27 août 2008

SENEGAL : Finale play-off féminin retour, 16h à Saint-Louis : Championne en plein air

Par Boly BAH

Depuis cinq ans, le Saint-Louis basket club titille le sommet. Et aujourd’hui, l’équipe a une bonne occasion de concrétiser ses bonnes performances. Le Slbc est donc à quarante minutes d’un premier sacre. De l’histoire.
A Joseph Gaye, la bande à Ndèye Sène accueille le Jaraaf, vainqueur de 9 points lors de la finale aller. Aziz Bao, le coach saint-louisien a lancé l’offensive : «L’écart, c’est rien !» Mais faudrait-il qu’il stabilise sa défense et mise sur la concentration en attaque.
Cet après-midi, elles seront face à un obstacle qui se nomme Jaraaf et dont la jeune équipe a été moulée par les mains expertes du doyen Pape Amadou Coulibaly, en phase d’atteindre le summum de la reconstitution «verte». Son objectif saisonnier. Le Médinois qui n’a plus rien à perdre et se porte comme un charme dans ses habits d’outsider, a des alliés sûrs. Son adversaire du jour, le Slbc souffre d’absences. Des joueuses clés de son dispositif de départ manquent à l’appel. Sa meneuse internationale, Néné Diamé a emprunté le chemin de l’émigration et sa sœur Awa souffre du pied. Toutefois, Saint-Louis compte sur Ndèye Sène, sa tireuse d’élite. Elle dit : «Nous préparons cette finale comme tous nos matches. Et la seule différence, c’est que nous sommes en fin de saison et c’est difficile. En fin de saison, il y a la fatigue.» N’empêche, elle reste positive. Même l’écart de l’aller (52-43) ne l’ébranle pas, elle garde le cap. Optimiste : «Face à la Jeanne d’Arc, on était largement mené au score mais nous sommes revenues. Et puis, nous avons l’avantage du terrain, nous jouons à domicile !»
Le Jaraaf dont le coach à plusieurs tours dans son sac, travaille son mental. D’ailleurs, pour chasser toute euphorie d’avant Joseph Gaye, Coulibaly prévient ses joueuses :«9 points, ce n’est pas conséquent, nous allons trouver des stratégies pour changer nos erreurs, en faisant des retouches par rapport au retour.»