31 décembre 2007

ANGOLA : Un nouvel entraîneur dans 1º de Agosto

L`entraîneur portugais Luís Magalhães pourra assumer la commande de l`équipe sénior masculine de basket-ball de 1º de Agosto en 2008, a appris l`Angop de source officielle.

Dans son édition de lundi, le "jornal dos Desportos (DP) écrit que le nouvel entraîneur arriverait le 03 janvier pour signer un contrat dont la durée n`a pas été révélée.

Le même journal, citant le journal portugais "Record", indique que Luís Magalhães a renoncé au poste d`entraîneur principal de "Ovarense", disant que son avenir dépendait de l`Angola.

Si cette information se confirmait, le Portugais remplacera l`Angolais Jaime Covilhã, qui devra aller en formation au Brésil.

Âgé de 45 ans, Luís Magalhães a entraîné l`Ovarence durant une année et demi et a remporté plusieurs titres.

1º de Agosto envisage de reconquérir le statut de l`équipe gagnante dans la période 1999/2005, lorsqu`elle remportait toutes les compétions.

L`hégemonie lui a été retirée par Petro de Luanda, vainqueur du championnat nationale dans les époques 2006 et 2007 et la coupe d`Afrique des clubs, édition 2006, mais la prétention de la formation des "militaires" parait tenir avec la reconquête cette année de la coupe d`Afrique .

TUNISIE : Le CSC fait sensation

Les Cheminots ont surpris un leader dans une journée mouvementée

Nous avons dit une journée calme, mais rien de tout cela. Pour une fois, le championnat a offert des matches équilibrés et où les «petits» ont fait plus que gêner les «grands». Ils les ont surpris et ont fait que la journée soit, comme par enchantement, mouvementée. Deux coups gagnants et honnêtement inattendus. Le CSC qui surclasse EZS et l’ESR qui domine l’USMonastir. La victoire des Cheminots est un véritable exploit digne de respect. Malgré les 9 points qui séparaient les deux clubs, rien de cela n’a dissuadé le CSC qui s’est surpassé et a obligé EZS à disputer les prolongations avant d’arracher la victoire finale. Face à une EZS mal inspirée en attaque, le CSC a mené au score dans les trois premières périodes. EZS est revenue à la charge par la suite, mais le CSC parvient à égaliser vers la fin. Malgré la sortie de Trabelsi, Kassous et Halim Nefzi pour 5 fautes totalisées, le CSC a pu gagner. C’est tout à son honneur. «C’est une surprise et un véritable exploit quand on connaît la valeur d’EZS. Nous y avons cru et su que EZS était encore sur le coup de sa défaite face au CA. Il fallait bloquer le jeu offensif zahrois et être agressif sur les pointeurs. Nous étions regroupés dans notre zone pour empêcher les débordements d’EZS. Nous avons usé de tous nos atouts, nous confie Mounir Nefzi, entraîneur du CSC. L’effet d’une victoire pareille ? M. Nefzi enchaîne : «C’est une victoire qui nous donne beaucoup de confiance en nos moyens. Sans avoir le vertige de la gloire, je peux dire que nous gardons les pieds sur terre. Nous savons que nous allons jouer le play-ou!t. Une victoire pareille nous rassure». Hamza Selimène, Faouzi Trabelsi et Halim Nefzi peuvent être fiers de ce coup. Dans le camp zahrois, c’est une défaite qui fait mal.

Où va l’USM ?

L’équipe, déjà mal à l’aise ces derniers temps, s’est fait piéger par une ESRadès qui tient à l’espoir minime de passer au play-off. C’est une victoire qui permet à l’ESRadès de se placer seule à la 7e place après la défaite de la DSG. Au moins, elle garantit à son détenteur le point du bonus lors du play-out. Pour l’USM et malgré la présence des cadres, l’équipe a calé. Quelle incidence alors ? On parle déjà du départ de Faouzi Madhi, l’entraîneur de l’équipe, après un bail qui n’aura duré que 16 journées. Le calendrier n’est pas clément pour l’USM qui jouera face au CA, à la DSG, au SN, à l’ESS, au CAB et EZS. Méfiance ! A l’issue de cette frénétique journée, le trio composé du CA, du SN et de l’ESS s’empare de la tête du classement.
R. EL HERGUEM

Résultats

DSGrombalia-ESSahel : 58-67
CSCheminots-Ezzahra : 83-81 (75-75
après le temps réglementaire)
CAfricain-CABizertin : 74-64
SNabeulien-ASHammamet : 106-59
ASMarsa-JSKairouan : 71-77
ESRadès-USMonastir : 82-68

Classement

Pts J G P
1) S.Nabeulien 29 16 13 3
–) ESSahel 29 16 13 3
–) CAfricain 29 16 13 3
4) Ezzahra 28 16 12 4
–) JSKairouan 28 16 12 4
6) USMonastir 27 16 11 5
7) ESRadès 23 16 7 9
8) DSGrombalia 22 16 6 10
9) CSCheminots 20 16 4 12
10) CABizertin 19 16 3 13
11) ASMarsa 17 16 1 15
–) ASHammamet 17 16 1 15

30 décembre 2007

SENEGAL : Mandickou Diop : Le Ndiambour risque de retourner en D2 à défaut de moyens

Les équipes masculine et féminine de basket-ball de l'ASAC Ndiambour qui viennent d'accéder en première division ont de fortes chances de retourner au palier inférieur "si leurs conditions d'existence ne sont pas améliorées", avertit le technicien Mandickou Diop.
"Les garçons avaient rejoint la deuxième division, il y a deux ans par manque criard de moyens financiers et j'avais, en son temps, dénoncé que la section de basket soit considérée comme le parent pauvre avec une enveloppe annuelle avoisinant difficilement les 500.000 francs", a relevé l'entraîneur de basket.

"Et j'ose répéter aujourd'hui que si rien n'est fait pour améliorer la situation, les garçons mais surtout les filles qui vont découvrir pour la première fois la DI vont faire pâle figure et retourner à la case départ", a martelé M. Diop.

Encore plus intransigeant, M. Diop a relevé que "le basket et les basketteurs sont fatigués de toujours courir derrière des gens pour de modiques sommes de 100.000 à 200.000 francs. Si la direction du club pluridisciplinaire est incapable de nous prendre correctement en charge alors qu'elle nous libère et le basket volera de ses propres ailes".

Ce cri du coeur lancé au cours d'une fête organisée à l'intention des filles qui viennent d'accéder en première division a été diversement accueilli par les intervenants.

"Ecouter certaines réflexions revient à gâcher la fête, identifions les fauteurs de troubles et avançons tranquillement avec l'esprit de sacrifice pour les causes du Ndiambour qui nous a toujours habités", a répliqué le président du club, Boubacar Gaye.

"Nous avons toujours cogité et continuerons de le faire dans les différentes instances du club pour améliorer les conditions d'existence dans l'équipe", a soutenu M. Gaye, soulignant qu'il ne lui appartient pas "de prendre la responsabilité historique de disloquer le club".

"Nous nous battrons pour mettre mieux et plus pour le club. Mais si certains croient que le problème du Ndiambour c'est son actuel président alors il faut le débarquer et amener d'autres dirigeants", a dit M. Gaye qui a souligné qu'il travaille "uniquement par amour pour sa ville".

"Les gens doivent arrêter de nous distraire et penser plutôt à rendre opérationnelles les deux équipes avant l'entame du championnat le 15 janvier prochain", a soutenu M. Gaye disant son penchant pour la fusion des équipes du Ndiambour et de l'Union sportive lougatoise (USL).

Pour sa part, le président de la ligue régionale de basket, Abou Sy, a dit comprendre le cri du coeur de Mandickou Diop et souhaité que "des moyens conséquents suivent les performances réussies afin d'aider les basketteurs à se maintenir en première division".


Le président de la section de basket-ball du Ndiambour et vice-président de la fédération, Mouhamed Sy a salué "la performance" de ses protégés qui sont revenus après un an de purgatoire (les garçons) et pour la première fois de leur histoire (les filles), en insistant sur l'urgence de consolider le groupe pour durer en première division.

Au cours de cette fête de famille, quatre joueuses venues de Saint-Louis pour renforcer les filles du Ndiambour ont été présentées et une décision prise de faire parrainer chaque basketteuse par une bonne volonté qui doit lui acheter une paire de chaussures avant le 5 janvier prochain.


Samedi 29 Décembre 2007
Amadou Lamine NDIAYE

MAROC : 1ère phase, édition 2007-2008 - Des équipes et des chiffres

FUS

Année de transition est maître-mot du staff technique que coiffe l’ex-vedette du club Mallé Sénéga, mais le club de la capitale administrative, reste par excellence l’une des pierres angulaires du championnat national, les observateurs voient mal un play-off se jouer sans les fussistes. Avec l’arrivée d’une nouvelle équipe dirigeante, il y a cette soif de construire une équipe capable de faire chanter à nouveau les cœurs, comme à la belle époque celle des Belgnaoui, Laghrissi, Houaria, Dinia, El Yamani, Cherradi, Ben Adada, Hasnaoui, El Oufir, tels sont les leitmotivs. Le défi est le maître-mot pour la nouvelle génération qu’incarne les Boukhar, El Mehdi, El Mandali, Soufiane, Achraf, sous la conduite de l’international Mouak.

Le club FUS est l’un des rares clubs du championnat qui n’a pas connu la folie des transferts. Avec un budget tout juste, le FUS garde tout de même ses ambitions à la hauteur de sa réputation. Une place dans le top 6 reste l’objectif n° 1.

La moyenne sur les neuf rencontres

Fautes : 188 (21). Rebonds : 213 (24) ; LF 138/222 (62%) T2 pts : 150/282/(53%). T3 pts 51/148 (34%). Score 65,70 par rencontre.

Meilleur réalisateur de l’équipe : Marius Assoumou 174 pts une moyenne de 19,33 par rencontre.

KAC

On peut avoir le petit budget du championnat, mais on ne peut pas s’empêcher d’avoir les ambitions des grands. C’est le moins que l’on puisse dire pour le club de la rive du Sebou, depuis l’équipe des Chamama, Ben Saïd, feu Zeroual, hammouch, Seyad, le basket reste une passion avant tout. Du cœur de la volonté, le KAC sur son passage a fait bien des victimes, cette saison Zouita (blessé) manque au groupe. Et les recrues Ba Pape Bouha et Lo Mambay (21/589) assurent l’équilibre dans le jeu intérieur, mais reste insuffisant pour pouvoir inquiéter les gros bras du championnat. Le retour s’annonce très dur, surtout après le départ de Mambay vers la Croatie. Le mot d’ordre : Eviter la descente automatique et pour la suite on verra.

La moyenne sur les neuf rencontres

Fautes : 233 (26). Rebonds : 265(29) 265(29) LF : 12/221(55M). T2pts (180/337)(53%). T3pts 36/151 (34%). Score 65,40 par rencontre

Meilleur réalisateur de l’équipe

Lo Mambay 127 pts une moyenne de 14 pts par rencontre.

TSC

Voilà une équipe qui nous a toujours habitués à jouer un rôle prépondérant dans le championnat national. Avec 7 défaites sur 9, le club de la banlieue de la métropole économique inquiète de plus en plus, pourtant ce ne sont pas les bons bras qui manquent à l’équipe. Alors que se passe réellement au sein du groupe du coach M’Jahed ? Est-ce le cœur n’y est plus, ou c’est une question de budget. Autant de question qui se pose. Ce qui est sûr pour la deuxième phase avec 4 sorties (MET, ASS, l’IRT et le MAS) en plus des derbies (RCA et WAC). La vie n’est pas rose.

La moyenne sur les neuf rencontres

Fautes : 189(21) rebonds : 203 (22,55). LF : 108/185/(58%). T2pts 15/312(48%). T3pts 62/244(40%). Score 66,22.

Meilleur réalisateur de l’équipe Gaye Malamine 104 points une moyenne de 11,55 par rencontre

CMC

Le retour du cercle municipal de Casablanca à la cour des grands, et ce après une absence de vingt saisons, a été salué en grande pompe par les amateurs de la grosse balle orange, le club casablancais fait partie du patrimoine du basket-ball national, sa première sortie face à l’IRT a laissé entrevoir de belles promesses pour la suite de la compétition, mais voilà que l’équipe croupie dans les mauvais résultats, suivi par la démission du coach Azhari Bouchaïb. Il a fallu l’arrivée de l’ex-coach du FUS Yatribi Rachid pour voir les municipaux se séparer de la lanterne rouge, mais le danger les guette toujours. Le défi est grand, nul ne compte emprunter l’ascenseur.

La moyenne sur les neuf matches Fautes : 206 (23). Rebonds : 193 (21). LF : 127/221 (57%). T2 pts 186/416 (45%). T3 pts 35/154 (23%). Score 67,10 par rencontre.

Meilleur réalisateur de l’équipe Asoua Valence 134 pts une moyenne de 15 pts par rencontre.

MET

Ça fait longtemps que la Maison d’Enfants de Tan-Tan avait des ambitions pour venir tester ses capacités à la cour des grands. Mais entre l’anti-chambre et l’élite, il y a le métier et l’expérience, le basket-ball ne s’apprend pas dans les livres mais par le nombre de matches que vient l’expérience.

Sans victoires, les sociétaires de la Maison d’Enfants lors des matches retour ont besoin d’un vrai plus du côté du mental, la saison dernière le MET affichait une mine sereine. Une nouvelle redéfinition des rôles sur l’aire du jeu par Hassan Ben Khaddouj est de mise, autrement dit, il faut préparer le retour, et ça serait vraiment dommage pour le Sud en particulier.

La moyenne sur les neuf matches

Fautes : 167 (19). Rebonds : 230 (25). LF : 89/156 (57%). T2 pts 130/288 (45%). T3 pts 42/148 (28%).

Meilleur réalisateur de l’équipe Niang Harouna

117 pts une moyenne de 13 pts par rencontre

Statistiques générales de la phase « aller » et moyenne par journée

Fautes : 1917 (42,60)

Rebonds def & off : 2541 (56)

Pertes de balles :1894 (42)

L.F : 1281/2108 (60%)

Tirs à deux points : 1654/3239 (50%)

Tirs à trois points : 543/1803 (30%)

L’équipe type

Michael (WAC), Khalfi (IRT), Papis (IRT), Zakaria (ASS), Bassim (MAS), Ibou (WAC), Alpha (MAS), Kajjaj (IRT), Marius (FUS), M’Saâdia (RCA), H’jira (MAS), Frouga (WAC)

Coach : Ghissassi Driss (WAC)

La phalange nationale

Khalfi (IRT), Bassim (MAS), Zakaria (ASS), Kajjaj (IRT), Frouga (WAC) Coach : Aït Ou Ali (MAS)

La phalange étrangère

Michael (WAC), Papis (IRT), Ibou Sarr (WAC), Sow (ASS), Alpha (MAS) Coach : Ouriachi Naoufel (FUS)

Le trio n° 1 des arbitres

Ben Naghmouch Abdenacer (Nord-Est), Ziad Med (Gharb), Ben Chérif (Centre).
Saïd Ben Cherki

29 décembre 2007

SENEGAL : Les 72 heures de basket de Saint-louis ont démarré

La ligue de basket de Saint-Louis organise depuis le 27 décembre 07, les 72 heures de basket-ball de Saint-Louis qui s'acheveront le 29 décembre.
Le tournoi qui a lieu au stadium Joseph Gaye de la ville du nord, concerne deux catégories de basketteurs, les seniors garçons et les cadets et cadettes, précise le communiqué reçu de la Ligue de Saint-Louis.
Les compétitions réservées aux adultes regroupent quatre clubs dans le cadre d'un tournoi dénommé "Tournoi de l'axe nord" : le Saint-Louis basket club, l'Université Gaston Berger, l'Us Louga et le Ndiambour de Louga.
Chez les petites catégories, le tournoi dénommé "Phases régionales cadets et cadettes mettra aux prises "des sélections venues de Saint-Louis, de Dagana, de Podor, de Ndioum et de la Mauritanie" ajoute le communiqué qui précise que les 72 heures du basket sont organisées sous le haut patronage du Conseil régional de Saint-Louis.


Samedi 29 Décembre 2007
Amadou Lamine NDIAYE

MAROC : Le TSC en danger à Tan-Tan

La deuxième phase du championnat reprend avec des rencontres très prometteuses à l'instar du match WAC-ASS et FUS-RCA. Le leader reçoit le CMC et le KAC se déplace à Fès. La MET, toujours sans victoire, reçoit le Tihad qui se doit de gagner pour essayer de gagner quelques places au classement général.

Le CMC, le KAC et le TSC, se déplacent respectivement chez l'IRT, le MAS et la MET. L'équipe du WAC, qui avait enregistré sa première victoire lors de la première journée du championnat chez l'ASS sur le score de 72 points à 82, attend de pied ferme la formation de Salé. Jouant à domicile devant son public et forte de sa nouvelle recrue, la formation wydadie fera le nécessaire pour engranger les deux points de la victoire et rester ainsi au coude à coude avec celle de l'IRT. L'équipe de l'ASS, qui rend deux points au WAC, n'a pas droit à l'erreur si elle veut rester au contact avec le groupe de tête du classement général.

Une défaite aujourd'hui face aux Rouges doublée d'une victoire du RCA reléguerait l'ASS à la cinquième place du classement. L'IRT, qui n'a gagné qu'un petit point sur le score de 74 points à 75 devant le CMC au match aller, ne laissera pas passer ce match pour confirmer sa supériorité. Il est vrai que l'IRT tourne avec le plus gros budget du championnat et ne lésine sur aucune dépense pour préparer un environnement propice pour ses joueurs. L'engagement de ses derniers et de toute l'équipe des encadreurs techniques et administratifs fait que les résultats sont là. Pourvu que ça dure !
Le CMC qui aura fait mieux que la MET et aussi bien que le KAC et le TSC, plus anciens que lui en première division, n'a pas la prétention de battre le leader chez lui, bien qu'un accident soit vite arrivé.

Rachid Yatribi et ses protégés auront à gagner d'autres rencontres pour assurer leur maintien en première division. Le MAS reçoit dans son antre l'équipe du KAC. Il l'avait battue à l'aller sur le score de 54 points à 68. A domicile, il se fera plaisir tout en assurant la victoire pour se hisser plus haut dans la hiérarchie du classement. Les joueurs du KAC, plus accrocheurs, ne se laisseront pas faire devant une équipe qui les avait souvent battus.
Les matches de la phase retour seront très difficiles pour le FUS. En recevant le RCA, les amis de Mohamed Mouak ne sont pas assurés de gagner la partie bien qu'ils n'aient perdu au match aller que par deux petits points d'écart au score 61 points à 59.

Le FUS traverse actuellement une crise causée en partie par le départ de joueurs clés qui se sont avérés difficilement remplaçables. Les joueurs Ait Belhaj ou Takouri ne sont plus au top de leur rendement. Cela engendre moult problèmes pour le staff technique du club qui doit leur trouver des remplaçants au pied levé. Le départ de Alaoui pour l'ASS n'a pas arrangé les choses. Le coach Uriachi est tenu de faire avec. Le Tihad Sportif de Casablanca se rend à Tan-Tan pour rencontrer la MET. Youssef Mjahed et ses joueurs sont conscients de l'importance de cette rencontre et feront tout pour éviter une défaite qui les reléguerait plus bas dans la hiérarchie du classement général. Espérons que les regrettables événements intervenus entre certains joueurs et les responsables de la MET n'auront pas affecté, outre mesure, l'ambiance de l'équipe qui aspire à se sortir d'une situation on ne peut plus catastrophique.

ALGERIE : Le NAHD tombe à Staouéli

Le Nasr d’Hussein-Dey n’a pu passer l’écueil du champion d’Algérie en titre, le NB Staouéli devant lequel il a subi sa 1ère défaite de la saison, lors de la 8e journée du championnat national de basket-ball disputée dans sa totalité jeudi.

Les jeunes d’Ennasria ont tout de même tenu la dragée haute en ne s’inclinant que par trois points d’écart (82-79), devant une équipe du NBS qui revient progressivement vers le haut du tableau après un passage à vide subi en début de saison. C’est le même constat pour le WA Boufarik qui partage avec le NBS la 5e place à deux longueurs du duo de tête Hadjout battu à Batna. Le WAB l’a emporté facilement devant le CRB Témouchent (68-41) confirmant ainsi son net redressement amorcé lundi face à l’ASPTT Alger. Les craintes de Hadjout se sont confirmées en s’inclinant devant le promu l’O. Batna par douze points d’écart (79-67), une victoire qui place les Batnéens dans une excellente position en attendant de jouer ses deux matches en retard (M’Sila et Annaba). C’est le MC Alger qui a disposé facilement du CRM Birkhadem (87-43) et qui reste la seule équipe invaincue de la Nationale. En principe, les camarades de Zerdani sont les virtuels leaders du championnat s’ils gagnent leur match en retard face au CRB Témouchent. Le CRB Dar Beida et l’ASPTT Alger, ont consolidé leur position dans le peloton de tête en battant respectivement Annaba (90-45) et M’Sila (85-62). Le WB Ain-Bénian a obtenu jeudi la seule victoire à l’extérieur lors de cette 8e journée aux dépens du NA Rouiba qui reste à la dernière place en compagnie de Birkhadem, Annaba et Témouchent. Ces deux derniers disposent d’un match en retard.
M. A.

Résultats
NA Rouiba – WB Aïn-Bénian 57-64
WA Boufarik – CRB Témouchent 68-41
ASPTT Alger – JSB M’Sila 85-62
MC Alger – CRM Birkhadem 87-43
NB Staouéli – NA Hussein-Dey 82-79
CRB Dar-Beïda – AU Annaba 90-45
O.Batna – USMM Hadjout 79-67

TUNISIE : Calme à l’horizon

Pas de grosses explications en vue. Les jeux sont faits pour la qualification au play-off…

Le quatuor de tête du championnat (EZS, CA, SN et ESS) peut être sûr officiellement de sa qualification au play-off si les équipes gagnent leurs matches et que l’ESR et la DSG, 7e au classement, perdent le leur. L’écart serait ainsi de 7 points à 6e journées de la fin de la 1ère phase. Une chose est presque sûre : les jeux sont faits depuis l’aller. On savait, en effet, que les six premiers du classement n’avaient pas d’écueils sérieux sur leur route vers le play-off. Pour une fois, l’écart est insurmontable entre les favoris et les mal classés. En d’autres termes, le championnat a perdu de son équilibre et de son attrait. On avait l’habitude, par exemple, de voir la DSGrombalia et l’ESRadès disputer à fond le passage au play-off. Ce n’est plus le cas de ces deux outsiders qui ne sont plus aussi tenaces, réguliers et ambitieux qu’auparavant. Plus plat que ça… c’est que les matches se sont transformés par la force des choses, en répétitions d’avant play-off et play-out. Des joueurs reviennent de blessure (Braâ de l’ESS), d’autres signent en retard, ou des étrangers qu’on lance et qui affichent un rendement faible: autant de symptômes qui prouvent que cette première phase ne peut pas tout révéler sur l’état de santé des clubs. Pis encore: on parle du départ imminent de plus d’un entraîneur pour résultats peu probants ou même pour des raisons financières (salaires élevés). On verra plus clair lors des deux prochaines phases du championnat.
Si la JSKairouan, le SNabeulien ou Ezzahra ont la cote et partent pour ramasser deux points, l’ESS qui se déplace à Grombalia doit se méfier de la DSG. Les chances de victoire penchent pour l’Etoile qui a récupéré ses blessés et qui peut compter désormais sur un effectif équilibré entre les postes intérieurs et extérieurs. Mais cette Etoile, qui marche au diesel et qui n’a pas encore atteint la grande vitesse, n’est pas à l’abri d’une réaction de la DSG qui veut effectuer un nouveau départ et oublier les déboires du début de la saison. Grombalia reste sur deux victoires consécutives et fera tout pour surprendre l’ESS. Attendons donc un match enflammé qui se disputera dans une salle de Grombalia à guichets fermés.
R.E.H.
Le programme :

Nabeul
18h00 : SNabeulien-ASHammamet (Beltaïefa-Laroui)
Grombalia
18h00 : DSGrombalia-ESSahel (Dardour-Jelassi)
Radès
18h30 : ESRadès-USMonastir (Bedday-Ghemissou)
Gorjani
18h00 : CAfricain-CABizertin (Ksontini-Aloulou)
Mégrine Chahed
18h00 : CSCheminots-Ezzahra (Knani-Ben Mahmoud)
La Marsa
18h00 : ASMarsa-JSKairouan (Maâlel-Mzali).

28 décembre 2007

ANGOLA : Primeiro de Agosto consolide son leadership au championnat provincial

L`équipe sénior masculine de basket-ball Primeiro de Agosto a battu jeudi à Luanda, Inter Clube, 101-87, en match comptant pour la 14è journée du championnat provincial, consolidant ainsi le leadership de l`épreuve avec 28 points.

Armindo Chipongue, d`Interclub, a été le meilleur marqueur du match avec 29 points, suivi d`Olympio Cipriano de Primeiro de Agosto, avec 17 points.

Dans un autre match, Petro de Luanda a difficilement gagné l`Université Lusíada d`Angola, 51-55.

Petro de Luanda occupe la deuxième position de l`épreuve avec 26 points. La 15ème journée du championnat sera disputée samedi avec le match Petro-Primeiro de Agosto. Les "militaires" détiennent le titre provincial.

27 décembre 2007

SENEGAL : L’Axe Nord en tournoi à Saint-Louis

C’est ce jeudi que démarre le tournoi de l’Axe Nord. Cette compétition, initiée par la ligue de basketball de Saint-Louis, s’étalera sur trois jours et permettra aux équipes de Saint-Louis et de Louga, qui évoluent en première division, de se jauger, avant d’attaquer le championnat national prévu en janvier.

Prévu du 27 au 29 décembre, le tournoi de l’Axe Nord s’inscrit parmi les objectifs de la ligue de Saint-Louis de préparer ses équipes afin de leur permettre d’avoir quelques matches dans les jambes avant le démarrage du championnat d’élite. "Ce tournoi dénommé tournoi de l’Axe Nord va permettre à nos équipes d’avoir au minimum trois matches pendant trois jours", a indiqué le président de la ligue, Mansour Diagne. Ainsi, pendant trois jours, le SLBC et l’UGB en garçons, vont se frotter au Ndiambour et à l’Union sportive de Louga. Ceci entre dans le cadre du renforcement des liens et la collaboration qui a toujours existé en les ligues de Saint -Louis et de Louga. "Il est très difficile pour les équipes des régions d’avoir des sparring-partners. C’est pour cela que nous avons initié ce tournoi et c’est dans le cadre du raffermissement de ces liens qu’on a associé la Ligue de Louga qui compte aussi deux équipes qui évoluent en première division en garçons", a-t-il ajouté.

Pour ce tournoi, des trophées sont prévus, mais aussi du matériel de basket. "Nous profitons de ce genres de tournoi pour doter les équipes de la Vallée de matériel leur permettant une fois de retour dans leur différentes localité, de continuer de travailler", a-t-il précisé. En effet, en marge de ce tournoi, se disputeront les phases régionales de la ligue de Saint-Louis qui regroupe les équipes de Dagana, Podor, Ndioum et Saint-Louis. Ce tournoi qui ce jouera également en trois jours et permettra à la ligue de clôturer la saison 2006-2007

Samba Oumar Fall

NIGER : Le championnat national annulé !

Prévue du 23 au 27 décembre 2007 à Zinder, la 15è édition du championnat national Seniors (Dames et Messieurs) de basket-ball a été annulé par le bureau fédéral de la fédération nigérienne de basket-ball (Fénibasket). L’annonce qui a fait l’effet d’une bombe chez les pratiquants, dirigeants, techniciens et passionnés de la balle au panier, a été faite, le week-end dernier, par le secrétaire général de cette instance. Dans une interview exclusive au «Républicain», le Lieutenant des douanes Saley Amadou Djingarey évoque les vraies raisons de cette annulation. Manque de moyens financiers et logistiques, démission de l’Etat, confusion dans le choix des représentants de certaines régions…, la Fénibasket boucle l’année 2007 dans la douleur et le désespoir.

Le Républicain : La Fénibasket a an-nulé à la dernière minute la 15è édition du championnat national alors que pratiquement la ville de Zinder était prête à l’accueillir. Qu’est-ce qui a motivé votre décision ?

Saley Amadou Djingarey : Cette dé-cision a été prise depuis le mercredi 19 décembre dernier par le bureau fédéral. Malheureusement, cette annulation est due à un certain nombre de constats. D’abord sur la qualification des équipes régionales. Aucune ligue ne nous a fait parvenir la liste des clubs qui doivent les représenter jusqu’à la date butoir fixée au 10 décembre dernier. En outre, les ligues de Niamey et Maradi nous ont com-muniqué leurs listes après le 10 décem-bre. Mais je vous assure que ces listes de Niamey et Maradi ont fait l’objet de nombreuses contestations (NDLR : les titres de champions des clubs suivants contestés : Pour Niamey, en Dames AS BIA et AS Buropa et en Messieurs ASAF et AS Buropa, et pour Maradi l’AS Garkwa et AS OLGA en Dames et Messieurs) puisqu’il n’y a pas eu d’éliminatoires dans ces régions. Conformément à l’article 9 de nos nouveaux textes, nous avons éla-boré un chronogramme de régularisation des clubs. Le constat, c’est que la plupart des clubs pressentis pour être à Zinder pour le championnat national ne sont pas en règle par rapport à nos dispositions. Nous ne pouvons donc pas aligner des clubs que nous jugeons irrégu-liers et non conformes.

En outre, la plupart des régions nous ont fait comprendre qu’elles ne disposent d’aucun moyen de transport pour effectuer le déplacement sur Zinder. Il ne sert à rien d’organiser un tel événe-ment avec trois ou quatre régions.

En clair, il y a une sorte d’imprépara-tion. Mais l’Etat peut vous venir en aide du point de vue de la logistique et des finances. Le ministère des Sports fait-il la sourde oreille face à vos difficultés ?

Effectivement, il n’y a pas de subvention provenant du ministère. C’est pourquoi, dès octobre dernier, nous avons approché une société de la place qui nous a fait une promesse ferme, sentant que l’appui du ministère est incertain. Malheureusement, au dernier moment, la société en question nous a fait comprendre qu’elle n’est pas en mesure de nous accompagner. Elle nous a fait croire que c’est la fin de l’année, et il est difficile qu’elle honore ses engagements. C’est donc tous ces facteurs qui sont à l’origine de ce blocage.

La Fénibasket a mobilisé des moyens dont je tairais le montant, qui ne nous a pas permis de couvrir nos dépenses.

Il semble que le budget dont vous taisez le montant s’élève à près de trois millions FCFA ?

Le budget que nous a envoyé la ligue de Zinder tourne autour de 3.495.000FCFA. Ce n’est donc pas le budget global de la compétition puisqu’il y a d’autres rubriques qui ne sont pas directement gérées par le comité régional de Zinder. La Fédération a élaboré un budget de six millions FCFA que nous n’avons pas pu mobiliser malheureusement. Même les 3.495.000 FCFA que Zinder a demandé n’ont pas été rassemblés. Donc, nous n’allons pas prendre le risque d’organiser ce championnat pour ensuite regretter. Nous avons vu plusieurs Fédérations sportives nationales se lancer dans cette aventure suicidaire et qui, au finish, se retrouvent dans des problè-mes. A la Fénibasket, nous avons des méthodes ; s’il y a des difficultés, il faut arrêter le train.

Propos recueillis par Ousmane Keïta

26 décembre 2007

ALGERIE : Premier test sérieux pour le NAHD

Le Nasr d’Hussein Dey qui totalise en compagnie du MC Alger, six victoires en autant de matches, passera ce jeudi un sérieux test devant le NB Staouéli, auteur du doublé la saison précédente. Les Staouélis qui reprennent du poil de la bête après une mauvaise entame de saison espèrent être les premiers tombeurs du NAHD qui ne cesse d’impressionner au fil des semaines.

Le leader provisoire du championnat, en l’occurrence, l’USMM Hadjout qui dispose d’un match en plus par rapport au duo NAHD-MCA, effectuera un périlleux déplacement à Batna, pour y rencontrer le nouveau promu l’OB dont les résultats sont en dents de scie. Les hommes de Mohamed Yahia sont fermement décidés à se maintenir en tête du classement à la seule condition de franchir avec succès l’obstacle de Batna.Le MCA qui survole la compétition partira archi-favori devant le CRM Birkhadem qui peine à s’adapter au rythme de ce palier et qui ne cesse d’accumuler les défaites dont la dernière en date l’a été devant le NB Staouéli (58-103). Le WA Boufarik qui reprend progressivement sa forme comme le confirme son dernier succès à la salle Harcha, devant l’ASPTT, ne devrait pas trouver des difficultés pour battre le CRB Témouchent dont le seul coup d’éclat cette saison l’a été devant le NBS. L’ASPTT, l’un des plus sérieux outsiders du championnat compte se ressaisir de sa défaite subie lundi devant le WAB, et ce devant son prochain adversaire qu’est la JSB M’Sila qui négocie mal ses déplacements. Le CRB Dar El-Beida, une équipe du haut du tableau aura un adversaire à sa portée. Il s’agit de l’AU Annaba qui n’arrive pas à se monter régulière dans ses performances. Enfin, la rencontre NA Rouiba – WB Aïn- Bénian, pourrait être l’occasion aux Rouibéens d’arracher leur premier succès de la saison devant une équipe qui n’aura pas totalement récupéré de son déplacement effectué lundi à M’sila.
M. A.

START
Jeudi 27 décembre (14h30)
A Rouiba :
NA Rouiba – WB Aïn-Bénian
A Boufarik :
WA Boufarik – CRB Témouchent
A Alger «Salle Harcha» :
ASPTT Alger – JSB M’sila (15h00)
A Hydra :
MC Alger – CRM Birkhadem (16h00)
A Staouéli :
NB Staouéli – NA Hussein-Dey
A Dar El-Beida :
CRB Dar El-Beida – AU Annaba
A Batna :
O. Batna – USMM Hadjout

MISE A JOUR DU CALENDRIER
Bonne opération pour le WAB

En battant l’ASPTT Alger, lors du match en retard disputé lundi à la salle Harcha, le WA Boufarik recolle de nouveau au peloton de tête après un début de saison difficile. Toutefois, les camarades de Kaouane ont dû attendre les ultimes instants de la rencontre pour s’assurer la victoire (69-60), alors que le score était à égalité à moins de deux minutes du coup de sifflet final. Deux fautes techniques sifflées contre l’ASPTT ont été le tournant du match qui était équilibré de bout en bout. Le 2e match disputé à M’sila a vu la formation locale de la JSBM l’emporter sur le WB Aïn-Bénian (69-65) et qui permet aux M’silis d’améliorer sensiblement leur position au classement général en attendant de livrer leur dernier match en retard face à l’O. Batna.
M. A.

24 décembre 2007

BONNE NOUVELLE ANNÈE 2008

POUR TOUS QUI AIMENT LE BASKET-BALL
POUR TOUS QUI AIMENT L'AFRIQUE
BONNE NOUVELLE ANNÈE 2008

CÔTE DE IVOIRE : Championnat d'Afrique des Clubs: Le Primero triomphe, l'ABC sur le podium

Le club angolais de Primero de Agosto a remporté la 22ème édition du Championnat d’Afrique des clubs champions messieurs en battant, samedi à Luanda, en finale, le tenant du titre, l’autre formation angolaise, le Petro Atletico, sur le score de 61 à 53, a-t-on appris auprès de FIBA-Afrique.

Cette victoire dans ce match dit de la revanche porte à trois le nombre de succès du Primero dans cette compétition, après ceux de 2002 et 2004.

Le club de Abidjan Basket Club (ABC) occupe la troisième place, grâce à sa victoire en match de classement sur le club hôte de la compétition, l’Interclube (60-56). Le club ivoirien, qui rêvait du podium, voit ainsi les vœux de son président, Touré Boubacary, exaucés.

« Nous voulons reconquérir l’Afrique en détrônant le Petro, à défaut figurer parmi les trois premiers », avait déclaré Touré Boubacary avant le coup d’envoi de la compétition.

ABC a perdu son titre continental 2006 à Lagos, au profit du Petro Atletico de Luanda.

Mais avec sa troisième place, elle empêche un podium cent pour cent angolais.

Le 22ème Championnat d’Afrique des clubs champions démontre, à l’instar de l’édition précédente, la bonne santé et la mainmise de l’Angola sur le basket africain.

Les trois équipes angolaises en lice ont toutes atteint les demi-finales, avec un parcours sans faute (huit victoires en huit rencontres) pour le vainqueur le Primero de Agosto.

Pour une première participation à cette compétition, le club de l’Armée Patriotique du Rwanda (APR) a fait bonne figure en s’emparant de la 6ème place du classement.

Au registre des déceptions, il faut noter le Stade malien et le Ferroviario Beira du Mozambique. Considérées parmi les favoris, ils sont passés à côté de la compétition, terminant respectivement aux onzième et douzième places de la compétition.

Fait rare, toutes les douze équipes engagées ont pris part à la compétition. Il s’agit des trois représentants angolais (Interclube, Petro, Primero), de ABC (Côte d’Ivoire), des formations congolaises de BC Onatra et ASB Kauka, de MBC (Guinée), de APR (Rwanda), des Niger Potters (Nigeria), de Ferroviario (Mozambique), du Stade malien et de ASPAC (Bénin)

Les équipes maghrébines continuent à bouder cette compétition.

Résultats

Finale

Primero/Petro Atletico 61 - 53

Classement (3è et 4è places) :

ABC / Interclube 60 - 56

Classement de la 5è à la 8ème place :

BC Onatra/ASB Kauka 49 – 44

Niger Potters / APR 93 - 74

Classement général :

- 1er : Primero de Agosto (Angola)
- 2ème : Petro Atletico(Angola)
- 3ème : Abidjan Basket Club (Côte d’Ivoire)
- 4ème : Interclube (Angola)
- 5ème : Niger Potters (Nigeria)
- 6ème : APR (Rwanda)
- 7ème : BC Onatra (RD Congo)
- 8ème : ASB Kauka (RD Congo)
- 9ème : MBC (Guinée)
- 10ème : ASPAC (Bénin)
- 11ème : Stade Malien
- 12ème : Ferroviario Beira (Mozambique).

ALGERIE : Deux rencontres aujourd'hui

La Fédération algérienne de basket-ball (FABB) procède aujourd’hui à la mise à jour du calendrier du championnat national avec au programme deux rencontres seulement (ASPTT-WAB) et (JSBMWBAB) en attendant le déroulement des autres rencontres en suspens (MCA-CRBT), (NAHDCRBDB), (OB-JSBM) et (AUAOB) qui seront programmées ultérieurement.

Toutefois la belle affiche de ce jour aura lieu à la salle Harcha entre l’ASPTT Alger et le WA Boufarik qui ont toujours offert au public un joli spectacle. L’ASPTT qui joue cette saison les premiers rôles n’a perdu jusque-là que deux rencontres (CRBDB et MCA). Elle espère confirmer son joli succès obtenu lundi dernier à Témouchent, et épingler à son tableau de chasse le WAB. Ce dernier est, certes loin de sa forme d’antan, mais a amorcé son réveil en gagnant ses deux derniers matches face au CRB Dar El-Beida (84-78), et devant le NA Rouiba (74-57). Aujourd’hui, les camarades du revenant Kaouane veulent continuer sur leur lancée afin de prouver qu’ils restent toujours en course pour le sacre final. L’autre rencontre en retard aura pour théâtre la salle de M’sila. Les locaux de la JSBM auteurs d’un exploit sur le terrain de Staouéli (68-70), mais battus par la suite sur leur terrain par le MCA, espèrent glaner un succès devant le WB Aïn-Bénian qui occupe le milieu du tableau, mais qui reste fragile en dehors de ses bases. Les camarades des frères Zaimeddine tenteront cette fois-ci de revenir de M’sila avec un résultat probant qui leur permettra de consolider leur position au classement général.
M. A.

START
Lundi 24 décembre (14h30) :
Salle Harcha : ASPTT Alger – WA Boufarik
M’sila : JSB M’sila – WB Aïn-Bénian

CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES CLUBS
Primeiro Agosto sacré

Primeiro Agosto a remporté le 22e Championnat d'Afrique des clubs champions de basket-ball messieurs, en battant Petro Atletico (63-61) lors d'une finale 100% angolaise, samedi à Luanda. En demi-finales, vendredi, Primeiro Agosto s'était imposé devant l'Abidjan Basket Club de Côte d'Ivoire (68-63), tandis que Petro Atletico, tenant du titre, l'avait emporté face à l'Interclube, autre formation angolaise, 59 à 43.

TUNISIE : Le CA et l’Etoile rattrapent Ezzahra

Le choc de la première journée retour du championnat national de basket-ball a été disputé, allant jusqu’aux prolongations qui ont donné la victoire aux Clubistes de Monêm Oun…

La concurrence est intense au sein du groupe de tête qui comporte six équipes. Un groupe de prétendants, EZS, CA et ESS avec 27 points, suivi de près de la JSK, du SN et de l’USM, à un point. Le Club Africain a su prendre le dessus sur Ezzahra Sport grâce à son métier, et ce, après une prolongation de cinq minutes (99 à 91). Pour leur part, les coéquipiers de Kneni ont battu les Aghlabides de Kechrid à Sousse, 71-68. Ce sont les deux matches phare de la journée qui étaient très ouverts grâce à des joueurs bien rodés et des entraîneurs qui essaient de donner du rythme à leurs équipes. Lors des dernières rencontres, Oun, Houssaïni, Kéfi et Hattab ont fait participer la majorité de leurs joueurs pour qu’ils soient prêts à la fin de la cette première phase.

Les Clubistes
de justesse

La journée a été marquée par le match opposant les Zahrois aux Clubistes à Ezzahra. Une rencontre très disputée et spectaculaire des deux côtés. Le Zahrois Ben Mahmoud a smashé à plusieurs reprises alors que Naïm Dhifallah a remis les deux équipes à égalité à 5 secondes de la fin pour aller aux prolongations. Les Zahrois ont creusé l’écart 27-18 à la fin de la première période et 41-35 à la mi-temps. A la troisième période, Mdeyssi a pu marquer trois paniers de trois points successifs et un total de 13 points en 4 minutes. L’écart a atteint les 17 points et plus avant que Dhifallah et Lahmar ne reviennent pour égaliser 69-69 à cinq minutes de la fin de la rencontre. Chehir Ben Zekri et compagnie redressent la barre et reprennent un léger avantage que Dhifallah a anéanti à cinq secondes de la fin avec un beau panier de trois points. Dans les prolongations, les Clubistes n’ont pas peiné devant une équipe amoindrie de Ben Zekri, Mdeyssi et Sdiri.
Nizar HAJBI
Résultats

Stade Nabeulien-CSCheminots : 72-53
Etoile du Sahel-JSKairouan : 71-68
CABizertin-ESRadès : 51-68
Ezzahra Sport-C.Africain : 91-99 a.p. (82-82)
USMonastir-ASMarsa : 81-68
ASHammamet-DSGrombalia :61-77

Classement

Pts J
1. Ezzahra Sport 27 15
–. Etoile du Sahel 27 15
–. C. Africain 27 15
4. JS Kairouan 26 15
–. Stade Nabeulien 26 15
–. US Monastir 26 15
7. ES Radès 21 15
–. DS Grombalia 21 15
9. CA Bizertin 18 15
–. CS Cheminots 18 15
11. AS Marsa 16 15
–. AS Hammamet 16 15

23 décembre 2007

Championnat d'Afrique de basket-ball

Primeiro de Agosto de l'Angola a détrôné Petro de Luanda du titre de champion africain de basket-ball, en remportant, samedi, par 61-53 la finale de la Coupe des clubs champions, disputée dans la capitale angolaise.

Par cette victoire, Primeiro de Agosto remporte pour la troisième fois cette épreuve, après les éditions de 2002 et de 2004, et s'est vengé de Petro de Luanda, qui l'avait battu à la finale de la Coupe des clubs champions d'Afrique en 2006 au Nigeria.

La troisième place du tournoi a été remportée par l'ABC de la Côte d'Ivoire, qui a disposé de Interclube de Angola par 60-53, dans l'autre match du samedi.

Cette 22ème édition de la Coupe des clubs champions d'Afrique de basket-Ball a été disputée par 12 équipes de neuf pays, du 13 au 22 décembre, dans les provinces de Luanda, Cabinda (nord) et Huambo (centre), rappelle-t-on.

Il s'agit de Primeiro de Agosto, Petro de Luanda et Interclube (Angola), MBC (Guinée Conakry), Stade Malien (Mali), Niger Potters (Nigeria), ABC (Côte d'Ivoire), ASPAC (Bénin), BC Kauka et ASB Onatra (RD Congo), APR (Rwanda) et Ferroviario da Beira (Mozambique).

22 décembre 2007

REUNION : Abrantès : “Je vais passer la main”

Jean-Philippe Abrantès a indiqué hier qu’il souhaitait quitter la présidence du Saint-Pierre basket-ball. Son prédécesseur André Ango est pressenti pour lui succéder. À condition, bien sûr, que le vote du prochain conseil d’administration, prévu en janvier, lui soit favorable.

“Je prépare mon départ.” La rumeur courrait depuis quelques jours. Jean-Philippe Abrantès l’a confirmée hier, une semaine après l’avoir annoncée à l’entraînement devant les joueurs, l’entraîneur et le bureau saint-pierrois. “Vu que j’ai de moins en moins de temps pour m’occuper du basket, je vais passer la main. C’était prévu depuis mars, mais à l’époque, il n’y avait pas de repreneur. Je vais passer le relais en douceur.” À qui ? “C’est l’ancien président (André Ango) qui éventuellement va reprendre. C’est quasiment sûr, même s’il faut attendre le vote du conseil d’administration (10 membres) qui aura lieu dans 15-20 jours.” Joint après cette annonce, André Ango a pris soin de tempérer les propos de son successeur et potentiel... futur prédécesseur. “Ce n’est pas encore fait. Moi, j’attends”, a indiqué celui qui a déjà présidé - “tenu la baraque”, comme il dit - le SPBB entre 2001, année de la fusion de la Colombe et du BC Saint-Pierre, et 2005, année du premier sacre saint-pierrois. “C’est vrai que pour sauver le club, je suis partant, mais il faut que j’ai l’aval de tout le monde, je ne veux pas m’imposer.” Vice-président omniprésent la saison passée, cet adjoint territorial 1ère classe de 46 ans n’avait pas pris de licence au club cette saison. Soucieux, notamment, des problèmes financiers rencontrés à la fin de l’exercice 2005-06 par le club champion, André Ango a exprimé hier sa volonté de ne pas “laisser le club à l’abandon”, reconnaissant que le SPBB avait “un très beau challenge” sportif devant lui. À mi-parcours, Saint-Pierre est encore en course pour égaler, voire améliorer, le triplé de la saison passée. Et l’union sacrée est la condition sine qua none pour rééditer pareil exploit.

F-X. R.

NIGER : Assemblée générale élective de la fédération en janvier

Initialement prévues pour se tenir le 27 décembre prochain à Zinder, les assises de l’assemblée générale élective de la fédération nigérienne de basket-ball (Fénibasket) se tiendront finalement le samedi 26 janvier 2008 à Niamey. L’annonce a été faite cette semaine, au journal «Le Républicain», par le secrétaire général du bureau exécutif sortant, le Lieutenant des douanes, Saley Amadou Djingarey. Ce report s’explique par le souci de mieux organiser cette instance si capitale pour la fédération en charge de la balle au panier. Ce report est aussi com-mandé par le souci de transparence dans l’élaboration des rapports moral et financier.

Fait rarissime, le président sortant, Maître Seyni Yayé, après deux mandats, décide de ne plus se représenter. Pour sa succession, deux candidats sont en lice : M. Bourma Abarchi dit Picasso, pré-sident de la ligue de Niamey, et le colonel de douanes Ibrahim Yacouba, responsable de l’AS Douanes. Ce dernier part largement favori, selon plusieurs sources des ligues régionales. Ancien secré-taire général de la section Basket-ball de la Jeunesse sportive du Ténéré de Maradi, entre 1994 et 1996, Ibrahim Yacouba a fortement contribué à la renaissance du basket dans certaines de nos régions. A la tribune de la semaine de solidarité douanière tenue en mai 2005, à Maradi, il a invité ses collègues et toutes les bonnes volontés à soutenir tous les clubs de basket dans nos différentes régions. Lors de la finale de la coupe nationale de la discipline en août dernier, au palais des sports, Ibrahim Yacouba a reçu des mains du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abdoul Rahmane Seydou, un témoi-gnage officiel de satisfaction pour services rendus au basket. Ce témoignage est aussi un signe de reconnaissance à l’endroit de la direction générale des douanes et du personnel. Grâce à Yacouba, les équipes de Zinder ont pu participer aux compétitions de la coupe nationale 2007 en assurant leur déplacement. L’équipe dames a même disputé la finale face à l’AS Buropa de Niamey.

Son chantier est vaste : restaurer la pratique du basket à la base, créer/et ou renforcer les centres de formation des jeunes talents, susciter ou encourager la création des clubs dans les régions, amener le basket nigérien aux standards in-ternationaux…

Le challenge pour le prochain bureau exécutif de la Fénibasket sera indiscutablement de mobiliser toutes les ressources nécessaires afin de régulariser et de renforcer les compétitions nationales et internationales. Il faut rechercher des financements durables, car le manque de moyens est la plus grande adversité pour les fédérations sportives nigériennes.

Ousmane Keïta

MAROC : Des équipes et des chiffres (1ère partie)

Le rideau est tombé sur la première manche du championnat du Maroc 2007-2008, avec la consécration de l’Ittihad Ryadi de Tanger champion d’automne en faveur de son meilleur point avérage par rapport au Wydad de Casablanca, l’un des concurrents les plus résistants pour l’attribution du titre du championnat du Maroc.

En visionnant la première tranche, comme d’habitude les mêmes équipes se dégagent pour occuper les premières loges du classement, et les autres auront du mal à embrouiller les cartes de la hiérarchie. Pour le play-off, on va, et à coup sûr reprendre les mêmes pour le verdict final début ou fin juin.

En général, le niveau reste moyen par rapport aux espérances des amateurs de la grosse balle orange. Sur le parquet, la domination des joueurs étrangers est apparente à plus d’un titre, ce qui taxe la valeur du rendement du basket-ball national au niveau international.

L’IRT

Des renforts de taille (Khalfi, Papis, Saïd El Fath, Diarra, Merouane), de cet érigé, les Tangérois ne se cachent pas, ils visent le titre, un sacre qui leur a échappé d’un petit rien en deux saisons. Pour arriver, les responsables des Blanquiazuls ont misé gros sur le plan financier. L’équipe gagne, mais elle reste toujours à la recherche d’une équilibre tactique avec un groupe qui n’a pas trop joué ensemble sous la banquette d’un nouveau coach, entre le jeu extérieur où on trouve les shootings machines Kajjaj, Merouane, Papis et Khalfi ces quatre joueurs réalisent le score de 535/705 (75%) et le jeu intérieur ou si on exclu Papis 180 points, Hicham Abdelmalek avec ses 35 points sort du lot, alors que les Jaquoq 2 points et Camara 5 points, trouvent du mal à s’imposer sous le cercle, un point à résoudre par le coach Bouzidi Saïd, car le jour où ça ne rentre pas en dehors de la zone, point de salut. Peut-être avec la venue du pivot Malien Diarra, le jeu intérieur va évoluer. La deuxième tranche s’annonce des plus chaudes avec des sorties face au WAC, FUS, RCA et l’ASS. Des inquiétudes, oui, mais avec des joueurs de talents, un public au top de l’ambiance du balnéation, Tanger a le droit de rêver. La moyenne sur les neuf rencontres

Fautes : 208 (23). Rebonds 244 (27). Perte de balle : 164 (18). Passes décisives 62 (6,9%). LF : 138/189 (73%). T. 2 pts : 159/287 (55%). T 3 pts : 83/225 (47%). Score 78,30 pts.

Meilleur réalisateur de l’équipe :

Papis avec 180 points une moyenne de 20 points par rencontre.

WAC

Vivre sans titre, non, lance l’entourage des Rouges. La saison passée les Casablancais ont montré un visage revivant. Cette année on prend les choses aux sérieux, fini les seconds rôles, le club prend des ambitions grandissimes. Le meneur ivoirien Lasme Michael une moyenne de 17 points par match, depuis son arrivée, le WAC présente un visage séduisant, et le groupe se connaît de plus en plus et joue à fond sa carte dans une partie, sous la houlette de son coach Ghissassi Driss, qui ne manque ni de métier ni d’ambition. Avec 4 victoires à l’extérieur (ASS, MET, FUS et RCA), les Wydadis ont le droit d’envisager à leur tour l’avenir avec optimisme, face à une concurrence qui risque de s’amplifier durant la seconde manche.

Meilleur réalisateur de l’équipe :

Lasme Michael 153 points, une moyenne de 17 points par rencontre.

La moyenne sur les neuf rencontres :

Fautes : 180 (20). Rebonds : 199 (22). Perte de balle : 141 (16). LF : 175/257 (68%). T 2 points 172/306 (56%). T 3 points 53/157 (34%) Score 75,3 points.

MAS

Il n’y a pas une saison sans que la formation de la capitale spirituelle ne perdre un ou deux joueurs. Cette fois-ci c’est au tour de son pivot international Nabil Bekasi de quitter la cour du MAS pour la Belgique où il poursuit ses études. Bref, ils sont toujours là aux avant-postes pour jouer la carte de la continuité avec le même groupe : Bassim-H’Jira, Matar, Alpha, un quatuor sur qui repose la sauvegarde du titre 2006-2007. Avec des joueurs d’expériences le MAS se place une nouvelle fois dans la rangée des postulants.

La moyenne sur les neuf rencontres :

Fautes : 164 (18). Rebonds : 193 (42). L.F : 188/266 (71%). T : 2 points 161/283 (57%). T 3 points (56/177). Score 76 points.

Meilleur réalisateur de l’équipe :

Alpha Traoré avec 150 points une moyenne de 16,66 par match.

RCA

Après un début de saison en fanfare, avec à la base l’ossature qui a permis aux Verts de monter par deux fois sur la première marche du podium.

Avec un groupe qui se connaît bien et joue à fond la carte de l’expérience. Voilà qui promet une belle fin de saison pour l’Aigle Vert du Raja. Mais depuis la sixième journée, l’Aigle Vert n’a plus le même envol, le groupe n’affiche plus la même cohésion tactique. Pour son entourage, les joueurs doivent retrouver les fondamentaux collectifs, en défense comme en attaque. El Guerch Bouchaïb, coach des Verts, doit veiller sur ça.

La moyenne sur les neuf rencontres :

Fautes : 190 (21). Rebonds : 236 (26). LF : 87/170 (51%). T : 2 points 178/376 (47%). T 3 points 59/197 (35%) Score : 69 points. Meilleur réalisateur de l’équipe :

Adnane M’Saidia avec 115 points une moyenne de 12,77 par rencontre.

ASS

Depuis quelques saisons, le club de l’ex-Cité des Corsaires nous a habitué à un début de saison tout feu, tout flamme. Ce qui n’est pas le cas cette saison, il y a tout d’abord le spectre de la finale du championnat 2006-2007, les blessures de certains joueurs, le départ inopiné de Gourdou vers la Serbie, la suspension à vie de Tarik Bouha, la reprise tardive de son ailier fétiche Didouch Mustapha, tout à fait que l’ASS enregistre des résultats en dents de scie. Pour son entourage, avec la deuxième phase le championnat va réellement commencer, les ambitions de l’ASS étant ce qu’elles sont, le groupe sous la tutelle de Houari Driss aura sans aucun doute une mine sereine pour éviter de nouvelles inquiétudes.

La moyenne sur les neuf rencontres :

Fautes : 19 (21). Rebonds : 280 (31). LF : 110/211 (52%). T2 : 178/352 (51%). T 3 points 66/252 (26%). Score 73,8.

Meilleur réalisateur de l’équipe :

Zakaria Mesbahi avec 191 points, une moyenne de 21,44 par match.
Saïd B. CHERKI

TUNISIE : Deux chocs pour le leadership

Le championnat connaît une belle cadence et chaque journée nous propose des duels entre les équipes du haut du classement. Comme si le play-off était pour demain !

Le leadership est en jeu au sein d’un groupe dont l’EZS est le chef de file premier avec 26 points , suivi du SN, de l’ESS, du CA et de la JSK à un point. L’USM, 6e à deux points seulement, reste lui aussi dans la zone de qualification.
Aujourd’hui, deux chocs à Sousse et à Ezzahra dominent cette 15e journée et qui pourront redistribuer les cartes. Le premier mettra le leader, l’EZS, face à l’un de ses poursuivants en l’occurrence le CA. Les Clubistes, avec la meilleure défense de l’exercice, tâcheront de surprendre leur hôte mais les Zahrois de Chehir Ben Zekri, deuxième meilleure attaque, joueront leur première place. Motif suffisant pour sortir le grand jeu... Un duel plein d’enjeu mais aussi pour le plaisir du public qui y sera présent.
Les Etoilés, tenants du titre, seront eux aussi dans un face-à-face serré devant les Aghlabides. Ces derniers ont sorti de très belles parties et leur machine trouve enfin la bonne cadence. En effet, Kechrid et compagnie ont battu les Nabeuliens samedi dernier à Kairouan 84-77. Face à son concurrent direct, l’Etoile tentera de maintenir la poursuite derrière et pourquoi pas prendre la première place.
Un autre choc de la journée réunira deux mal classés, le CABizertin et l’ESRadès. Respectivement 7e et 9e, ces deux équipes ne lachent pas prise et visent toujours un billet pour le play-off.
Le SNabeulien et l’USMonastirienne seront quant à eux a priori à l’abri face respectivement aux Cheminots et à l’ASMarsa, sauf surprises.

DTN, encore pas
de candidature !

Les délais pour les candidatures au poste de DTN de la Ftbb ont été fixés du 15 décembre au 15 janvier. Jusqu’à aujourd’hui, aucune candidature n’a été enregistrée à la fédération, apprenons-nous de l’instance fédérale.
Par ailleurs, la Fédération tunisienne de basket-ball vient de publier la liste des arbitres admis au 1er degré, et ce, sur son site : www.ftbb.org.tn. Cette liste comprend Akram Aouadi, Najeh Atayaoui , Moëz Balti, Mohamed Ben Mabrouk, Malika Binous, Hamza Boulila, Adel Chaïbi, Akrem Chaâbouni, Ahmed Dhieb, Mohamed Anouar El Mahjoubi, Mohamed Gaâlich, Zoubaïr Ghraïri, Mohamed Chadli Hattab, Aymen Nabli, Sabeur Rezgui et Sonia Taïeb.
Nizar HAJBI

Le programme (tous le matchs à partir de 18h00)
Salle 7-Novembre Nabeul : SN-CSC, Bedday-Kilani
Salle olympique Sousse : ESS-JSK, Ksantini-Ben Zineb
Salle Fatnassi Bizerte : CAB-ESR, Maâlel-Hafsi
Salle Ezzahra : EZS-CA, Dardour-Ghemissou
Salle 7-Novembre Monastir : USM-ASM, Mbarek-Ben Mahmoud
Salle Nabeul Plage : ASH-DSG, Knani-Langar.

21 décembre 2007

CÔTE DE IVOIRE : demi-finale Championnat d’Afrique des Clubs : L’ABC bat l’APR et tire le Primero

L’ABC est qualifiée pour les demi-finales de la 22e édition du championnat d’Afrique des clubs masculins. Les Rwandais de l’AP n’ont pas fait le poids face à des Ivoiriens qui les ont battu sur le score de 81-37. Une victoire qui permet à l’ABC de caresser le rêve d’une place en finale. Pour y parvenir, les hommes de Djadji devront réussir à digérer le gros morceau nommé Primero de Agosto, avec qui il croise le fer, vendredi au Pavillon de la citadella de Luanda.

En quart de finale, Toualy Guy Serge et ses coéquipiers n’ont pas tardé à prendre la juste mesure des Rwandais. 44 points d’écart. Un fossé que l’ABC s’est attelé à creuser au cours des quatre temps de l’opposition. Des quart temps tous remportés par les Rouge et Blanc (23-10, 16-10, 15-04 et 27-13). Encore une fois, le spectaculaire Konaté Stéphane s’est vu remettre le titre de MVP de la rencontre au cours de laquelle il a inscrit 15 points et a réalisé 7 interceptions.

Des stats gonflées à sa suite par les 14 points de Kevin Ninmol Nanbam et les 8 rebonds de Dennis Ebikoro. Et si du côté rwandais, Okwyrri Daniel répondait avec 13 points à son compteur, la contradiction était très vite apporté par Alain Diamah et Gbott Celent qui comptabilisent chacun 10 points.

La belle victoire n’a pas eu le temps d’être célébrée. Car en en demi-finale, l’ABC rencontre le Primero de Agosto. Un gros morceau qui en quart de finale, tout comme l’ABC, a réalisé une balade de santé face aux Congolais du BC Onatra qu’ils ont dynamité sur le score de 104-46.
En demi-finale, Almeida Carlos, Cipriano Olimpio, Mayzer Alexandre et autre Costa Armando promettent de rendre la vie dure aux hommes de Djadji Clément, pour s’inviter à une victoire 100% angolaise. Car l’autre demi-finale oppose le Petro Atletico à l’Interclube.

Patrick GUITEY

20 décembre 2007

MAROC : Le CMC bénéficie d'un nouveau sponsor

Le Cercle municipal casablancais, CMC, vient de signer un contrat de sponsoring avec le grand constructeur automobile coréen, KIA. Ce dernier ne s'investit que si la certitude lui est donnée que le club sponsorisé présente des garanties de sérieux et de transparence.
Le CMC, depuis un certain temps, a connu des changements radicaux. Nouveau comité, nouvelles têtes, nouvelle stratégie, nouvelle approche des problèmes, nouveaux aménagements de la salle, nouvelle direction administrative…

Le CMC, dont le comité a été désigné par Majliss Al Madina et son président Mohamed Sajid, maire de Casablanca, se démène comme un beau diable pour se mettre au diapason des ténors de la première division «A».
L'histoire sportive du prestigieux club casablancais n'est pas pour plaider en la faveur de la situation du club qui a évolué, 16 ans durant, dans le purgatoire des divisions inférieures. Sa récente accession chez les clubs de l'élite et son retour dans la cour des grands ont nécessité les grandes manœuvres. Sitôt chez les grands de la nationale une «A», le maire de la ville, conscient de l'importance du sport et des principes de noblesse, de fair-play et du rôle qu'il joue, s'est empressé de réunir son comité pour appuyer le club qui représente, non seulement, la wilaya mais toute la métropole.

Sitôt dit, sitôt fait, le président d'Al Majliss demande aux membres sportifs de choisir ceux qui apporteront un plus à un club qui a, toujours, été un modèle, voire une pépinière.
Le CMC avait enfanté de grands noms du basket qui ont illuminé la balle au panier nationale par leurs prouesses et porté haut les couleurs tant du grand club casaoui que de l'équipe nationale.

Conscient, donc, de l'importance du club et du rôle qu'il joue aux côtés du Wydad et du Raja, Majliss Al Madina fera appel à des hommes connus pour leur grande connaissance du sport en général et du basket en particulier, également pour leur relationship et enfin pour leur maîtrise de la gestion.
Ainsi, des noms de dirigeants sportifs feront leur apparition dans ce comité et d'autres, même s'ils n'y figuraient pas, apportaient de leur eau au moulin.
Mohamed et Khalid Tajeddine, Mohamed Morchid, Yassine Saâdallah, maître Hamdani. Ces hommes de terrain, appartenant ou supportant même d'autres clubs, n'hésitent pas à se solidariser avec le CMC pour en faire un club avec de nombreux motifs de fierté.
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CMC, source intarissable
Le CMC vient de rempoter une seconde victoire avec un groupe de joueurs ambitieux qui combattent pour demeurer grands parmi l'élite du basket-ball national. Les joueurs se sont défoncés pour mériter la confiance placée en eux par Al Majliss et le comité qui le représente. Une seconde victoire qui permet au CMC tous les espoirs. Comité et joueurs ne cessent de redoubler d'effort pour éviter l'effet de l'ascenseur.

19 décembre 2007

RD CONGO : Liprobakin : Le championnat démarre

Initialement prévu pour le 1er décembre dernier, le coup d’envoi du championnat 2007-2008 de la Ligue provinciale de basket-ball de Kinshasa sera finalement donné ce samedi 15 décembre au stadium du stade des Martyrs. Trois matches des filles sont au programme de cette journée. Les débats seront ouverts par EMMEST et JVK, deux équipes nouvellement promues à l’élite, à partir de 15h00.

Le deuxième match oppose ra Mannel’Ys à Hatari. Le champion Arc-en-ciel est aligné en fin de journée contre INSS. Le calendrier initial n’a pas été modifié.

Le championnat commence avec quelques matches de la deuxième journée. Tous les matches prévus avant le 15 décembre seront reprogrammés.

Le calendrier des cinq premières journées

2ème journée

Samedi 15 décembre

15h00 : EMMEST - JVK (F)
16h30 : Mannel’Ys - Hatari (F)
18h00 : Arc-en-ciel -INSS (F)

Dimanche 16 décembre

15h00 : Nyota - Kola (F)
16h30 : Quaregnon - Tourbillon (F)
18h00 : Onatra - Fatima

3ème journée

Mardi 18 décembre

15h30 : JA -City Kauka (M)
17h00 : Delta - Bana Lingwala (M)

Mercredi 19décembre

15h30 : Kola - Quaregnon (F)
17h00 : Molokaï - Grand hôtel (M)

Vendredi 21 décembre

15h00 : Tourbillon - Mannel’Ys (F)
16h30 : Aurore -CSM (M)
18h00 : Biso na Biso - Héritage (M)

Samedi 22 décembre

15h00 : Vijana - Nyota (F)
16h30 : Hatari - Arc-en-ciel (F)
18h00 : Terreur - Onatra (M)

Dimanche 23 décembre

15h00 : JVK - Dragons (F)
16h30 : Fatima - Kauka (M)
18h00 : INSS - V.Club (F)

4ème journée

Mercredi 26 décembre

15h00 : Quaregnon - Vijana (F)
16h30 : Grand hotel - Fatima (M)
18h00 : CSM - Molokaï (M)

Vendredi 28 décembre

15h00 : Nyota - JVK (F)
16h30 : City Kauka - Delta (M)
18h00 : Onatra - JA (M)

Samedi 29 décembre

15h00 : Bana Lingwala - Biso na Biso (M)
16h30 : Dragons - EMMEST (F)

Dimanche 30 décembre

14h00 : Mannel’Ys - Kola (F)
15h30 : Héritage - Delta (M)
17h00 : V.Club - Hatari (F)
18h30 : Kauka - Terreur (M)

5ème journée

Mercredi 02 janvier

15h00 : JVK - Quaregnon (F)
16h30 : Biso na Biso - City Kauka (M)
18h00 : JA - Kauka

Vendredi 04 janvier

15h00 : Vijana - Mannel’Ys (F)
16h30 : Delta - Onatra (M)
18h00 : Terreur - Fatima (M)

Samedi 5 janvier

15h00 : CSM - Grand hôtel (M)
16h30 : Aurore - Bana Lingwala (M)
18h00 : Hatari - INSS (F)

Dimanche 6 janvier

14h00 : Kola - Arc-en-ciel (F)
15h30 : EMMEST - Nyota (F)
17h00 : Molokaï - Héritage (M)
18h30 : Tourbillon - V. Club

18 décembre 2007

SENEGAL : Les anciens coaches et directeurs techniques de basket : «Le basket est à l'agonie»

Non au coup d'Etat ! Oui, à la renaissance du basket sénégalais. C'est en substance, l'avis des têtes pensantes de la balle orange. Ceux qui ont écrit les plus belles pages de l'histoire du parquet sénégalais : Alioune Diop, Bonaventure Carvalho, Busnel Diagne, Mamadou Sow et qui ont été ressuscités par le Collectif du basket sénégalais (Cbs), militent pour la formation à la base. Ces «vieux» de la balle orange peignent le tableau de bord pour retrouver le sommet !


BOLY BAH LEQUOTIDIEN

Honneur aux dieux. «Génuflexion» orale, louanges ont accompagné leur entrée dans «Indépendance day». Invités d’honneur du Collectif du basket sénégalais, les têtes pensantes de la balle orange pendant des décennies ont retrouvé la voix. Samedi, ils ont fait à leur tour leur diagnostic de ce sport qu’ils ont servi avec brio. Bonaventure Carvalho, l’entraîneur mythique des Lionnes, Alioune Diop, champion d’Afrique masculin et premier Directeur technique sénégalais, Busnel Diagne et Mamadou Sow, militent pour une renaissance du basket sénégalais qui ne passera que par la formation et la gestion de l’orange par des «orangers».
Alioune Diop, ancien coach des Lions et premier Directeur technique national «Le basket est à l’agonie»
«Le basket est malade. Les gens manquent d’esprit de sacrifice. Nous sommes restés 10 ans sans titre, le basket est à l’agonie. Vous êtes revenus, mais ce collectif devait se montrer plus tôt. Après une carrière réussie, il fallait revenir pour mettre le basket sur orbite. Mais il n’y a pas eu de continuité. Il y a eu cassure et qui dit cassure dit recommencement. Il y a eu cassure, mais le coup d’Etat n’est pas possible, il faut chercher les moyens d’arriver à relever le défi et d’être au chevet de ce basket. Il faut refuser de polémiquer. On n’aime pas les gens compétents. On fait tout pour les démythifier.
Le collectif doit regrouper tous les anciens internationaux et joueurs qui ont fait du basket, qu’il n’y ait pas de distinction. Contre la force, on ne peut rien. C’est à vous de reprendre les rênes. Vous êtes là pour prouver que le basket se relèvera. L’Angola est au summum depuis une décennie parce qu’il a fait dans le travail à la base. Il faut repartir à la base. Et cela demande des sacrifices mais il y a des arrivistes maintenant, dans le basket. Partout dans le monde, ce sont les anciens qui sont à la tête de toutes les structures administratives, techniques et même du sport, en général.
Maintenant, il faut sonner le rassemblement. Il faut entrer par la grande porte. Que le ministre reconnaisse que le basket est mort. Je vous conseille de ne pas aller trop vite en besogne. Nous sommes là pour vous conseiller. Il faut s’imposer. Il faut la renaissance du basket. Il faut taire vos querelles et cogiter sur le plan de développement avec des anciens internationaux qui ont marqué le basket sénégalais. La polémique, c’est pour les incompétents.»


Bonaventure Carvalho, ancien entraîneur des Lionnes (1970- 1987) «On gêne»
«Je suis en phase avec Alioune Diop. Le sport était un sacerdoce pour nous. Aujourd’hui, nous avons tout perdu. On dit que c’est par manque de moyens mais plus il y aura d’argent dans le sport, plus il y aura de problèmes. Je suis malade de ne point voir d’anciens basketteurs sur les bancs. Les encadreurs devraient être d’anciens internationaux. En Côte d’Ivoire, la chaîne est composée d’anciens basketteurs. Moi, on ne m’invite plus dans les réunions de ligues, de comité directeur ou de fédération. Et je n’ai reçu l’invitation de la Can qu’à la veille de la compétition. On gêne. Quand tu viens, on se demande ce que tu viens faire. Les anciens doivent revenir, mais il faut commencer par les clubs qui élisent.»


Busnel Diagne, ancien directeur technique national (87-90) «Il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre»
«Le diagnostic est réel, on a tout perdu. Le basket est en crise, il faut se remettre en cause. On est presque au fond du gouffre mais le potentiel est là. Même, si l’Equipe nationale est à l’extérieur, il faut travailler à la base pour reprendre les rênes du basket. Si tout le monde baisse les bras, ce sera difficile, il faut une relève. La machine a été cassée et c’est normal que les nouveaux dirigeants du basket viennent d’ailleurs. Ils ont leurs limites mais tout n’est pas mauvais. Il faut renforcer les acquis, on vous encourage, mais il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre. Si l’on se rend compte que vous avez les compétences, les gens vont être acquis à votre cause.»


Mamadou Sow, ex-Directeur technique national (1990-2003) «Il faut savoir ouvrir les portes»
«On est en crise quand on voit le clubs dans son comportement de tous les jours. On manque de ressources humaines, les joueurs partent. Et le meilleur pays de basket, c’est le pays qui va fixer ses joueurs. Mais si à chaque fois qu’un joueur fait rebondir un ballon sur un terrain, il pense au Qatar, il y aura pas de reconstruction. En outre, il faut que les clubs puissent vivre des ressources des joueurs qui partent. Il faut les sensibiliser à ce qu’ils aident leurs clubs formateurs. Il faut renforcer les compétences techniques et administratives. Il faut savoir ouvrir les portes.»


Alioune Diop, ancien coach des Lions et premier Directeur technique national «Le basket est à l’agonie»
«Le basket est malade. Les gens manquent d’esprit de sacrifice. Nous sommes restés 10 ans sans titre, le basket est à l’agonie. Vous êtes revenus, mais ce collectif devait se montrer plus tôt. Après une carrière réussie, il fallait revenir pour mettre le basket sur orbite. Mais il n’y a pas eu de continuité. Il y a eu cassure et qui dit cassure dit recommencement. Il y a eu cassure, mais le coup d’Etat n’est pas possible, il faut chercher les moyens d’arriver à relever le défi et d’être au chevet de ce basket. Il faut refuser de polémiquer. On n’aime pas les gens compétents. On fait tout pour les démythifier.
Le collectif doit regrouper tous les anciens internationaux et joueurs qui ont fait du basket, qu’il n’y ait pas de distinction. Contre la force, on ne peut rien. C’est à vous de reprendre les rênes. Vous êtes là pour prouver que le basket se relèvera. L’Angola est au summum depuis une décennie parce qu’il a fait dans le travail à la base. Il faut repartir à la base. Et cela demande des sacrifices mais il y a des arrivistes maintenant, dans le basket. Partout dans le monde, ce sont les anciens qui sont à la tête de toutes les structures administratives, techniques et même du sport, en général.
Maintenant, il faut sonner le rassemblement. Il faut entrer par la grande porte. Que le ministre reconnaisse que le basket est mort. Je vous conseille de ne pas aller trop vite en besogne. Nous sommes là pour vous conseiller. Il faut s’imposer. Il faut la renaissance du basket. Il faut taire vos querelles et cogiter sur le plan de développement avec des anciens internationaux qui ont marqué le basket sénégalais. La polémique, c’est pour les incompétents.»


Bonaventure Carvalho, ancien entraîneur des Lionnes (1970- 1987) «On gêne»
«Je suis en phase avec Alioune Diop. Le sport était un sacerdoce pour nous. Aujourd’hui, nous avons tout perdu. On dit que c’est par manque de moyens mais plus il y aura d’argent dans le sport, plus il y aura de problèmes. Je suis malade de ne point voir d’anciens basketteurs sur les bancs. Les encadreurs devraient être d’anciens internationaux. En Côte d’Ivoire, la chaîne est composée d’anciens basketteurs. Moi, on ne m’invite plus dans les réunions de ligues, de comité directeur ou de fédération. Et je n’ai reçu l’invitation de la Can qu’à la veille de la compétition. On gêne. Quand tu viens, on se demande ce que tu viens faire. Les anciens doivent revenir, mais il faut commencer par les clubs qui élisent.»


Busnel Diagne, ancien directeur technique national (87-90) «Il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre»
«Le diagnostic est réel, on a tout perdu. Le basket est en crise, il faut se remettre en cause. On est presque au fond du gouffre mais le potentiel est là. Même, si l’Equipe nationale est à l’extérieur, il faut travailler à la base pour reprendre les rênes du basket. Si tout le monde baisse les bras, ce sera difficile, il faut une relève. La machine a été cassée et c’est normal que les nouveaux dirigeants du basket viennent d’ailleurs. Ils ont leurs limites mais tout n’est pas mauvais. Il faut renforcer les acquis, on vous encourage, mais il faut refuser de polémiquer et travailler dans l’ombre. Si l’on se rend compte que vous avez les compétences, les gens vont être acquis à votre cause.»


Mamadou Sow, ex-Directeur technique national (1990-2003) «Il faut savoir ouvrir les portes»
«On est en crise quand on voit le clubs dans son comportement de tous les jours. On manque de ressources humaines, les joueurs partent. Et le meilleur pays de basket, c’est le pays qui va fixer ses joueurs. Mais si à chaque fois qu’un joueur fait rebondir un ballon sur un terrain, il pense au Qatar, il y aura pas de reconstruction. En outre, il faut que les clubs puissent vivre des ressources des joueurs qui partent. Il faut les sensibiliser à ce qu’ils aident leurs clubs formateurs. Il faut renforcer les compétences techniques et administratives. Il faut savoir ouvrir les portes.»


Mardi 18 Décembre 2007
Amadou Lamine NDIAYE

SENEGAL : Le Collectif du basket sénégalais face aux clubs : A la racine du mal

Cela ressemble à des assises du basket sénégalais sans les principaux concernés, les membres du bureau fédéral. Anciens techniciens et représentant de clubs se sont penchés sur les maux du basket à l'occasion d'une rencontre avec le collectif du basket sénégalais, samedi.


BOLY BAH LE QUOTIDIEN

Le basket est à l’agonie. Le basket est malade. Le basket est en crise. D’anciens entraîneurs nationaux. D’anciens directeurs techniques nationaux. Et d’actuels présidents de clubs sont unanimes quant au diagnostic. Et ils l’ont réaffirmé, samedi au cours d’une table ronde organisée par le Collectif du basket sénégalais (Cbs) à l’hôtel Indépendance. La balle orange doit recouvrer son envol. Ses périodes fastes. Stopper la «descente aux enfers» de cette discipline qui ne cesse de régresser au plan continental. Ce sacerdoce, les anciens de la balle orange veulent le ré-inculquer à leurs cadets. Et cela passe nécessairement par une reconstruction de la balle orange. Ceux qui prônent la renaissance du Sénégal dans le gotha orange ne lésinent pas sur le temps et les moyens. Après le tour chez les ligues, le Cbs a pris l’autre palier : les clubs. L’essence de la pratique du basket. Ceux qui font vivre le sport de la main. Les vrais acteurs de l’orange qui ne se plaisent pas de dix ans de gouffre. De disette. Ils disent non. Ils veulent changer de démarche et de gestion. Revoir le système qui a fini de mettre le basket à genou. En dix ans, les Garçons peinent à retrouver le sommet et les filles calent sur le podium, la deuxième place.
Ainsi, la réunion sectaire qui réunissait membres du Cbs et présidents de clubs a accouché d’un mémorandum. Divers points affairant à la maladie du basket-ball sénégalais ont été soulevés. N’empêche, les dirigeants de club n’ont pas manqué de tancer le Cbs : «Nous regrettons que le Collectif ait commencé les rencontres par le sommet. C’est nous qui vivons le basket tous les jours», rappelle le vice-président de la Jeanne d’Arc de Dakar. Et les représentants de club de peindre un tableau bien noir. L’agonie. Et le plus urgent à réparer, c’est la formation. Le nerf de la renaissance. «On n’a pas de bons joueurs», décrète le président de l’Asfo, Madioky Diop. Et de poursuivre son réquisitoire : «Tant qu’on n’a pas de bon joueurs, on n’aura pas des résultats. La formation n’existe plus, il n’y a plus de spectacle. Et on a tué la petite catégorie», s’émeut le fonctionnaire en chef.
La première maladie évacuée, les clubs qui sont complices de la fraude d’âge et de la tricherie font leur auto-évaluation. «On triche trop dans le basket», témoigne Maurice Bèye, le président du Sibac. L’âge des joueurs est passé par là. Les seniors sont devenus juniors, les juniors sont des minimes, du coup, les jeunes ne jouent plus. En outre, l’organisation fait défaut, renchérit-il. Donc pour sortir de la descente aux enfers, il faut une réorganisation de l’administration. «Le championnat n’est pas régulier et son organisation ne correspond pas à la visée des clubs. Le club ne vit que de cotisations, alors que le championnat est un gouffre financier», plaide Joseph Angrand, le vice-président de la section de basket de la Jeanne d’Arc… Quand le Jarafman en chef, Saliou Mbengue (président de la section) qui récuse l’injustice promet : «Si vous êtes pour le basket, nous vous accompagnons !» En attendant de relever le défi de Tandian qui s’interroge si la Fédé actuelle est «capable de redresser le basket-ball sénégalais», le Cbs continue son audit.
Pour rappel, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’analyse situationnelle générale fait par les anciens basketteurs pour l’élaboration d’un plan de développement pour le basket-ball sénégalais. C’est quoi la prochaine ?


La balle orange doit recouvrer son envol. Ses périodes fastes. Stopper la «descente aux enfers» de cette discipline qui ne cesse de régresser au plan continental. Ce sacerdoce, les anciens de la balle orange veulent le ré-inculquer à leurs cadets. Et cela passe nécessairement par une reconstruction de la balle orange. Ceux qui prônent la renaissance du Sénégal dans le gotha orange ne lésinent pas sur le temps et les moyens. Après le tour chez les ligues, le Cbs a pris l’autre palier : les clubs. L’essence de la pratique du basket. Ceux qui font vivre le sport de la main. Les vrais acteurs de l’orange qui ne se plaisent pas de dix ans de gouffre. De disette. Ils disent non. Ils veulent changer de démarche et de gestion. Revoir le système qui a fini de mettre le basket à genou. En dix ans, les Garçons peinent à retrouver le sommet et les filles calent sur le podium, la deuxième place.
Ainsi, la réunion sectaire qui réunissait membres du Cbs et présidents de clubs a accouché d’un mémorandum. Divers points affairant à la maladie du basket-ball sénégalais ont été soulevés. N’empêche, les dirigeants de club n’ont pas manqué de tancer le Cbs : «Nous regrettons que le Collectif ait commencé les rencontres par le sommet. C’est nous qui vivons le basket tous les jours», rappelle le vice-président de la Jeanne d’Arc de Dakar. Et les représentants de club de peindre un tableau bien noir. L’agonie. Et le plus urgent à réparer, c’est la formation. Le nerf de la renaissance. «On n’a pas de bons joueurs», décrète le président de l’Asfo, Madioky Diop. Et de poursuivre son réquisitoire : «Tant qu’on n’a pas de bon joueurs, on n’aura pas des résultats. La formation n’existe plus, il n’y a plus de spectacle. Et on a tué la petite catégorie», s’émeut le fonctionnaire en chef.
La première maladie évacuée, les clubs qui sont complices de la fraude d’âge et de la tricherie font leur auto-évaluation. «On triche trop dans le basket», témoigne Maurice Bèye, le président du Sibac. L’âge des joueurs est passé par là. Les seniors sont devenus juniors, les juniors sont des minimes, du coup, les jeunes ne jouent plus. En outre, l’organisation fait défaut, renchérit-il. Donc pour sortir de la descente aux enfers, il faut une réorganisation de l’administration. «Le championnat n’est pas régulier et son organisation ne correspond pas à la visée des clubs. Le club ne vit que de cotisations, alors que le championnat est un gouffre financier», plaide Joseph Angrand, le vice-président de la section de basket de la Jeanne d’Arc… Quand le Jarafman en chef, Saliou Mbengue (président de la section) qui récuse l’injustice promet : «Si vous êtes pour le basket, nous vous accompagnons !» En attendant de relever le défi de Tandian qui s’interroge si la Fédé actuelle est «capable de redresser le basket-ball sénégalais», le Cbs continue son audit.
Pour rappel, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’analyse situationnelle générale fait par les anciens basketteurs pour l’élaboration d’un plan de développement pour le basket-ball sénégalais. C’est quoi la prochaine ?



Mardi 18 Décembre 2007
Amadou Lamine NDIAYE

SENEGAL : SAINT-LOUIS BASKET CLUB:L'internationale sénégalaise Néné Diamé retourne au bercail

Le championnat national de basket de l'élite se prépare activement du côté de l'équipe-phare de la capitale du nord Saint-Louis Basket Club. Les protégées de Raoul Toupane ont déjà démarré les entraînements. Cette saison, l'équipe va bénéficier des talents de Néné Diamé. L'internationale sénégalaise, après une année passée au Dakar Université Club revient avec un doublé coupe-championnat.

L’équipe de Saint-Louis Basket Club est renforcée cette année avec le retour de la star des précédentes saisons. Néné Diamé a décidé de revenir à son ancienne équipe après avoir monnayé ses talents au Dakar Université Club. D’ailleurs, elle a eu à décrocher avec les duchesses le titre de championne et gagner la coupe du Sénégal. La native de la capitale du nord a joué sa partition. Elle faisait partie des figures de proue du Duc. « Le retour de Néné sera vraiment un plus pour l’équipe. Elle est venue sans condition. Son attitude montre encore une fois l’attachement qu’elle a pour Slbc » a laissé entendre le manager général de l’équipe. Laffont Ndiaye signale que cette action doit faire tache d’huile pour les autres qui ont été pourtant formées par l’encadrement de l’équipe. « Nous applaudissons cette arrivée d’autant plus qu’il vient au bon moment. Cette année, notre ambition est de remporter un titre national. Nous comptons sur l’expertise locale pour y parvenir. Nous pensons que Néné Diamé sera l’une des pièces maîtresses de l’équipe comme elle l’a toujours été en compagnie des autres qui ont dignement représenté la ville lors des derniers championnats. En tout cas, il faut dire que ce retour constitue un renfort de taille pour le Slbc qui compte en son sein une autre internationale Ndèye Séné qui avait participé aux derniers championnats d’Afrique. Cependant, le retour de Néné Diamé coïncide avec le départ de Coumba Mbaye au Dakar Université Club. Son retour a soulevé l’ire des dirigeants de Saint Louis Basket Club comme l’année dernière avec Néné qui a fait sens inverse.
Hier, aux entraînements, la coqueluche de l’équipe locale a été l’attraction des supporters qui se sont déplacé en masse. À signaler que la saison 2006/2007 a été morose alors que pour celle de 2007/2008, le maire de la ville Ousmane Masseck Ndiaye a pris l’engagement d’appuyer considérablement le Slbc. Ainsi, il a rencontré récemment certains dirigeants de l’équipe pour voir les voies et moyens à utiliser pour régler les doléances avant le démarrage du championnat où les sœurs Diamé et les autres comptent jouer un grand rôle.

Mardi 18 Décembre 2007
Amadou Lamine NDIAYE

REUNION : La meute derrière Saint-Pierre

Après une phase régulière chargée en rebondissements, place à la trêve. L’objectif : recharger les batteries avant une deuxième phase plus intense encore. Où Saint-Pierre, leader incontestable mais pas invincible, devra faire face à la meute de poursuivants.

On desserre les lacets et on range les chasubles ! La trêve arrive à point nommé pour les huit équipes de R1, qui vont pouvoir souffler un peu avant de reprendre le chemin des parquets, début janvier. La première phase, dominée sans surprise par le tandem sudiste, Saint-Pierre en tête, a aussi permis à certains d’afficher leurs progrès. Si la Poule des As promet d’être disputée, que dire du Challenge de la Ligue, où le Chaudron, qui a achevé sa saison de R2 invaincu, fera figure d’épouvantail aux côtés de Saint-Leu, du Port, de Saint-Paul, de Saint-André et du Tampon 2. Bilan de la phase régulière.

- Poule des AS

St-Pierre BB (1er avec 26 pts, 12 victoires - 2 défaites)*

Leader d’un bout à l’autre de la phase régulière, vainqueur de la finale du Trophée Coupe de France face au BCD, vainqueur de Jeux d’Afrique en finale de la zone océan Indien, Saint-Pierre truste le haut du podium depuis début septembre. Le champion en titre, qui a connu deux fois la défaite... à Champ Fleuri (Aiglons puis BCD), devra désormais gérer au mieux la trêve : panser ses plaies en interne et espérer le retour d’Alexandre Dubard pour relever les nombreux défis (Trophée Coupe de France, CCCOI...) qui l’attendent dès février. Car la concurrence sera rude.
- L’avis de Fred Robert (entraîneur) : “Notre bilan est positif quand on connaît les difficultés rencontrées depuis l’entame de saison. Elles ont d’ailleurs permis à d’autres joueurs de saisir leur chance, notamment à Olivier Chane-Ky, qui est la révélation de ce début de saison. Le mental du groupe a encore été mis en valeur, on est présents dans les gros matches. Maintenant, tous les compteurs sont remis à zéro en Poule des As. Il n’y a pas de favori, chacun a sa propre carte à jouer. Je ne pense pas qu’il faille craindre cette Poule des As, il faut plutôt se réjouir de la qualité de ses adversaires. Mais il faut aussi prendre conscience que ce sera difficile. Il faut s’y préparer et être encore plus mort de faim pour montrer de quel bois on se chauffe.”

La Tamponnaise BB (2e avec 26 pts, 12-2)

L’équipe la plus constante depuis l’entame. Celle qui a fait la plus forte impression ces dernières semaines, aussi. Mais le principal adversaire de Saint-Pierre est aussi celui qui a calé à trois reprises dans le money-time face à son rival sudiste. Le Tampon dispose des rotations pour battre n’importe qui, Saint-Pierrois compris. Reste à reprendre l’ascendant psychologique sur ces derniers. Pas si simple...
- L’avis de Miguel Ramirez (entraîneur) : “On est à notre place. Pour l’instant, Saint-Pierre a su gagner les bons matches. Je suis plutôt satisfait. Contrairement aux autres années, on s’entraîne avec beaucoup plus de sérieux et de régularité et ça se ressent dans le jeu. Comme tous les ans, on vise le titre. On est un peu mieux armés que les années précédentes, on a moins d’incertitudes. La Poule des As sera très ouverte : le BCD est plus fort que l’année dernière, les Aiglons sont toujours là. Et Saint-Pierre, malgré ses soucis, est toujours dans le coup. À chaque fois qu’ils nous affrontent, les Saint-Pierrois élèvent leur niveau de jeu. Nous aussi, mais nous commettons des erreurs de concentration dues soit à l’inexpérience, soit à la nervosité. Mais on ne fait pas de complexe par rapport à eux.”

BC Dionysien (3e avec 23 pts, 10-4)

L’appétit vient en mangeant. Lentement mais sûrement, le BCD s’est installé sur la 3e marche du podium. Ses derniers renforts (Sida Abega et Éthève) et une amélioration au poste de meneur font plus que jamais du club dionysien un outsider en puissance. La victoire (étriquée) face à Saint-Pierre samedi dernier pourrait constituer un déclic pour Bitor and co. Le défi du BCD ? Gagner en constance pour renverser les montagnes du Sud.
- L’avis de Georges Assassa (entraîneur) : “Le bilan est plutôt positif au vue des forces en présence en début de championnat. On est à notre place. C’est satisfaisant mais la route est encore longue. On va essayer de conforter notre 3e place en Poule des As parce que les Aiglons reviennent fort derrière. Après, si on peut mettre un genou à terre au Tampon ou à Saint-Pierre... On a tout à gagner.”

Aiglons d’Orient (4e avec 23 pts, 9-5)

Après le faux-départ de Saint-André (90-62), le derby houleux face au BCD, le “break” de Jerry Boyer, les Aiglons se sont mis au travail pour sortir de l’ombre. La jeunesse de l’effectif dionysien a finalement favorisé l’éclosion d’un jeu rapide pas toujours précis mais diablement efficace. Au final, le vent de fraîcheur dionysien a balayé les derniers espoirs du Port et de Saint-Leu. Attention, Fong-Kiwok et sa bande déboulent ! Comme le BCD, ils n’auront rien à perdre en play-offs. La surprise du chef ?
- L’avis d’Alain Joharane (entraîneur) : “On a très mal commencé, et petit à petit, on a su remonter la pente. Après avoir pris 30 points contre Saint-André, il y a eu une première prise de conscience contre le BCD. Puis une deuxième face au Tampon. Comme un vent de révolte. On s’est aperçus qu’on pouvait rivaliser avec l’armada tamponnaise. Et on a bien terminé. La trêve est bien méritée pour les joueurs.”

- Challenge de la Ligue

BC Saint-Leusien (5e avec 19 pts, 5-9)

Même s’il n’est pas passé loin du top 4, le promu saint-leusien n’a pas à rougir de ses débuts en R1. Il aura manqué un zest de sang-froid (notamment au Port, défaite 77-72 a.p.) dans les matches couperets pour mieux figurer au classement. S’ils se montrent sérieux, les Saint-Leusiens ne devraient pas rencontrer trop de difficultés en play-downs. L’horizon s’annonce plutôt dégagé.

- L’avis de Laurent Dreyfuss (entraîneur) : “Pour une première saison, ça a été un bon apprentissage. Les joueurs ont découvert un niveau et un rythme différents de la R2. L’année dernière, on gagnait les matches d’un écart qu’on a parfois subi cette année. On visait le final four, on est une place derrière, à notre place. Maintenant, je compte bien qu’on se maintienne, je n’ai pas grande inquiétude là-dessus. On a tout intérêt à profiter du Challenge de la Ligue pour apprendre et préparer la saison prochaine.”

CS Portois (6e avec 19 pts, 5-9)

Équipe surprise des premières semaines -on soulignera ce match héroïque face à Saint-Pierre (défaite 73-80 a.p.), le Port a ensuite dérapé, connaissant une série noire en octobre pour terminer en roue libre ensuite. Dommage, car la jeunesse portoise semblait avoir le potentiel pour aller plus haut. L’inconnue : comment les Portois aborderont-ils le Challenge de la Ligue ? S’ils parviennent à mettre de côté leur amertume, les résultats suivront. En attendant la saison prochaine.

- L’avis de Jean-Hugues Banor (entraîneur) : “Nous avons fait un bon début de championnat. Après, il s’est passé ce qui s’est passé. En fin de compte, il n’y a pas de raison d’être déçu. Dans un autre club, j’aurais été déçu, mais là... Mes joueurs sont jeunes, ils ont fait leur petit bonhomme de chemin, mais ils n’ont jamais rien gagné, ils n’ont pas d’histoire. L’avenir parlera pour eux, ils ont encore une marge de progression. À la rentrée, on verra.”

BC Saint-Paul (7e avec 16 pts, 2-12)

Au fond du trou jusqu’à la mi-décembre (aucun succès en six matches), le promu saint-paulois a ensuite redoré son blason en signant deux succès consécutifs contre Saint-André (59-71) et le Port (86-82). Depuis, Pierre Lézin et ses partenaires ont perdu tous leurs matches. Mais en faisant bonne figure. Et avec le sourire. Saint-Paul présentera-t-il un groupe au complet en play-downs ? Si c’est le cas, le maintien est dans les cordes saint-pauloises.

- L’avis de Stéphane Angibaud (président) : “Il n’y a pas eu de surprises. On ne s’attendait pas à créer l’exploit. C’est dommage qu’on soit passés à côté contre Saint-Leu et vendredi dernier contre Saint-André -on était que cinq. Je suis un peu déçu, parce qu’avec le groupe qu’on a, si tout le monde s’était entraîné correctement, on aurait largement pu finir 5e ou 6e. Maintenant, il faut voir si chacun arrive à se remobiliser pour la deuxième phase.”

BC Saint-André (8e avec 15 pts, 2-12)

Première phase galère pour les Saint-Andréens. Tout avait pourtant bien commencé, avec un succès initial face aux Aiglons. Un succès trompe-l’œil. Les lourdes défaites, accompagnées de soucis internes, se sont enchaînées. Samedi, les Saint-Andréens ont ponctué la phase régulière comme ils l’avaient commencée : par une victoire sur Saint-Paul. Le moral semble être revenu dans les rangs du BCSA, qui fait face désormais à un double défi : assurer le maintien en R1 sur le parquet et la survie du club en dehors.

- L’avis de Cédric Saint-Firmin (meneur de jeu) : “Le bilan est mitigé. Dans les résultats, on n’y était pas. Il y a une part de problème, mais sur le terrain, c’est nous qui jouons. On a été performants sur le premier match, mais après, ça a été la dégringolade. Si on est derniers, ce n’est pas dû au hasard. Nous n’étions pas au niveau, tout simplement. Maintenant, on ne se prend plus la tête et on joue pour se faire plaisir. Même si on ne sait pas si le club va survivre, on va essayer de se défendre lors du Challenge de la Ligue, de montrer qu’on est encore là pour terminer honorablement la saison.”

François-Xavier Rougeot

CÔTE DE IVOIRE : L’ABC menace les clubs angolais

Après trois sorties remarquables à Huambo, l’Abidjan basket club se présente comme un client sérieux de la 22e coupe d’Afrique des clubs champions masculins. Trois matches, trois victoires. L’Abidjan basket club (ABC), qui croisait les Nigérians de Potters-hier, fait mieux que se défendre à la 22e édition de la Coupe d’Afrique des clubs champions. Leader du groupe B de Huambo devant le Petro, l’équipe championne en titre de l’Angola et détentrice du titre continental, l’Abidjan basket club, entraîné par Djadji Clément est déjà assuré de disputer les quarts de finale. Mais cela ne doit pas l’empêcher de finir en beauté ce soir contre le seul club angolais du groupe. L’enjeu de cette dernière rencontre de poule n’est autre que le leadership du groupe B. En cas de victoire sur le Petro ce soir, l’ABC se présenterait comme l’un des clients les plus sérieux au titre 2007. Le président Touré avait bien prévenu que son équipe n’irait pas en tourisme à Luanda. «Notre objectif est de faire honneur au basket-ball ivoirien et toute la Côte d’Ivoire qui suit avec attention l’ABC. Nous avons à cœur de ramener le titre de champion d’Afrique des clubs champions au bord de la lagune Ebrié », confiait-il. Le dirigeant, aidé du conseil d’administration du club, a su trouver les mots justes pour galvaniser la troupe. Le retour de l’entraîneur Djadji Clément, pour la coupe d’Afrique, n’est pas fortuit. Tout le monde sait que la bataille ne sera pas aisée en terre angolaise. Mais l’ABC possède des joueurs de niveau international capables de faire trembler la «citadella». Konaté Sornan Stéphane est l’un de ceux-là. Auteur de trois belles sorties (54 points ; 15 rebonds au total), le meilleur joueur ivoirien du moment et de l’épreuve de 2005 est bien parti pour une autre distinction. Avec les Nigérians Kevin Ninmol et Dennis Ebikoro, très rigoureux en défense, les problèmes de l’ABC sont, on peut le dire, résolus. Cependant, la belle machine devra prouver sa forme du moment face à celle de l’Angola. D’abord face au Petro, puis contre le Primeiro et l’Interclube. Ce n’est pas du gâteau. Mais ce sera le prix à payer pour remporter le titre.

Paul Bagnini

17 décembre 2007

SENEGAL : Papa Moussa TOURE (Ancien international de basket) : ‘Nous agissons pour la promotion du sport africain’

ncourager les partenaires à venir mettre leurs moyens dans le basket, c’est par cette approche que le Collectif du basket sénégalais entend sortir cette discipline de l’ornière. Aussi, précise l’ancien international Papa Moussa Touré dans l’entretien qui suit, les collectivités territoriales seront mises à contribution pour redonner une dimension représentative au sport dans la vie sociale.

Wal Fadjri : Quel plan de relance comptez-vous dérouler au profit du basket sénégalais jugé ‘mort’ ?

Papa Moussa TOURE : En toute modestie, je pense que les membres du Collectif du basket sénégalais (Cbs) ont le minimum nécessaire pour mettre leur avoir au service du basket sénégalais qui leur a tout donné. C’est ce basket qui a, en effet, fait de nous ce dont nous sommes aujourd’hui. Par conséquent, il nous revient de rendre aujourd’hui à ce basket ce qu’il nous a donné. Le combat du Cbs n’est nullement relatif à une question de positionnement. On ne se bat pas pour un poste. Le Cbs n’est en conflit avec aucune instance. Notre seule préoccupation, c’est de sauver le basket sénégalais qui est complètement mort. La seule motivation du Cbs est de se battre, à tout prix, pour redonner au basket sénégalais ses titres de noblesse. Pour ce qui est du plan de relance, nous comptons mettre notre expertise à la disposition du basket sénégalais. C’est tout ! Et rien d’autre. Dans leurs politiques sportives, les Etats, les collectivités territoriales, les fédérations et autres instances sportives doivent considérer le sport comme un phénomène social et économique qui n’échappe, en aucune manière, aux contraintes socio-économiques et financières des secteurs d’activités. Malheureusement, une certaine idéologie ou certaines priorités ont tendance à minimiser la nécessité de cette relation. En ce début de troisième millénaire, pour que le sport sénégalais et africain en général prenne ou reprenne la place qu’il mérite face aux enjeux de société que sont : la santé publique, l’éducation, la formation, l’emploi et la lutte contre toutes les violences… Il est plus que jamais nécessaire d’inscrire, dans un processus irréversible, son développement.

Wal Fadjri : Est-ce à dire que votre combat va au-delà du sport sénégalais ?

Papa Moussa TOURE : Bien sûr. Le combat du Cbs va au-delà du basket et du sport sénégalais. Parce que, c’est plus ou moins la même problématique qui se pose dans les différents pays africains. Par conséquent, notre objectif consiste à trouver des solutions à l’ensemble des pays qui sont confrontés à ce problème. La création des conditions de l’évolution du sport africain est un enjeu pour toute la jeunesse africaine. Reconnu pour ses spécificités éducatives, morales, sociales et intellectuelles, le sport est une école de discipline individuelle et collective pouvant offrir des perspectives d’avenir, plus réjouissantes, à la jeunesse africaine. Le sport est un élément important de l’éducation, de la culture et de la vie sociale. Les activités physiques et sportives contribuent à la bonne santé des populations. Par conséquent, sa promotion est tout à fait nécessaire. Les critères de la réussite d’une politique sportive, résident dans le choix des priorités et des moyens mis en œuvre pour la réussite de cette entreprise. Il faut, certes beaucoup et bien travailler pour y parvenir, mais il faut surtout inscrire ce processus dans la continuité et la cohérence dans les différentes actions entreprises pour susciter des vocations afin de satisfaire les attentes de cette jeunesse. La réussite sportive se caractérise par les moyens mis à la disposition du sport en général. De nombreux jeunes africains expatriés en Occident éprouvent le besoin de revenir pour servir leur pays d’origine. Il se pose juste un problème d’adaptabilité. Si on met des moyens à leur disposition afin de faciliter leurs conditions d’exercice, ces jeunes africains reviendront sans aucun doute pour mettre leur expertise au service de leurs pays respectifs. Et le résultat ne va pas tarder. Mise au profit du plus grand nombre, une politique de structuration, de formation et d’équipement donnerait, j’en suis convaincu, des résultats satisfaisants à un grand nombre de sélections nationales du continent africain.

Wal Fadjri : Et comment comptez-vous mettre sur pied ce plan de relance global du sport africain ?

Papa Moussa TOURE : Dans cet effort de promotion et de développement, le sport, en tant qu’activité sociale et économique, ne peut plus vivre et assurer son évolution, sans un minimum de moyens. D’où la nécessité d’impliquer, dans une mission spécifique, l’ensemble des moyens et ressources nécessaires pouvant concourir au développement du sport sénégalais et africain en général. Nous avons les idées, les moyens et les relations qu’il faut pour bien servir cette discipline (le basket Ndlr) qui nous a tout donné. Dans notre démarche, on ne s’est pas seulement limité à dire que le basket va mal. Non. Au contraire, nous avions fait le tour du Sénégal pour constater l’état de délabrement. Il n’y a aucune politique de base entreprise par l’instance dirigeante nationale pour sortir cette discipline de l’ornière. La filière économique globale du sport recouvre aujourd’hui un important secteur d’activités qui doit davantage s’impliquer dans un effort de développement. Cette économie peut continuer à fonctionner sans investir dans le sport. Mais le sport africain ne peut plus assurer son fonctionnement et son évolution sans apport de partenaires économiques. Par conséquent, il s’agira pour nous d’encourager les partenaires à venir mettre leurs moyens dans le basket. De même, nous ferons en sorte que les Etats, responsables de l’enseignement de l’éducation physique et sportive, les collectivités territoriales, les autorités politiques et l’ensemble des acteurs de la vie économique et sociale relèvent le défi. En mettant en œuvre tous les moyens et conditions nécessaires que réclament l’épanouissement et la réalisation de cette politique sportive. Cette politique que nous comptons mettre sur pied, va répondre, de façon conséquente, à une forte demande sociale. Le dynamisme et la vitalité de cette jeunesse contribueront alors au rayonnement international de notre continent contrairement aux conflits et autres guerres qui ternissent l’image de l’Afrique. Répondre à cette priorité consiste à redonner une dimension représentative du sport dans la vie sociale. C’est en quoi, j’estime que la promotion et le développement du sport doivent être l’affaire de tous afin de redonner à la jeunesse africaine une visibilité plus motivante sur son avenir. Les Etats, qui définissent les politiques d’orientation, doivent assurer cette mission régalienne qui permettra d’impulser des orientations. Et ces orientations conduiront à la mise en œuvre d’actes concrets. Par conséquent, l’accès de l’ensemble de la jeunesse à des conditions pratiques et à des infrastructures sportives adéquates s’impose. Cette démarche permettra d’aller vers un maillage complet des territoires pouvant éviter la concentration des rares infrastructures existantes dans quelques centres urbains. Au même titre que la lutte contre la pauvreté, qui vise à améliorer les conditions de vie des populations démunies, en investissant notamment dans la satisfaction des besoins primaires (santé publique, éducation, habitat, alimentation, etc.), le fait d’extirper la jeunesse africaine de la douleur, de l’incertitude et de l’inconnu pour la mener vers un modèle d’excellence, doit être pour tous, un objectif fondamental pour relever le défi de l’évolution et du développement du sport africain. Le principe de vertu, lié à la démocratie, nous l’impose. C’est en quoi, je tiens à préciser qu’au-delà du basket et du sport sénégalais, le Cbs se bat pour la promotion et le développement du sport africain.

Propos recueillis par M. N. SONKO