas été gâté. Les deux équipes ont fourni un jeu plein de déchets, de maladresses et d’approximations. On a vu mieux pour une finale de ce tournoi. La concentration et l’adresse n’étaient pas au rendez ni d’un côté ni de l’autre. 23 % de réussite sur les paniers à deux points pour le Duc et 31 % pour le Diaraf. Le public a râlé maintes fois sur des fautes banales et successives des filles et sur les paniers faciles ratés. Dame Diouf, l’entraîneur vainqueur a expliqué cette performance pas terrible de son équipe par un manque de concentration.

La rencontre a commencé avec beaucoup de duels physiques. La défense a joué à fond dans le premier quart-temps, ainsi que le reflète le score (11-11). Dans le deuxième quart, le DUC a joué la carte de l’agressivité qui a finalement payé. Les filles de Dame Diouf ont aussi profité des erreurs des « Vert et blanc » pour mener au score à la mi- temps (26-15), mais sans convaincre dans le jeu. Le troisième quart-temps n’a pas dérogé au fil conducteur de la rencontre. Mais le réalisme du DUC et aussi sa grande réussite sur les lancers francs ont fait la différence. La néo « Lionne » Khady Diakhaté, avec sa grande taille, s’impose aux rebonds défensifs et offensifs et permet à son équipe de résister aux offensives du Diaraf. Sa coéquipière en équipe nationale, Aminata Diop, meilleure réalisatrice de la rencontre, étale toute sa classe, malgré quelques maladresses. « Seul Dieu sait pourquoi je n’ai pas rallié Paris. Cela m’a permis de participer au sacre de mon équipe et j’en suis ravie », a estimé le numéro 8 du DUC qui est à sa 7ème sélection en équipe nationale. Le réveil des « Vert et blanc » avec la prestation acceptable de leur « lionne », Ndagou Paye, dans le quatrième quart temps, a rencontré un bon bloc défensif du DUC. Pape Coulibaly, l’entraîneur du Diaraf, a expliqué la déroute de ses filles par un manque d’organisation dans le deuxième compartiment.

La Coupe Arc en ciel a donc pris le chemin du campus universitaire pour la 8ème fois. A signaler l’absence des supporters du DUC à cette rencontre pour protester contre la sanction prononcée contre eux par la ligue de Dakar.

OUMAR NDIAYE

TUNISIE : Championnat national — Senior filles – Super play-off – 2e manche - L’ES Cap Bon entre dans l’histoire

Après avoir joué les premiers rôles ces dernières années, l’ES Cap Bon est enfin récompensé pour avoir persévéré dans l’effort. Samedi, l’équipe est allée chercher le titre à Sfax même en battant le CSS par 65-58

Créé en 1994, l’Espoir Sportif du Cap Bon est venu remplir un vide dans la région de Nabeul, connue pour être le bastion du basket-ball tunisien. Les Potières pouvaient ainsi s’adonner à leur sport favori dans ce jeune club, ambitieux et conduit de main de maître ces dernières années par une dame passionnée, Mme Wafa Bettaïeb.
Le club a accédé pour la première fois en Nationale A au cours de la saison 2002-2003. Ce fut l’époque de la découverte d’un petit poucet aux dents longues et acérées. L’équipe évoluait alors avec des jeunes joueuses surclassées, à l’instar de Maha Chelli, la capitaine d’équipe, ou encore Rim Gannar, l’un des éléments clés du dispositif actuel. Pour leur première, les Potières avaient donné du fil à retordre à plus d’un club. «Nos principales armes s’appellent jeunesse, ambition, fougue et volonté», disait à l’époque la présidente du club. Les années d’après, l’équipe gagna encore plus en compétitivité pour désormais se joindre à la lutte pour les titres. Mais, chaque fois, il a manqué ce petit quelque chose qui fait la différence, comme le manque d’expérience ou encore le manque d’équilibre au niveau de l’effectif. En effet, l’ESCB a toujours pâti de l’absence d’un pivot de métier. Pourtant, les responsables en étaient conscients et se juraient de remédier à cette lacune.

L’heure du sacre a sonné

Ce n’est que cette saison que les responsables du club parvenaient à recruter une joueuse étrangère d’assez bon niveau pour apporter le plus qui manquait sous les cerceaux. De nationalité malienne, Maya Tereira apporta enfin l’équilibre qui manquait. Du coup, le groupe gagna en compétitivité. Et l’ESCB de tenir la cadence imposée par le CSS, détenteur du doublé, ou plutôt détenteur de dix des onze derniers championnats et des trois dernières coupes. Au coude à coude au cours de la première phase du championnat, puis de la seconde, l’ESCB savait que la route des sacres ne pouvait passer que par Sfax. C’était une vérité de La Palice.
Dans ce contexte, les coéquipières de Maha Chelli (ESCB) mirent les bouchées doubles pour l’occasion et se mobilisèrent plus que jamais. Elles réussirent ainsi la première manche de Nabeul qu’elles remportèrent par 74-69. En prenant option sur le championnat, les «Violettes» du Cap Bon se virent pousser des ailes. Comment arriver à la source et ne pas boire de son eau? C’est la raison pour laquelle elles se déplacèrent à Sfax gonflées à bloc. Il fallait purement et simplement couper l’herbe sous les pieds de son illustre adversaire.
Reste que chaque rencontre a sa vérité. La manche retour du championnat fut, une nouvelle fois, âprement disputée, 16-16 à la fin du premier quart-temps puis 34-32 pour le CSS à la mi-temps. Loin de baisser les bras, comme à leur accoutumée, les «Violettes» vont faire preuve de détermination et d’entêtement pour saisir les rênes du match à la fin du 3e quart-temps, 46-49 et prendre finalement le large lors des dix dernières minutes, clôturant la rencontre par 58-65.
Un grand bravo pour l’ES Cap Bon qui parvient, enfin, à inscrire son nom au palmarès pour la première fois de son histoire. Le club est sur un nuage et il n’est pas près d’y redescendre dans la perspective de la finale de la Coupe de Tunisie qu’il jouera contre Al Hilal le 7 juin 2008.
Camélia TEBBI

TUNISIE : Le SN, champion de Tunisie 2008

Une équipe complète
A. Rezig : «Nous n’avons pas douté...»

En parvenant à gagner 3-0 en finale du super play-off face à la JSK, le SN a conclu un peu trop vite le dossier du championnat. Une belle victoire sans bavures avec une supériorité technique et tactique qui s’est confirmée surtout lors des deux derniers matches à Kairouan.
Ce qui est frappant chez le SN, c’est sa fin de saison incroyable. Après une première phase assez réussie, les équipiers de Majdi Maâlaoui ont fléchi tout d’un coup au play-off. Leur parcours fut en demi-teinte, chose peu familière à Nabeul et a engendré une crise de résultats et de confiance.
Peut-être que les événements qui ont surgi à Nabeul auraient pu déstabiliser l’équipe (départs retentissants d’Alain Gay et de Naceur Ghrib). Sauf que le SN a su se mobiliser et se donner une bouffée de motivation pour respirer et pour reprendre son chemin. L’équipe s’est complètement débloquée en super play-off : 2-0 en demi-finales face à l’ESS, puis 3-0 en finale, ce qui veut dire un parcours exemplaire et sans faute face à deux favoris. Quoi de plus convaicant !
Amine Rezig, capitaine exemplaire du SN, parle de cette fin de saison houleuse : «A un certain moment, nous avons connu de gros problèmes. L’équipe a perdu de son réalisme. Il a fallu toute notre «grinta» et notre sens des responsabilités pour aller au-delà de tous les problèmes. Pour une fois, Nabeul s’est mobilisé tel un seul homme. Toute la famille du SN a été solidaire, ce qui explique à mon avis le retour en force vers la fin. Gagner le championnat de cette manière face à un club tel que la JSK prouve que nous étions à l’apogée de la forme. A aucun moment, nous n’avons douté».

L’effet Najeh Abid

L’ex-joueur du SN a débarqué au bon moment. Quand il est arrivé, l’équipe était mal dans sa peau. En quelques semaines, Abid a su remobiliser l’équipe et motiver ses joueurs. Lui qui a tellement joué au SN, qui a tellement gagné aussi: «Najeh est pour tous les joueurs un grand frère, c’est quelqu’un d’intelligent et de connaisseur. Il ne s’est jamais éloigné de l’équipe, il connaît tout d’elle, Najeh a su gérer l’effectif riche du SN lors des matches décisifs et lors des circonstances difficiles. Sur le plan managérial, Najeh Abid a été lucide. La richesse de notre effectif l’a aidé également à disposer de plusieurs atouts».
Après le championnat, le SN ne compte pas s’arrêter là. Il veut remporter le doublé: pour ce faire, il devra battre l’ESR, le 7 juin. Le plus dur est passé? Le capitaine nabeulien ne le pense pas : «Nous avons en mémoire la finale de la saison 2006 où nous avons perdu contre la DSG et raté le doublé. En coupe, vous n’avez pas le droit à l’erreur, tout se joue sur un seul match. Le SN est décidé à briguer le doublé. Toutefois, nous pensons que le match de la coupe sera plus exigeant et plus difficile que les matches du championnat».
R. EL HERGUEM

25 mai 2008

SENEGAL : FINALE ARC-EN-CIEL: Et de huit pour le DUC

Les duchesses viennent de remporter aux forceps leur 8éme coupe Arc-en-ciel sans leurs supporters , dans un stade où rien ne fonctionnait à part le sifflet de l'arbitrage et le porte voix de la table des officiels. Le Duc s'est imposé dans un match pas du tout facile d'autant plus que les deux équipes se sont affrontées 2 fois avant la finale avec une victoire chacune.

Excellent départ des Médinoises qui menaient de 4 pts à la 5e minute. Duc revenait mais ne parvenait qu'à hauteur en fin de premier quart temps 11-11. Jaaraf repartait de plus belle en deuxiéme quart mais commençait à céder au coeur de ce second QT et Duc commençait à dérouler son jeu sous la houlette d'Aminata Diop "Renard" et d'Adja Diakhaté. Une bonne présence de cette derniére en défense va enrailler toutes les attaques du Jaaraf et permettre à "Renard" de placer des contres , le Duc infligera un sévére 15-4 au Jaaraf et regagnera les vestiaires à la mi-temps avec une avance de 11 pts (26-15).
A la reprise Jaaraf commençait à resister et à revenir sur le DUC, et l'écart commençait à diminuer, 34-29 à la fin du troisiéme QT. Faut dire que la tête pensante du Jaaraf était dans un mauvais jour avec des pertes de balles et des passes hasardeuses qui n'arrivaient pas aux destinataires.

Au début du dernier quart, Dame Diouf n'était pas dans les dispositions pour permettre p à son banc d'apparaître sous les caméras de la 2S TV qui diffusait le match en direct. Les Médinoises ne pouvaient plus revenir dans le match , pour inquiéter les reines d'Afrique qui l'emportérent sur le score de 46 à 39.
Cette finale a connu beaucoup de couacs sur le plan de l'organisation avec le boycot actif des supporters du DUC ce qui est un coup dur pour les finances de la ligue de Dakar, la coupure d'électricité, le groupe électrogéne qui ne démarre pas et un jeu qui s'est déroulait dans des conditions digne du Sénégal des années 70. Marius Ndiaye des championnats d'Afrique passés a perdu e sa superbe, rien ne marche plus sur le plan signalétique, pas de 24 sec, pas de temps de jeu, pas de fautes, Marius Ndiaye se meurt, et personne ne fait rien.

ALGERIE : COUPE D'ALGÉRIE "SENIORS" (1/4 DE FINALE) - Deux grands éliminés

Les deux spécialistes de la Coupe d’Algérie en l’occurrence, le WA Boufarik (messieurs) et l’OC Alger (dames) ont été éliminés en quarts de finale de la Coupe d’Algérie de basket-ball qui se sont déroulés jeudi et vendredi sur terrain neutre. Le WAB, sept fois vainqueur du trophée, appréhendait beaucoup sa sortie devant un coriace adversaire, le CRB Dar-El-Beïda qui a terminé le championnat en 2e position derrière le MC Alger.

Les hommes du duo Aït- Saâda-Meddour, ont confortablement mené à la mi-temps (44-34), avant de se faire remonter lors de la seconde partie du match qui s’est terminé finalement par la victoire du CRBDB (76- 73), devenant du coup, un sérieux concurrent du MC Alger pour la victoire finale. Les Mouloudéens, comme prévu n’ont pas trouvé beaucoup de peine pour battre l’USMM Hadjout, encore marquée par les durs efforts déployés devant le WAB en championnat. Le NB Staouéli, l’actuel détenteur de la Coupe, a sué pour sortir une vaillante équipe de l’ASPTT Alger. Les hommes de Loubachria ont attendu les deux derniers quart-temps pour s’assurer une victoire certes difficile mais méritée. Enfin, le WB Aïn-Benian est le dernier qualifié pour les demi-finales. Entraîné par l’ex-coach de l’ASPTT Alger, Achour Sekhi, le WBAB a oublié sa déception née de sa non-qualification pour les play-off, en battant largement une bonne équipe de l’ASPTT Oran (103-72), manquant visiblement d’expérience à ce stade de la compétition. Chez les dames, la formation de l’OC Alger détentrice de 11 trophées lors des douze dernières éditions a mordu la poussière devant son éternel rival, l’ASPTT Alger, le seul à lui contester sa supériorité dans cette discipline féminine. Les Postières qui l’ont emporté par 56-54 deviennent les favorites en puissance pour l’obtention du doublé. Ses trois compagnons au dernier carré seront le MC Alger, l’ASA Protection civile et le FC Constantine, qui ont obtenu sans coup férir, leur qualification pour l’avant-dernière étape de la compétition.
M. A.

RÉSULTATS
Messieurs
USMM Hadjout – MC Alger 64-90
ASPTT Alger – NB Staouéli 68-71
ASPTT Oran – WB Aïn- Benian 72-103
CRB Dar-El-Beïda – WABoufarik 76-73
Dames
ASPTT Alger – OC Alger 56-54
FCB Saïda – FC Constantine 29-57
EPAU – ASA Protection civile 57-69
MC Alger – NB Staouéli 54-36

24 mai 2008

SENEGAL : Quinze joueurs locaux convoqués pour le ‘'Gaïndé Classic''

La direction technique nationale a publié vendredi une liste de 15 joueurs issus des clubs du championnat local de basket pour constituer la sélection nationale engagée dans le tournoi international de basket dénommé ‘'Gaindé classic'' qui aura lieu les 27 et 29 mai prochain.

Composée de joueurs issus de 7 clubs du championnat de D 1 (Bopp, Douanes, Gorée, Rail, DUC, ASFA et UGB), cette sélection rencontre l'équipe universitaire américaine de SMU (South Methodist University) et celle d'AIA (Athlètes in action) venues des Etats-Unis dans le cadre de tournées africaines.
La sélection, qui est mobilisée pour ''prendre part éventuellement au tournoi de Bamako'', s'entraînera à deux reprises, dimanche et lundi au terrain de Bopp et au stadium Marius Ndiaye, précise le communiqué de la direction technique.

Voici la liste des 15 joueurs convoqués :

Malamine Bodian (Gorée),
Malick Gadiaga (Bopp),
Mamadou Guèye (Douanes),
Biago Diouf (Rail),
Elhadji Malick Ndiaye (DUC),
Mayoro Fall ( Douane),
Elysé Boissy (ASFA),
Mohamed Diop (UGB),
Pape Maguette Ndione (DUC),
Moulaye Idriss Boye (ASFA),
Assane Diallo (Douane),
Abdoul Bâ ( DUC),
Abdoulaye Meissa Seck ( Bopp),
Mamadou Ndiaye (DUC),
Mamadou Diop (DUC).

SENEGAL : LETHARGIE - Banc des Lions du basket : Le vide s'éternise

A quelques heures du tournoi Gaïndé Classic (prévu du 27 au 29 mai à Dakar et Thiès) et du tournoi de Bamako (prévu du 29 mai au 2 juin), l'Equipe nationale masculine cherche toujours un staff technique, et la liste des joueurs est encore indisponible.

Le mal est plus profond qu'il ne le paraît. L'échec de Luanda a cassé le moral des coaches et dirigeants. L'Equipe nationale masculine, invitée à participer au tournoi Gaïndé Classic, qui démarre le 27 mai prochain, lorgne toujours sur son banc où le vide a fini de hanter les lieux. Car, outre l'adjoint Parfait Adjivon, le staff technique demeure introuvable. Le dernier pressenti, Bassirou Badji, pour collaborer avec le coach du Duc, est indisponible. L'ancien entraîneur de l'Asfa aurait des ennuis de santé d'après le Directeur technique national, toujours à la quête d'une perle rare. Ousseynou Ndiaga Diop, se donne encore le temps malgré l'urgence de l'heure. Cette sélection, dont la liste également tarde à être publiée, devrait prendre part au tournoi de Bamako, prévu du 29 mai au 2 juin prochain, au Mali. Pourtant, «ces compétitions permettent de jeter les bases de reconstitution d'une équipe masculine», se persuade le Dtn. Mais, le paradoxe a fini de s'installer dans le monde de la balle orange, où frustration et incompréhension habitent les férus de basket. Les propos des différents protagonistes, qui tournent autour de cette question, font froid dans le dos. En effet, le Manager général, Amadou Gallo Fall, souffle : «Je ne suis pas encore prêt à me jeter dans une autre aventure comme dans le passé.» Alioune Badara Diagne, le président de la Fédération sénégalaise de basket (Fsbb) renchérit : «Il n'est plus question de retomber dans une autre affaire Sam Vincent.» Le coach américain avait déserté Luanda, lors des derniers Championnats d'Afrique de basket en août 2007, où le Sénégal avait fini sur sa plus mauvaise place (9 sur 16) au classement général du basket africain.
Dix mois déjà que le banc est sans patron. Une léthargie qui est imputée au changement de ministre. La balle orange se défausse sur les mouvements notés du côté de la rue Carnot. «Le départ de l'ancien ministre de tutelle (Issa Mbaye Samb) a plombé les ailes de la fédé.» L'ex-patron de la rue Carnot avait assigné au basket d'engager ses équipes dans les compétitions de jeunes, tout en faisant miroiter à la balle orange le projet de retour de Abdourahmane Ndiaye «Adidas».
Alioune Badara Diagne, qui ne se sent nullement ébranlé par l'ambigüité du coaching chez les Lions, avoue : «Les questions d'entraîneurs sont hypersensibles. Il y a trois options qui s'offrent à nous, mais toutes les solutions réclament des moyens et la Fédération en est dépourvue.» Seulement, le no man's land du banc masculin a fini de rendre pessimiste les plus optimistes. D'autant que le Dtn persiste dans ses certitudes. «Cela tardera autant de fois que nécessaire.»

«GAINDE CLASSIC», PROMOUVOIR LA DESTINATION SENEGAL Pour revenir à l'idée du tournoi, il faut noter que «Gaïndé Classic» (Gc) a la mission de vendre la destination du Sénégal de la balle orange. Ce challenge, qui est piloté par la fondation Seeds-Academy en collaboration avec la Fédération sénégalaise de basket, a pour vocation de mettre en place un programme international dans le calendrier national. Pour sa première édition, Gc a mobilisé deux équipes universitaires américaines, le Smu Mustangs de Dallas et Athlétics In Action de l'Ohio. Ces équipes seront opposées aux Espoirs. Quand les formations de Seed Academy, l'Université de Thiès et le Cneps se chargeront de jouer les levées de rideau. Les compétitions se déroulent entre Dakar et Thiès.
Défini comme un réceptacle pour attirer l'élite, «Gaindé Classic» est une opportunité pour le Sénégal. «Si l'événement se pérennise cela va résoudre beaucoup de problèmes, notamment en période de préparations des Lions», se convainc Ndongo Ndiaye, l'international sénégalais qui ajoute : «Nous voulons que les équipes viennent chez nous et jouent des tournoi comme ce fut le cas à Bornéo (Italie).» Cette opportunité pour le basket sénégalais passe nécessairement par une bonne organisation et des équipes performantes. «C'est dans la durée qu'on peut apprécier l'utilité de ce projet. Nous sommes directement impliqués et nous ferons tout pour que cela réussisse.» Mais l'urgence est sur le banc

Cette sélection, dont la liste également tarde à être publiée, devrait prendre part au tournoi de Bamako, prévu du 29 mai au 2 juin prochain, au Mali. Pourtant, «ces compétitions permettent de jeter les bases de reconstitution d'une équipe masculine», se persuade le Dtn. Mais, le paradoxe a fini de s'installer dans le monde de la balle orange, où frustration et incompréhension habitent les férus de basket. Les propos des différents protagonistes, qui tournent autour de cette question, font froid dans le dos. En effet, le Manager général, Amadou Gallo Fall, souffle : «Je ne suis pas encore prêt à me jeter dans une autre aventure comme dans le passé.» Alioune Badara Diagne, le président de la Fédération sénégalaise de basket (Fsbb) renchérit : «Il n'est plus question de retomber dans une autre affaire Sam Vincent.» Le coach américain avait déserté Luanda, lors des derniers Championnats d'Afrique de basket en août 2007, où le Sénégal avait fini sur sa plus mauvaise place (9 sur 16) au classement général du basket africain.
Dix mois déjà que le banc est sans patron. Une léthargie qui est imputée au changement de ministre. La balle orange se défausse sur les mouvements notés du côté de la rue Carnot. «Le départ de l'ancien ministre de tutelle (Issa Mbaye Samb) a plombé les ailes de la fédé.» L'ex-patron de la rue Carnot avait assigné au basket d'engager ses équipes dans les compétitions de jeunes, tout en faisant miroiter à la balle orange le projet de retour de Abdourahmane Ndiaye «Adidas».
Alioune Badara Diagne, qui ne se sent nullement ébranlé par l'ambigüité du coaching chez les Lions, avoue : «Les questions d'entraîneurs sont hypersensibles. Il y a trois options qui s'offrent à nous, mais toutes les solutions réclament des moyens et la Fédération en est dépourvue.» Seulement, le no man's land du banc masculin a fini de rendre pessimiste les plus optimistes. D'autant que le Dtn persiste dans ses certitudes. «Cela tardera autant de fois que nécessaire.»

«GAINDE CLASSIC», PROMOUVOIR LA DESTINATION SENEGAL Pour revenir à l'idée du tournoi, il faut noter que «Gaïndé Classic» (Gc) a la mission de vendre la destination du Sénégal de la balle orange. Ce challenge, qui est piloté par la fondation Seeds-Academy en collaboration avec la Fédération sénégalaise de basket, a pour vocation de mettre en place un programme international dans le calendrier national. Pour sa première édition, Gc a mobilisé deux équipes universitaires américaines, le Smu Mustangs de Dallas et Athlétics In Action de l'Ohio. Ces équipes seront opposées aux Espoirs. Quand les formations de Seed Academy, l'Université de Thiès et le Cneps se chargeront de jouer les levées de rideau. Les compétitions se déroulent entre Dakar et Thiès.
Défini comme un réceptacle pour attirer l'élite, «Gaindé Classic» est une opportunité pour le Sénégal. «Si l'événement se pérennise cela va résoudre beaucoup de problèmes, notamment en période de préparations des Lions», se convainc Ndongo Ndiaye, l'international sénégalais qui ajoute : «Nous voulons que les équipes viennent chez nous et jouent des tournoi comme ce fut le cas à Bornéo (Italie).» Cette opportunité pour le basket sénégalais passe nécessairement par une bonne organisation et des équipes performantes. «C'est dans la durée qu'on peut apprécier l'utilité de ce projet. Nous sommes directement impliqués et nous ferons tout pour que cela réussisse.» Mais l'urgence est sur le banc

SENEGAL : Tournoi de la zone2 : le Sénégal bat la Mauritanie (51-42)

L'équipe masculine de basket-ball du Sénégal des moins de 18 ans a battu, vendredi à Conakry, celle de la Mauritanie sur la marque de 51 à 42 (mi-temps : 24 – 21), en match comptant pour le tournoi doté de la coupe de la zone 2 qui se déroule dans la capitale guinéenne, a-t-on appris de bonne source.
Dans l’autre rencontre, le Mali a pris le dessus sur la Guinée par 55 à 37 (mi-temps : 14 – 28). Le Sénégal et la Mauritanie sont présents seulement dans la catégorie des garçons, rapporte un communiqué de la FIBA-Afrique parvenu à l’APS.
À l’issue de la première journée du tournoi prévu du 21 au 28 mai, le Mali occupe la première place. Il est suivi respectivement du Sénégal, de la Mauritanie et de la Guinée.

Chez les dames où seuls le Mali et la Guinée sont engagés, les Maliennes ont disposé des guinéennes, lors de la première journée, sur la marque de 75 à 32 (mi-temps : 38 – 11), indique la même source.

RD CONGO : Chocs Kauka- GHK, Hatari- Tourbillon, J&A-Aurore et V.Club-INSS

Le week-end sportif à la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa « Liprobakin » sera marqué par plusieurs chocs tant pour la version masculine que féminine. On aura à suivre ce samedi 24 mai au stadium des martyrs les chocs Kauka- GHK chez les messieurs et Hatari- Tourbillon chez les dames. Le dimanche 25 mai, deux chocs retiendront l’attention des férus du basket. Il s’agit du match J&A- Aurore et V. Club- INSS. Notons que les résultats ci-après étaient enregistrés à la Liprobakin au courant de la semaine : Onatra- Bana Lingwala : 85-35, Nyota-J.V.K : 40-49, Hatari- Dragons : 62-25, Biso na Biso- Fatima : 66-39, Emmest- Mannely’s : 32-34 et GHK- Delta : 69-55.

*A suivre ce samedi 24 mai
15h00 : Onatra- Biso Na Biso (M) 16h30 : Kauka- GHK (M) 18h00 : Hatari- Tourbillon (D)

*A suivre dimanche 25 Mai
15h00 : C.S.M- Héritage ( M ) 16h30 : J&A- Aurore ( M ) 18h00 : V. Club-INSS ( D )

TUNISIE : Championnat national SF - Super play off, 2e manche

ESCB, tout pour le titre

Le match retour du super play-off entre le CS Sfaxien et l'ES Cap Bon sera encore plus important que celui de la semaine dernière qui avait vu les Capbonaises s’imposer par un faible écart (74-69)

L’ES Cap Bon est tout près de remporter son premier titre après sa précieuse victoire du match aller, à Nabeul même. A la suite d’un match disputé et haut en couleur, les «Violettes» ont réalisé l’essentiel en arrachant une victoire face à un adversaire qui a trouvé, notamment vers la fin de la rencontre, les pires difficultés pour imposer sa manière et son emprise sur le jeu.

S’il venait à remporter dès samedi ce championnat, l’ESCB entrerait dans l’histoire. victoire face à un adversaire qui a trouvé, notamment vers la fin de Pour cela, il lui faudra cravacher dur pour sauter cet ultime écueil sfaxien. Le plus dur reste donc à faire car, surtout, en face, l’adversaire n’est pas le dernier venu avec ses 11 titres de championnat.

En effet, le CS Sfaxien n’a plus d’autre alternative que de rendre la monnaie de sa pièce à son invité. Faute de quoi il devra se résigner à une année blanche ce qui ne lui était pas arrivé depuis quelques années. Pour le CSS, il n’a jamais été question de baisser les bras, d’autant plus que rien n’est perdu. L’enjeu de ce match est donc de taille et l’entraîneur du CSS, Imed Laadhar, qui revient sur la dernière confrontation, en convient:«Lors de la première manche, mes joueuses avaient multiplié les fautes et cela s’était répercuté négativement sur leur rendement. En tout état de cause, nous avions limité les dégâts et nous n’avons pas cédé par un écart important. Par victoire face à un adversaire qui a trouvé, notamment vers la fin de conséquent, dans un jour normal, nous avons toutes les cartes en règles pour nous imposer face à l’ESCB qui, il est vrai, possède un bon fond de jeu alors que, collectivement, il n’est pas en reste. Mais, en valeur intrinsèque, les Capbonaises ne nous sont pas supérieures. La tournure des évènements ne nous a pas été favorable, ce qui nous laisse optimiste pour le match d’aujourd’hui. Les filles sont conscientes de l’ampleur de l’enjeu et leur responsabilité s’en est trouvée décuplée. Nous avons perdu la coupe et il ne nous reste plus que le championnat. Donc, pas de droit à l’erreur. Notre devise sera victoire, victoire, victoire…».

L’ES Cap Bon est donc averti et le match risque d’être d’une très grande intensité. Nous ne pouvions mieux espérer et le public de Sfax, appelé à ne pas rater ce choc, se régalera certainement.

Camélia TEBBI

Le programme

Aujourd’hui :
Salle Akid- Sfax
17h00 : CSS-ESCB
Dardour-Cheddou-Mzali

23 mai 2008

MAROC : Dernière journée du play-off de basket-ball

MAS-RCA pour une explication au sommet

Le championnat national de basket-ball qui a atteint les phases du play-off se poursuit ce week-end pour le compte de la dernière journée qui mettra aux prises le MAS au Raja et l’IRT à l’ASS.
Si les choses sont faites dans la poule I avec la qualification incontestée des deux ténors en l’occurrence l’IRT et l’ASS, la poule II après la qualification du WAC grâce notamment aux points-avérage (+1), la deuxième place pour le dernier carré sera une explication au sommet avec un parfum de revanche entre le MAS de Fès et le Raja de Casablanca.
A rappeler que les protagonistes se sont rencontrés en finale de la coupe du Trône, la victoire étant revenue aux Fassis. De ce fait, les Rajaouis ne sont pas prêts à oublier leur cuisante défaite à Rabat. Après avoir engrangé 23 pts au match aller du play-off, les Verts ont, en quelque sorte, compliqué les affaires du MAS qui doit impérativement battre le RCA par plus de 12 pts dans ce match capital.
L’on se rappelle, au match aller, le WAC a gagné par 14 pts contre ce même MAS et au match retour les Fassis ont gagné avec 19 pts d’écart. Quoi qu’il en soit les yeux de tous les adeptes seront braqués au rendez-vous dans la salle du 11 janvier pour le match de la dernière chance qui mettra aux prises ces deux ténors du basket national. Vu la valeur des effectifs des deux teams, il est très difficile de donner un pronostic puisque le Raja nous a toujours habitués à faire très bonne sensation à Fès et d’apporter des résultats positifs des canaris auteurs d’un beau palmarès.
Cependant, on peut donner un léger avantage au MAS compte tenu de son public.
De son côté, la salle couverte Badr de Tanger sera le théâtre de la partie mettant aux prises deux grandes équipes en l’occurrence l’IRT à l’ASS.
Pour rappel, les deux formations ont déjà arraché leur ticket de passage our le dernier carré. Toutefois, il reste à déterminer laquelle sera leader de sa poule. Ainsi le match de ce week-end va mettre face à face deux gros calibres qui se connaissent fort bien, affichant leur suprématie depuis belle lurette. Une explication qui sera d’ailleurs ouverte à tous les pronostics.
Les Tangerois qui n’avaient perdu à d’aller que par un seul point face à l’ASS vont tenter de faire mieux qu’au match retour surtout devant leur public.
A signaler que les matches du play-out vont également débuter ce weekend avec CMC - RSB et le KAC - HUSA pour le compte de la première journée aller.

Abdelmajid Bouslim

SENEGAL : EQUIPE NATIONALE FEMININE A' - Tournoi de Bamako : La consolation !

Les recalées de Madrid ont leurs biscuits. Pour avaler la pilule amère de l'échec d'entrée dans la «Cour des Grandes», la sélection des Locales va continuer son stage avec les entraîneurs des Espoirs-filles, Raoul Toupane (coach de l'Asfa, et Samba Niang (coach du Bopp) pour le tournoi amical de Bamako prévu du 29 au 2 juin prochain.

«Le reste du groupe va continuer à travailler avec Raoul Toupane et Samba Niang, dans l'optique d'un voyage imminent au Mali», annonce Moustapha Gaye, l'entraîneur des Lionnes. Le Sénégal est invité par le Mali dans un tournoi amical en vue des préparatifs des Jeux Olympique de Beijing. Pour rappel, les Maliennes, championne d'Afrique en titre, sont déjà qualifiées pour la Chine. Elles vont représenter l'Afrique en attendant que l'Angola et le Sénégal les rejoignent, si jamais ils passent le tournoi préolympique de Madrid. Outre les Lionnes, les Lions, aussi, vont prendre part au tournoi malien prévu du 29 au 2 juin à Bamako. L'Equipe masculine sera dirigée par Parfait Adjivon, coach du Duc.



La liste
Khady Mbaye (Bopp),
Adja Bienta Mbaye (Duc),
Fatou Bintou Thiam (Jaraaf),
Ndèye Astou Camara (Duc),
Ndèye Diané Guèye (Sibac),
Bana Diop (Sibac),
Yaram Bèye (JA),
Mariama Dabo (JA),
Fanta Lèye (Bopp),
Fatoumata Diango (Jaraaf),
Ndèye Astou Mbaye (Bopp),
Rokhaya Lô (Asfo),
Fatou Dieng (Slbc),
Fatou Mbaye (Duc),
Salimata Diagne (Sibac).

SENEGAL : Première édition du tournoi ‘'Gaïndé Classic '' à partir de mardi

La première édition d'un tournoi de basket Gaïndé Classic aura lieu du 27 au 29 mai, ont annoncé, jeudi, Amadou Gallo Fall, fondateur de Seed-Academy et manager des équipes nationales, et Alioune Badara Diagne, président de la Fédération sénégalaise de basket Alioune Badara Diagne en conférence de presse jeudi.
Ce tournoi, qui regroupera outre une sélection sénégalaise composée de joueurs locaux ainsi que deux équipes américaines, se jouera à Dakar, ont-ils déclaré lors d’une conférence de presse.

Le tournoi se déroulera à Dakar où le Sénégal rencontre l’équipe de South Methodist University (SMU) le 27 mai, et à Thiès où les poulains de Parfait Adjivon rencontrent le 29 l’équipe de Athletics in Action (AIA).

Le Gaïndé Classic, selon son promoteur Amadou Gallo Fal, ‘’se veut un évènement basket annuel qui permettra au basket sénégalais de s’opposer à d’autres basket’’. Il en sera ‘’à sa phase expérimentale avec cette première édition qui devra être pérennisé’’, a-t-il précisé.

En plus des matchs prévus pour la sélection nationale de joueurs locaux, le Gaïndé Classic se veut une occasion de ‘’développer les échanges en permettant également à des entraîneurs locaux d’échanger par le biais de cliniques avec des entraîneurs venus d’ailleurs’’, a expliqué Amadou Gallo Fall.

La Fédération sénégalaise de basket, principale bénéficiaire du Gaïndé Classic ‘’a adhéré entièrement à cet évènement’’, a déclaré son président Alioune Badara Diagne, alors que Ousseynou Ndiaga Diop patron technique du basket l’inscrit dans le cadre de l’érection d’une sélection nationale locale.

‘’Il nous faut valoriser notre potentiel local et ce tournoi est une opportunité de les mettre sur la rampe du haut niveau’, a déclaré le directeur technique national, estimant pouvoir profiter de cette première édition pour ‘’jeter les bases d’une équipe nationale locale’’ qui devrait constituer un vivier où puiser en cas de besoins pour la sélection A.

Le tournoi du Gaïndé Classic devait inclure la participation de l’équipe nationale du Cap-Vert en préparation pour le tournoi préolympique des garçons. Il se fera avec six équipes réparties en deux groupes. Le premier réunit une sélection sénégalaise garçons et deux équipes venues des Etats-Unis (SMU et AIA). Le second est composé des sélections scolaires et universitaires (Seed Academy, INSEPS et Université de Thiès).

22 mai 2008

ALGERIE : Coupe d'Algérie: L'ASPTT Oran en quête d'exploit

par F. B.
Place ce week-end aux quarts de finale de la coupe d'Algérie de basket-ball, avec à l'affiche, un certain WAB-CRBDB, deux spécialistes de l'épreuve.

Les regards seront donc braqués vers Staoueli, cadre de ce choc des titans et ce, en prenant en considération la stature des deux formations qui ont une histoire avec cette épreuve, le WAB compte sept trophées dans son palmarès, alors que le CRBDB court derrière sa première consécration après avoir échoué à trois reprises en finale. Toutefois, cette affiche ne devrait pas reléguer au second plan les autres rencontres de ce tour, à l'image de celle qui opposera le détenteur, le NBS, à la coriace formation de l'ASPTTA. A suivre également le comportement du cendrillon, la sympathique équipe de l'ASPTTO qui tentera de réaliser l'exploit face au WBAB. Les postiers oranais qui en découdront à Chlef avec les gars de Aïn Benian, partent toutefois avec un ascendant psychologique sur leurs vis-à-vis, qui n'ont pas encore digéré leur déception née de leur non participation à la phase play-off. Pour sa part, le MCA qui a dominé la première phase du championnat de l'élite ne compte pas s'arrêter en si bon chemin face à l'USMMH qui s'est qualifiée sur le fil à la phase play-off.

SENEGAL : Coupe Arc-en-ciel (Duc-Jaraaf), samedi : Une finale dans l’incertitude

La Ligue de Dakar est sur le qui-vive. Un voyage des trois pensionnaires du Duc convoquées chez les Lionnes pour le camp préparatoire de France, comptant pour le tournoi préolympique, repousserait la finale Arc-en-ciel, prévue samedi.

Dommages collatéraux ! La publication de la liste des 18 filles présélectionnées chez les Lionnes n’invite pas que du bonheur. La Ligue de Dakar, organisatrice de la finale Arc-en-ciel, fait partie du lot des déçus. Elle pourrait payer les pots cassés si le départ de l’Equipe Nationale au complet est maintenu pour ce soir ou demain (Ndlr : Les Lionnes devaient prendre l’avion hier soir, mais elles n’ont pas encore le visa). Sa finale serait alors renvoyée. Des couleurs sombres accumulent sur la finale prévue ce samedi à Marius Ndiaye. Le seul remède, la Fédération. Le mot de la tutelle cautionnant le retard du démarrage du stage de Lens, peut sauver la fête.

Juste après la publication de la liste de Tapha Gaye, le Dakar université club, qui a eu trois candidates admises dans l’étape de France, a saisi la Ligue et Fsbb pour un report de la finale si les autorités fédérales ne reportent pas le voyage des filles du Duc convoquées en Equipe nationale. Sabelle Diatta, Aminata Diop, Khady Diakhaté, trois éléments-clé du cinq majeur de Dame Diouf, l’entraîneur du Duc, sont la source de cette menace jugée mineure chez les responsables de la balle orange. Ce recours du Duc arrange également les affaires médinoises. Car, si les «Etudiantes» ont leur lot de défections, le Jaraaf, également, paierait un lourd tribut si le camp démarre demain. Son coach, Pape Amadou Coulibaly, l’adjoint de Tapha Gaye et l’ailière Ndagou Paye font partie intégrante de l’expédition française.

«Si la Fédération n’accède pas à la demande du Duc de reporter le voyage des filles, on ne va pas participer à la finale !» Cette déclaration tirée au forceps à un dirigeant du Duc causerait un sacré préjudice à la Ligue de Dakar ainsi qu’au parrain, les Cours Sainte Marie de Hann. Le Dakar universitaire club a introduit une requête auprès de la Ligue de Dakar, l’organisateur de la compétition et de la Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) pour demander un report de la finale ou celui du voyage des joueuses qualifiées en finale Arc-en-ciel.

Cependant, seule la Fédération peut décanter la situation. «La finale Arc-en-ciel est une fête du basket. Vu son envergure et sa place dans le calendrier, on devrait trouver des solutions», plaide le trésorier général de la Fsbb, Mamadou Ndiaye, un membre du Duc. D’autres convoquent la régularité et les moyens qui ont été dégagés par le parrain. Le Duc se fonde sur une jurisprudence qui veut que «si une équipe a trois joueuse, ou plus dans une Equipe nationale, la finale peut-être reportée. Cela n’a jamais posé de problème». Des informations confirmées par Alioune Badara Diagne, le président de la Fsbb : «Il y a une jurisprudence! Quand une équipe a trois joueurs ou plus, l’équipe peut demander le renvoi du mach. Là, c’est une coupe de la Ligue de Dakar, trois joueurs dans le schéma d’une équipe, ce qui pose problème.» Seulement, il n’y a pas lieu de se faire de la bile. Il est de notoriété publique que les premiers jours d’un regroupement, le groupe n’est jamais au complet. De plus, le coach des Lionnes a déjà révélé que quatre de ses filles ne seront disponibles qu’en début juin (Ndlr : voir Le Quotidien N° 1606). Ce qui réconforte Alioune Badara Diagne dans sa logique d’événement mineur. «La question peut être réglée. Ce n’est pas exclu que l’équipe soit maintenue jusqu’à samedi soir, d’ailleurs les filles n’ont pas encore de visas. Donc, il est presque sûr qu’on trouvera une solution. Cela ne va déranger personne, Il y a aucune menace», somme-t-il, pour faire taire les mauvaises langues.

En tous cas, Mountaga Barry, président de la Ligue de Dakar se la joue sereine. Il se cantonne dans les promesses fédérales. «On a un accord de principe de la Fédération pour que les filles jouent avant de partir.» Mais demain est un autre jour. L’avenir édifiera…

Boly BAH

SENEGAL : Les quotas imposés aux basketteurs étrangers en France est l’une des grandes difficultés qui se posent aux basketteurs sénégalais, a confié

Les quotas imposés aux basketteurs étrangers en France est l’une des grandes difficultés qui se posent aux basketteurs sénégalais, a confié à l’envoyé spécial de l’Aps, l’international Cheikh Thioune dont l’équipe, le Spo Rouen, est nouvellement promu en Pro A (élite française).

‘Sans le passeport français, il faudrait être un phénomène, un crack pour évoluer aussi bien en Pro B (2e division) qu’en Pro A (1ère division)’, a indiqué Cheikh Thioune, joueur formé au Sibac et qui a également porté les couleurs de la Jeanne d’Arc de Dakar pendant deux saisons.

Parlant du problème des quotas, Cheikh Thioune qui a rejoint Rouen cette saison 2007-08 rappelle que ‘les clubs de Pro B ont droit à un seul ressortissant des pays ayant signé la Convention de Cotonou, deux représentants américains et un autre Bosman (ce sont tous les basketteurs ayant un passeport européen)’.

‘En Pro A, c’est le même quota’, a-t-il dit ajoutant que ‘dans les divisions inférieures, c’est encore plus compliqué’. ‘Ils expliquent ces mesures par le souci de protéger le basket français’, commente-t-il soulignant que ‘c’est un véritable frein pour les basketteurs étrangers notamment sénégalais’.

L’entraîneur de Rouen, Michel Veyronnet a confirmé les propos de son joueur affirmant que ‘nous le suivons depuis cinq saisons mais il a fallu attendre cette saison pour le prendre parce qu’il n’avait pas de papiers français’. Cheikh Thioune a obtenu le passeport français depuis trois ans. Il sera la saison prochaine 2008-09 avec Malèye Ndoye de Dijon, le capitaine des Lions, les seuls basketteurs sénégalais à évoluer dans l’élite française.

Arrivé à 2000 comme espoir à Limoges, l’ancien joueur du Sibac a porté les maillots de Chatelleraut (National 2), Charleville Mézières (National 2, National 1 et Pro B), Evreux (Pro B 2006-07), Rouen (Pro B 2007-08). En plus des difficultés ressassées, l’ailier sénégalais qui a joué une seule Coupe d’Afrique des nations (Can) celle de 1999 en Angola, reconnaît avoir ‘eu des problèmes sur la discipline tactique’.

‘J’avais l’impression au début qu’on me mettait dans un carcan. Mais au fur et à mesure, il a fallu comprendre tout cela pour être au meilleur de son potentiel et aider son équipe’, a-t-il dit avant d’ajouter : ‘c’est une fierté de pouvoir dire que j’ai joué à tous les niveaux pour atteindre l’élite en France’.

‘Mon rêve de jouer dans l’élite du basket français est devenu réalité même si en compétiteur, je dois me mettre au niveau de ce qui se fait le mieux en France’, a-t-il ajouté.

ALGERIE : COUPE D’ALGÉRIE DE BASKET-BALL - Un certain WAB-CRBDB

Les quarts de finale de la Coupe d’Algérie de basket-ball seront dominés par l’affiche au sommet qui mettra aux prises, vendredi, à Staouéli, le WA Boufarik au CRB Dar el Beïda, deux grosses cylindrées de la discipline et habituées à jouer les premiers rôles dans cette populaire épreuve.
Ainsi, le WA Boufarik, qui compte 7 trophées à son palmarès dont le dernier remonte à 2002, aura, cette fois-ci, un redoutable adversaire qui court derrière son premier sacre en dépit des trois finales jouées jusque-là mais toutes perdues. Le CRBDB, vainqueur lundi en championnat du détenteur du trophée, partira favori devant une formation du Widad en pleine restructuration.
Le tenant du trophée, le NB Staouéli aura également une tâche difficile devant une coriace équipe de l’ASPTT Alger de Toufik Chabani, capable du meilleur comme du pire. Le MC Alger, qui détient le record absolu avec 9 sacres, devrait logiquement l’emporter devant l’USMM Hadjout qui vient de réaliser un grand exploit en battant le WAB à Boufarik, en championnat.
Les Mouloudéens invaincus depuis le début de la saison, ambitionnent d’obtenir un doublé comme ce fut le cas consécutivement de 2003 à 2006. Enfin, la 4e et dernière rencontre opposera le WB Aïn Bénian (Nat.1 A) à l’ASPTT Oran (Nat.1 B), une confrontation quelque peu déséquilibrée si l’on se réfère à la différence de palier. Toutefois, l’ASPTT Oran, qui jouera sans complexe, se targue d’avoir été lauréate en 1971, contrairement au WB Aïn Bénian, encore sous la déception de sa non-qualification à la phase play-off, arrachée in-extrémis par L’USMM Hadjout. Chez les dames, une véritable finale avant la lettre opposera les soeurs-ennemies du basket-ball féminin, l’OC Alger et l’ASPTT Alger.
Ces deux équipes ont disputé les trois dernières finales (2005, 2006, 2007) dont deux sont revenues aux Olympiennes, alors que l’ASPTT victorieuse en 2006, a compensé sa défaite en 2007 par le titre de champion. Un autre match aussi palpitant mettra aux prises, le MC Alger au NB Staouéli.
Les Mouloudéennes qui n’ont jamais gagné la Coupe d’Algérie devront passer l’obstacle du NBS avant de viser la victoire finale.