31 mai 2008

MAROC : Contre vents et marées, le MAS en demi-finale du championnat de basket-ball)

Impossible n’est pas fassi !
Le MAS de Fès a réussi un incroyable renversement de vapeur en se qualifiant aux demi-finales du championnat de basket, clouant le bec à tous ceux qui complotaient dans les coulisses afin d’écarter les Fassis de la course au titre, pour soi disant favoriser les Slaouis et faire passer les deux clubs casablancais aux demi-finales.

En effet, après leur magnifique parcours en championnat arabe des clubs champions (un parcours passé sous silence par une bonne partie de sa presse nationale alors que le MAS est passé au second tour, a tenu la dragée haute à des clubs renforcés par des joueurs américains et serbes, et a passé 23 points à l’équipe de Jeddah), la fédération avait jugé opportun de faire jouer le MAS quatre jours après son retour de Jordanie. La rencontre était prévue le samedi, la fédération l’a fait jouer le vendredi soir alors que le MAS réclamait un report jusqu’au mercredi d’après, visiblement fatigués, les Fassis perdront par 23 points alors qu’ils auraient dû en prendre 40 ou 50 points, s’ils étaient devant une équipe de qualité.

Le jeune et inexpérimenté reporter d’Arriyadia parlait déjà de l’élimination du MAS alors que Hassan Alaoui tentait tant bien que mal de lui faire comprendre qu’à Fès tout était encore possible. Les données du match étaient claires : après avoir passé 20 points au WAC, le MAS se devait de gagner face au Raja par un écart de 13 points pour espérer défendre son titre de champion au dernier carré.

Après une première mi-temps catastrophique perdue par 40 à 33, où le MAS a fait passer à ses milliers de fans des sueurs froides les plus désespérantes, ce qui devait arriver arriva. Le troisième quart-temps sera gagné 55 à 51 et la remontée continuera jusqu’à 87 à 67 : soit 20 points d’écart et 54 points inscrits en seconde période contre 27 seulement pour le Raja. Une véritable leçon pour les Casablancais qui apprendront à leurs dépens qu’un match se joue jusqu’à la dernière seconde. Chapeau à la bande à Naït Ouali.
Hafid FASSI FIHRI