31 août 2007

CAMEROUN : Lazare Adingono : “ C’est le talent des joueurs qui a fait la différence ”

Imposé par les joueurs, le coach assistant de Casisius aux Etats-Unis est le maître d’œuvre du succès inattendu de la sélection nationale. 72 heures après l’exploit, il analyse le parcours du Cameroun et balise les conditions de sa collaboration avec la fédération.

Vous avez été engagé au pied levé sous la pression des joueurs et sans préparation vous réussissez à hisser l’équipe en finale. Quelle a été la recette de la réussite ?

Le talent des joueurs, simplement. Nous avons un groupe à gros potentiel. Les gars se sont sacrifiés sans rien demander et sans rien attendre en retour. Ils ont compris qu’ils avaient une opportunité de s’illustrer dans cette compétition en donnant ce résultat positif. Maintenant que c’est fait, reste à espérer que le ministère des Sports et de l’éducation physique à qui nous allons présenter nos médailles va prendre les mesures qui s’imposent pour assurer à ce groupe un encadrement adéquat dans l’optique du tournoi préolympique de l’année prochaine. Il est urgent de réunir toutes les parties prenantes afin d’anticiper sur cette échéance.

Connaissiez-vous les joueurs qui composent l’équipe que vous avez managée ?

Absolument. Je suis moi-même un ancien international (pendant une dizaine d’années, Ndlr). J’ai contacté personnellement chacun de ces joueurs et j’ai eu la possibilité de discuter avec eux sur la participation du Cameroun à cette compétition malgré les difficultés que nous avons rencontrées ici et là. Au vu de leur engagement, je puis vous dire qu’ils se sont sacrifiés pour représenter honorablement leur pays.

Votrejeunesse a-t-elle été un adjuvant pour faire passer le message auprès des joueurs ?

Sincèrement, je pense que oui. Et puis vous savez, c’est aussi cela le management d’une équipe : savoir communiquer avec ses joueurs.

Avec cette performance, seriez-vous disposé à travailler à temps plein pour la sélection nationale quand on sait que vous êtes coach assistant à Casinius, aux Etats-Unis ?

Ce type de collaboration, comme vous le savez, est régi par un contrat à la base. Donc, oui je suis tout à fait disposé à envisager une telle collaboration mais il y a des préalables avant tout engagement. Il appartient au ministère et à la fédération de démontrer leur volonté dans ce sens.

Un départ un tout petit peu cahoteux, une belle performance au bout et finalement cet accueil plutôt froid…

Vous l’avez dit. Euh… Je crois qu’on devra…(hésitations)

Le vivez-vous comme une injustice ?
Je ne suis pas sûr. Je ne sais pas s’il faut parler d’injustice. Je veux simplement faire savoir aux Camerounais que nous apprécions leur soutien à distance. Et que nous espérons que les choses pourront être faites dans un cadre un peu plus acceptable à l’avenir. Je me souviens notamment de cette célèbre phrase du président de la république entendue dans ma jeunesse : “ au Cameroun il n’y a pas de sport mineur… ”. Je veux espérer qu’il ne s’agit pas d’un vain mot et que le basket qui a prouvé que nous pouvons compétir au niveau africain et plus bénéficiera désormais de toute l’attention nécessaire de la part des autorités nationales.



Par Entretien avec Frédéric BOUNGOU

SENEGAL : 24e championnat d Afrique masculin des nations : Le Sénégal 9è, les raisons d’une déroute

« Qu’est ce qui s est passé pour que le Sénégal, quintuple vainqueur de l’épreuve (1968, 1972, 1978, 1980 et 1997), un des favoris du 24e championnat d’Afrique masculin des nations de basket, soit éliminé au premier tour, dans un groupe B qu’il partageait avec l’Egypte (1er), la Côte d’Ivoire (2e) et le Mali(4e) pour finalement terminer 9e sur 16 nations ? ». Cette question a été moult fois posée pendant plus d’une dizaine de jours à votre serviteur, à tous les coins de rue, hôtels, stades, centres de presse, par des dirigeants, techniciens, observateurs, joueurs et même simples supporters.

Ce questionnement, cet étonnement des gens sur le plus mauvais classement des « Lions » en 22 participations au championnat d’Afrique masculin des nations de basket (9e sur 16) témoignent de la considération, du respect pour ne pas dire la frousse que El Hadj Ndoye et compagnie inspiraient à l’Afrique du basket en Angola.

Jugez plutôt par cette confidence d’une voix très autorisée. « Pour faire de meilleurs résultats que la place de 9e acquise au championnat du monde 2006 au Japon, aux prochains Jeux olympiques de Pékin, il nous faudrait des joueurs de plus de 2,10 m. Si l’on nous permettait de sélectionner des joueurs nigérians ou sénégalais, cela ferait l’affaire ». Alberto Do Carvalho, le coach des nouveaux champions d’Afrique, les Angolais, envie au pays des « Lions » son potentiel. Ses tonnes de talent. Pardon, sa matière première. Ses femmes et ses hommes dont les mensurations répondent aux normes, aux critères du jeu de la balle au panier contrairement aux Angolais qui sont des Bantous (ethnie où l’on trouve rarement des gens de plus de 2 mètres). D’autant plus que depuis 1980, date de la plus grande émigration des basketteurs sénégalais vers le France (Mathieu Faye, Abrdourahmane Ndiaye « Adidas 1 »), le Sénégal est le pays du continent noir qui compte le plus grand nombre de joueurs de qualité dans la diaspora. De la plus select ligue de basket du monde, la NBA, où il est le pays africain le plus représenté avec trois pensionnaires (Ngagne Desagana Diop à Dallas Mavericks, Pape Sow à Toronto Raptors et Saer Sène à Cleveland), au Mexique (Boubacar Aw) en passant par les plus grands championnats européen , l’Espagne (Sitapha Savane et Boniface Ndong qui a quitté la Russie pour Malaga), la Turquie (Mamadou Ndiaye), la France (Malèye Ndoye, Kabir Pène et autres ), ils sont légion ceux qui contribuent actuellement à la reconnaissance du label sénégalais. Pourquoi, malgré ce gisement d’or, le Sénégal version masculine n’a gagné qu’un seul métal précieux depuis 27 ans (en 1997 à Dakar), se contente le plus souvent d’accessits (le dernier 2e en 2005 à Alger), avant de plonger tout dernièrement en Angola (9e sur 16) dans les profondeurs abyssales du classement continental ?

Une foule de raisons de ce énième gâchis parmi lesquelles six (l’impréparation, la défection de joueurs majeurs, le cas du coach Sam Vincent, la faillite collective et individuelle, l’absence de véritable meneur de jeu de classe, de leader et tutti quanti) nous paraissent les plus importantes.

Une administration informelle pour gérer des professionnels

Tel un serpent de mer, l’absence de maîtrise de l’élite expatriée par l’administration du sport en général celle du basket en particulier, revient depuis plus d’une décennie au grand dam des pratiquants et des fans. Le manager général des « Lions », Amadou Gallo Fall dont l’expertise est reconnue partout (il est par ailleurs vice-président chargé des relations internationales et directeur du scouting des Dallas Mavericks en NBA) a beau se démener comme un beau diable, ratisser large pour trouver les meilleurs basketteurs sénégalais éparpillés à travers la planète (Japon, Russie, Allemagne, France, Etats-Unis, Mexique, Allemagne, Qatar), trouver un coach de qualité, l’Américain Sam Vincent, des matches de préparation contre des pays de grand standing (à Dallas et à Milan), un grand sponsor Nike, il ne saurait tout faire.

Comment expliquer qu’une équipe nationale de la dimension de celle du Sénégal soit bloquée à Dakar pendant plus d’une dizaine de jours et ne puisse rallier les Etats-Unis pour son premier stage de préparation (du 1er au 20 juillet) pour une question de visa ? Conséquence : des rencontres de préparation qui devaient opposer le Sénégal à la présélection incomplète à des sparring-partners, seule celle contre la Belgique et fut livrée. D’ autres formations qui étaient au programme dont la sélection américaine des moins de 20 ans, vice- championne du monde en Serbie et la Chine furent zappées.

Après les impairs de l’épisode américain, bis répéta. Les « Lions » qui étaient revenus à Dakar (on ne sait pourquoi) devaient se rendre en Italie via la Tunisie où ils étaient invités à un tournoi avec 4 matches à livrer, 2 contre le pays hôte et 2 face au Maroc. L’obtention tardive du visa pour l’Italie bloquera pendant cinq jours les « Lions » dans la capitale sénégalaise. Finalement, sous la direction des adjoints de Sam Vincent, l’Américain Craweford Coleman, les Sénégalais Moustapapha Gaye et Cheikhou Diouf, la sélection ne livrera finalement qu’une seule rencontre contre la Tunisie (69 68). Heureusement qu’en Italie, dans un tournoi de très haut niveau, avec la présence de valeur étalon du basket européen voire mondial (Italie, Serbie, Australie, Autriche, Turquie), les « Lions » sous la direction de leur coach américain Sam Vincent, avaient perdu toutes leurs rencontres et ont pu à cet instant déjà mesurer l’écart qui les séparait d’une nation qui pouvait se hisser au sommet du continent.

Résultat des courses pour des demandes de visa qui n’ont pas été exprimées à temps (les représentations diplomatiques n’ont aucune responsabilité dans cette situation), les vice-champions d’Afrique en titre, n’ effectueront que 22 sur les 45 jours de préparation prévus. Pour une formation dont certains non seulement faisaient leur baptême du feu en sélection (Pape Laye Sow, Mohamed Faye, Ahmadou Bamba Fall, Mamadou Boumy Seck), mais aussi faisaient pour la première fois la connaissance de leurs nouveaux coéquipiers, l’alchimie collective espérée avait pris du plomb dans l’aile.

Les relations entre joueurs aux egos surdimensionnés ne pouvaient être huilées. Le ver était déjà dans le fruit.

Le « cas » du coach Sam Vincent

La fédération sénégalaise par la voix de son président, Alioune Badara Diagne, avait rassuré quant à la présence du coach américain des « Lions », Sam Vincent, en Angola. Quand en avril 2007, l’ancien occupant du « banc » des sélections masculines (au championnat d Afrique 2005 à Alger, 3e, et au championnat du monde 2006 au Japon, 14e) et féminine (aux Jeux olympiques 2004 à Athènes) du Nigeria, acceptait de conduire les « Lions » pour la préparation et la participation au 24e championnat d’Afrique masculin, il était assistant coach aux Dallas Mavericks. Dans son contrat de trois mois avec le Sénégal, il était stipulé qu’il toucherait 50 000 dollars américains (environ 25 000 000 de francs Cfa). Le versement de cette somme devait se faire selon les traites suivantes : 15 000 dollars le 1er juillet, 20 000 dollars au tournoi de Milan et de 15 000 dollars en Angola

Le successeur d’Abdourahmane Ndiaye « Adidas 1 » à la tête des « Lions » avait promis d’emmener avec lui un assistant coach, Craweford Coleman, un préparateur physique et un kiné qu’il paierait lui même, ce qu’il a fait.

Dans les derniers jours de mai, son ancien coéquipier aux Chicago Bulls, le meilleur joueur de basket de tous les temps, Michael Jordan, propriétaire des Charlotte Bobcoats en Nba, avait décidé de lui confier les rênes de sa franchise. Avec son nouveau statut de coach titulaire, il avait davantage de responsabilités. Il était devenu celui qui devait recruter, préparer (à partir de la Summer League de juillet surtout) Charlotte pour un bon comportement pour la saison 2007 - 2008 en Nba (qui débute comme depuis 1947 le premier mardi de novembre). Malgré cette nouvelle donne, il n’avait jamais démissionné de son poste chez les « Lions », espérant sans doute réussir avec eux ce qu’il n a pas pu faire avec l’autre pays africain au grand potentiel, le Nigeria. Pour son déplacement en Angola, Sam Vincent aurait souhaité disposer d’un billet Etats-Unis - Italie - Etats-Unis - Angola. Car, il devrait après retourner le 11 ou le 12 août aux Etats-Unis, avant de rejoindre les « Lions » le 16 du même mois en Angola. Mais il n’eut pas le routing souhaité et pour retourner chez lui, il aurait déboursé 3000 dollars de sa poche. Mettez-vous à la place de quelqu’un dont, jusqu’en début août, le contrat proposé en Anglais n’avait même pas encore été, selon nos informations ... traduit, avant même d’être respecté. N’empêche, le coach des « Lions » aurait pris l’engagement d’arriver à Luanda pour les quarts de finale. Malheureusement pour cinq petits points (2 contre la Côte d’Ivoire 63 - 65 ; et 3 face à l’Egypte 63 - 66), le Sénégal qui avait surclassé le Mali d’entrée (85 - 70) qui, à son tour, se défaisait de l’Egypte avant de s’incliner face à la Côte d’Ivoire, restait à quai à Lubango. Au lieu de Luanda où les « grands » du continent avaient pris rendez-vous, ce sont les férus de basket de Benguela qui eurent la très agréable et inespérée chance de voir évoluer les vice-champions d’Afrique.

Passées l’amertume et l’immense déception d’une élimination prématurée, les sportifs sénégalais doivent avant de rejeter la responsabilité sur Sam Vincent, savoir que leurs autorités n’ont pas respecté le contrat qui aurait dû lier le coach américain à leur équipe nationale. On ne peut pas avoir des exigences, imposer à celui dont on n’a pas respecté les droits, d’accomplir ses devoirs.

Que représente 50 000 dollars (25 millions de Cfa) à se partager entre 4 personnes (Sam Vincent, l’assistant Craweford Coleman, le préparateur physique et le kinésithérapeute) devant les 2 millions de dollars (environ 1 milliard de Cfa) que Sam Vincent pourrait gagner avec Charlotte en Nba ? Peut-on risquer de s’aliéner la collaboration avec Michael Jordan, pour une équipe dont les responsables ont du mal à respecter leurs engagements ?

Par notre envoyé spécial en Angola El Hadj Mamadou DIOUF

MADAGASCAR : SOE et ESM dans le dernier carré

L’Asla (avec le ballon) n’a pas fait le poids devant SOE.
Parcours sans faute du Stade Olympique de l'Emyrne (Soe) au championnat de Madagascar de basket- ball des moins de 18 ans. L'équipe du Soe a décroché son ticket pour la demi-finale. Les joueurs tananariviens ont écarté l'Asla d'Antalaha sur un score de 62 à 42 hier, lors de la dernière journée des phases éliminatoires. Le club ESM tombeur de la formation du Maxi par 60 à 45 a également obtenu une place dans ce dernier carré.
Le BBCI a pour sa part remporté la victoire face à l'équipe de Fanatic sur un score de 81 à 57, tandis que l'ASA a ravi le titre face à l'équipe d'ABBC par 64 à 43. Une réunion technique du comité d'organisation aura lieu ce jour suite à la réserve de qualification deposée par l'ABBC. Elle déterminera les deux autres équipes qualifiées au tour suivant.
Dans le tournoi des filles de moins des 16 ans, les matches éliminatoires se poursuivent jusqu' à vendredi matin. Hier l'ASJF a corrigé le 3FBC par 81 à 45, alors que le Mega -Info s'est incliné face à l'équipe de GSB sur un score de 58 à 62 . Lors du dernier match, Tamifa a laminé les joueuses de Fandrefiala par 62 à 20.
Andry Ratovo

TUNISIE : Nouvel entraîneur : ce n'est pas encore décidé

De source autorisée, la nomination de l'entraîneur sénégalais Moussa Touré à la tête de la sélection féminine est sans fondement.
Ce technicien était simplement un spectateur des dernières rencontres qu’a jouées le cinq national du 19 au 22 août 2007 contre le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et l’Equipe Fédérale. Moussa Touré, qui a déjà entraîné le Sénégal et participé à des Championnats d’Afrique et du monde s’occupe actuellement de centres de formation aux USA. Toutefois, il n’est pas exclu de le voir collaborer avec la Fédaration tunisienne de basket-ball. La nature de cette collaboration restant encore à déterminer avec précision. C’est la paire Habib Bayoudhi– Kaouther Achour qui a assuré les entraînements de la sélection, tunisienne lors du dernier rassemblement du 16 au 23 août 2007 à Monastir. Des stages hebdomadaires sont prévus pour la sélection, et ce, jusqu’à son départ pour les Championnats d’Afrique prévus du 16 au 30 septembre 2007 au Sénégal. Le premier, qui a débuté le 26 août, s’achèvera aujourd’hui.
C.T.

30 août 2007

CÔTE DE IVOIRE : Koré Moïse (Président FIBB) : « Nous avons effectué une progression qualitative »

Quelques jours après la clôture de la 24e CAN Masculine qui s’est déroulée en Angola, le Président de la Fédération Ivoirienne de Basket fait le bilan de la participation ivoirienne et jette un regard sur la prochaine CAN féminine qui se jouera du 21 au 30 septembre au Sénégal.

Quel bilan faites-vous de la participation des Eléphants à la 24e CAN masculine qui s’est jouée en Angola ?

A l’issue de la CAN 2007 sur 16 équipes nous sommes 8 e, au milieu du tableau. C’est déjà une progression car nous étions 10 e sur 12 nations lors de l’avant dernière CAN. Je pense que nous avons effectué une progression qualitative. Les aléas de la préparation comme je l’avais noté avant le départ pour l’Angola, ont fait qu’une partie de l’équipe est retournée à ses occupations. Mais nous essayerons de remobiliser tout ce monde pour les prochaines compétitions. Nous avons étalé certaines faiblesses dans le jeu intérieur car toutes les grandes tailles que nous avions sont reparties au sein de leur club.

Vous auriez affirmé que vous irez à Luanda pour décrocher une médaille. Une place de 8e ne contraste-t-elle pas avec vos objectifs même si la Côte d’Ivoire progresse dans le classement continental ?

Je n’ai jamais dit que j’allais pour monter sur l’une des marches du podium. J’ai dit lors de la dernière conférence avant le début des compétitions que nous allions faire ce que nous pouvons. Maintenant il faut que l’on comprenne que l’équipe de football de Côte d’Ivoire que tout le monde adule aujourd’hui n’a pas pu, pour sa première constitution, se qualifier pour la CAN 2004 en Tunisie. Avant de faire une maison il faut faire la fondation. Nous sommes en train de mettre les fondations et nous allons monter les murs pour que d’ici deux ans, on ait une maison qui soit à la hauteur des autres maisons continentales.

Dans la poule B montré comme celle de « la mort » vous réussissez à battre le Sénégal et le Mali, des probables vainqueurs. L’envisagiez-vous un instant autant que de sortir second de cette poule très relevée?

Je suis le seul qui dise que quand l’on part à une compétition, c’est pour la gagner. Je ne suis jamais parti en victime résignée. Quand on a fait le tirage au sort on nous a dit que nous étions dans la poule de « la mort » car trois potentiels champions étaient logés avec nous. Nous sommes quand même sortis de cette poule. Je veux dire que l’objectif n’est jamais atteint avant le terme de la compétition. Il suffit de voir la progression au cours de cette CAN du Cap Vert et surtout du Cameroun, deuxième, qui a eu accès à la CAN à la suite d’un repêchage et non pas par qualification. Il n’a rien qui est donc acquis.

Quelles sont les leçons que vous tirez de cette CAN en Angola ?

Cette compétition nous a permis de nous faire une idée sur les forces en présence et nous pensons que nous avons les moyens de postuler aux premières places africaines. Et ce, quand nous auront repris tout ceux qui se sont découragés. Nous allons continuer de travailler pour cela.

Quel est l’avenir à présent de Jacques Monclar à la tête des Eléphants de Côte d’Ivoire ?

Nous allons faire des analyses. Mais je félicite Jacques Monclar pour le travail qu’il a abattu. Nous sommes tout à fait satisfaits et nous avons ensemble des projets pour le futur. Nous avons des discussions à mener parce que nous étions en contrat uniquement que pour la CAN. Nous avons par ailleurs mis un programme de formation en place. Il y a un autre ancien basketteur français, qui est là avec nous et qui va beaucoup plus venir en Côte d’Ivoire pour animer des séries de formations pour améliorer le niveau de nos cadres et nos joueurs locaux. Mais nous continuerons à prospecter aux Etas Unis.

Les Eléphants ont évolué avec des équipements pas du tout dignes de la Côte d’Ivoire. Que s’est-il passé avec l’équipementier avec qui vous aviez signé un contrat de deux ans ?

C’est vrai que nous avons un problème avec Dia. Le 31 juillet dernier je l’ai rencontré lors d’un voyage à Paris et il m’a assuré que les équipements seraient livrés à la sélection avant le début de la CAN. Mais ce n’est qu’à la fin de la compétition qu’il s’est proposé de les acheminer et de venir s’adresser à la presse ivoirienne sur le fait que la faute lui incombait principalement. J’ai signé un partenariat qui n’a pas été utile. Alors nous allons nous tourner vers des équipementiers tel que Adidas, qui frappent à notre porte et qui sont prêts à nous offrir des équipements déjà pour la CAN Féminine. Je dois reconnaître que nous n’avons eu aucun point de satisfaction avec Dia. Alors quand c’est comme ça il faut savoir s’arrêter. Egalement l’argent qui devait nous permettre de confectionner d’autres maillots n’est arrivé que lorsque la sélection était déjà en Angola. Mais croyez moi, pour toutes les autres compétitions la Côte d’Ivoire sera dotée de touts les équipements car nous sommes en passe de signer avec un nouvel équipementier.

La CAN Féminine s’est pour dans quelques jours. Quels sont vos objectifs ?

Nous allons y aller et je crois que nous allons encore surprendre. Parlant d’objectif, je veux dire que la sélection nationale féminine est pour nous un gros chantier parce que le basket dans ce domaine en Côte d’Ivoire a beaucoup régressé. Mais quand nous jetons un regard sur le basket féminin continental, nous ne sommes pas si mal que ça. La preuve c’est que nos filles des moins de 18 ans sont vice-championnes d’Afrique et se sont qualifiées pour le Mondial de la catégorie. On y va avec des filles qui n’ont certes pas l’expérience mais qui ont quand même battu le Mali qui est l’ogre dans ce milieu aujourd’hui. Lors du tirage au sort j’ai dit que la Côte d’Ivoire ira à la CAN pour la gagner. C’est toujours le même objectif que s’affiche car on ne va jamais à une compétition pour perdre.

Interview réalisée par Patrick GUITEY

SENEGAL : Matar Ndiaye, pivot des Lions : «Que chacun prenne ses responsabilités»

Il ne s'imaginait pas rentrer à Dakar les mains vides. Il ne s'imaginait pas non plus revêtir le maillot national une énième fois. Matar Ndiaye, rentré hier avec le reste de l'équipe, estime qu'ils ont été piégés en matches de poule. Mais l'ancien capitaine des Lions pense que chacun devrait prendre ses responsabilités afin que les leçons d'Angola soient tirés de manière objective.

WOURY DIALLO LE QUOTIDIEN

Matar Ndiaye
Matar Ndiaye

Une neuvième place au finish pour le Sénégal à la Can 2007. La déception doit être grande surtout si on sait que vous visiez le titre ?

Oui (il insiste) ! Franchement ! Surtout pour moi. Je m'attendais à autre chose qu'une neuvième place. Ce sont les aléas de la compétition. On s'est retrouvé dans une poule-piège en fait. Le Mali, la Côte d'Ivoire, ce sont des équipes de la sous-région. On ne les a pas sous-estimées, mais on a joué en deçà de notre valeur.

Qu'est-ce qui n'a pas marché ?

C'est plein de choses et rien du tout en même temps. On est tombé sur des adversaires plus coriaces. Des mecs qui en voulaient et qui étaient motivés face au Sénégal qui est venu avec le statut de vice-champion d'Afrique. On n'était pas assez conscient qu'on était une cible. Les Angolais nous voulaient en finale, mais dommage on est passé à côté.

A quel niveau doit-on situer les responsabilités ?

Je préfère ne pas rentrer dans ce jeu. Quand on gagne, on gagne ensemble. Quand on perd, on perd ensemble. On s'en tient là. Je ne crois qu'il faut trouver un bouc émissaire. On a tout fait pour que l'expédition se déroule du mieux possible. Maintenant, à l'heure du bilan, il va falloir que chacun prenne ses responsabilités et fasse face à son devoir. Nous joueurs, on a fait ce qu'on devait faire. Malheureusement, cela n'a pas suffi.

Sera-t-il facile de se relever d'une telle chute ?

Bien sûr ! On a une équipe jeune. C'est un nouveau défi à relever. Le basket sénégalais n'est pas malade. Loin de là. On a une organisation autour. Il faut juste se remobiliser et essayer de rebondir.

Le retour au pays est difficile ?

C'est un retour amer parce que je m'attendais à autre chose. En quittant Dakar, je croyais que tout allait bien se passer. Qu'on allait revenir avec la coupe après l'exploit d'Alger. Au pire des cas, on ne devait pas connaître une telle déconvenue. Maintenant, je suis malheureux pour le peuple sénégalais, pour les fans de basket.

Votre avenir au sein de la sélection nationale ?

Je ne sais même pas. J'étais parti dans la reconversion en qualité de manager pour encadrer les jeunes. Situation oblige, je me suis retrouvé avec le maillot. C'est toujours une fierté. J'en ai marre de tout le temps décider. Il faut aussi que les jeunes poussent derrière. On a des jeunes talentueux. On a une garde derrière. Il y a des gens comme Gallo (Ndlr : Amadou Fall, le Manager général). Il a tout abandonné pour la sélection. Il faut tout faire pour encourager des mecs comme ça. Me concernant, on verra plus tard ce que cela va donner.

Jeudi 30 Août 2007
Amadou Lamine NDIAYE

TUNISIE : Les techniciens analysent

La sixième place de la sélection a fait couler beaucoup d’encre vu les surprises de la CAN avec l’émergence de certains pays et le déclin d’autres.
La Tunisie aurait pu faire mieux. C’est le constat général après cette CAN qui constituait une occasion historique pour le décollage de la discipline.
La parole est donnée aux techniciens pour analyser cette participation.
Walid Gharbi (entraîneur de la JSK)
La rigueur ??

«Ce que j’ai remarqué est le rendement très positif de la défense qui était appliquée et agressive. On a bien résolu le problème de la taille par une bonne technique mais il nous manquait la rigueur technique offensive. On a constaté cela en Championnat et cela s’est répercuté sur l’équipe nationale où les joueurs n’appliquent pas les consignes à la lettre. Il a manqué la cohésion en attaque pour servir le joueur le mieux placé ou le plus en forme.
L’Egypte avec un peu d’application a eu gain de cause.
Je crois qu’il faut consolider les acquis physiques, l’adresse et la technique, et travailler la rigueur.
Zouhaïer Ayari : Mouelhi (entraîneur de l’ASM)
La demi finale
à la portée

«On a vraiment raté le coche dans une compétition où on méritait au minimum les demi-finales.
«Ce n’est pas la défaite face à l’Egypte qui a éliminé la sélection mais c’est celle face au Cameroun au premier tour qui nous a privé de la première place.
Terminer premier du groupe était synonyme du carré d’as car la Côte d’Ivoire était à notre portée.
Toutefois, on a joué avec nos moyens avec une bonne défense et une attaque brouillonne. Dommage car on a eu un tirage clément et on a pu résoudre le problème de la taille, on a résisté au basket africain mais nos joueurs n’étaient pas réguliers en attaque».
Sami Chaouch (entraîneur)
Déception

«Une participation décevante qui sanctionne davantage la situation d’une discipline qui n’arrive pas à décoller et les solutions deviennent encore plus difficiles.
La tutelle et la FTBB ont beaucoup investi pour assurer une bonne préparation mais la sélection a échoué dans une compétition faible qui a vu le Nigéria ou le Sénégal sans les professionnels alors que l’Egypte a présenté une équipe très moyenne.
Des équipes comme le Cameroun ou le Cap-Vert ont surpris.
Je demande la dissolution de cette sélection puisqu’on a tout essayé, on a recruté des entraîneurs étrangers, des tunisiens mais ça n’a pas marché.
Pourquoi pas la dissolution ?».
Mohamed
Ben Azzouz
(entraîneur au Golfe)
La continuité

«L’effectif actuel n’est pas mal avec cinq joueurs de grande taille. Le rendement de la défense fut excellent avec cette rigueur qui a permis de harceler l’Egypte.
Reste le problème de l’attaque qui reste irrégulière.
On pouvait faire mieux dans cette CAN mais l’application des joueurs laisse à désirer.
Il faut donner plus de temps au cadre technique qui est très qualifié, pour travailler et l’encourager.
Toutefois, la DTN est à revoir pour choisir la personne adéquate à l’image de Ridha Laâbidi ou Mustapha Bouchnak».

AB.H.

TUNISIE : EN MARGE DE LA CAN 2007 - La sélection rate le coche

La participation du cinq national à la CAN 2007 a été ponctuée par une sixième place très controversée.
La sélection a bénéficié d’un tirage clément conjugué par la défaillance de l’Algérie mais sans pour autant réaliser le rêve attendu en dépit des efforts fournis par la tutelle et la FTBB.
Le cinq national a raté une opportunité exceptionnelle pour figurer parmi le carré d’as et éventuellement disputer la finale mais ce vœu a été gâché depuis la défaite face au Cameroun au premier tour qui priva la sélection de la première place du groupe, un premier objectif tracé depuis la défaillance de l’Algérie.
L’Egypte ou le gâchis
En quart de finale, la sélection a buté sur une formation égyptienne très fragile qui a réalisé 26 turnover dans la rencontre mais il semble que sur le plan psychologique on a accordé beaucoup d’importance à cette équipe et c’était évident après le (10-0) essuyé au début du match.
Taltli a su réagir dans le match avec les moyens du bord mais les joueurs ont été brouillons dans les moments clefs du match surtout à la fin de la mi-temps (28-27) ou à la fin du match (48-47) face à un adversaire moyen et handicapé par les fautes de ses éléments de base.
L’Egypte, selon les observateurs, était à la portée mais la sélection ne disposait pas de solutions adéquates pour faire la différence en attaque.
L’attaque, maillon faible
Au premier tour, le cinq national s’est contenté d’une moyenne de 70 points par match avant de signer 57 points face à l’Egypte.
La sélection était très limitée sur le plan offensif où le rendement fut tributaire des prouesses individuelles de Slimène et à un degré moindre de Maoua. Certes l’absence de Hdidane était ressenti mais l’attaque carburait selon la forme de Slimène qui n’a pas eu la réussite escomptée face à l’Egypte alors que Maoua n’a pas bénéficié de beaucoup de temps de jeu.
Cette carence offensive n’est que le constat logique du faible niveau du championnat, de l’absence de joueurs doués et la qualité de la formation de base.
D’ailleurs, Tlatli n’avait pas un grand choix pour choisir les meilleurs, faute d’effectif.
La défense, progrès rassurants
Contrairement à l’attaque qui a trahi la sélection, la défense a constitué une bonne surprise. On a souvent reproché à Tlatli de négliger la défense mais il a bien peaufiné ce compartiment malgré l’absence de joueurs de taille.
La défense a été donc la grande satisfaction grâce au rendement des Rzig, Braâ, Maâlaoui, Dhifallah, Amri qui ont été très appliqués.
Braâ, la révélation
Le pivot étoilé Hamdi Braâ a joué le meilleur match de sa carrière face à l’Egypte.
Ayant profité de la blessure de Maâlaoui, Braâ n’a pas raté l’aubaine pour jouer un match plein sur tous les plans avec un rendement exceptionnel en défense et en attaque.
Ce visage rassurant pourrait donner plus de confiance à ce jeune dans l’avenir pour s’imposer dans son poste et harceler les grands gabarits de l’Afrique «Borii» devrait continuer à travailler avec sérieux pour atteindre cet objectif. De son côté, Amine Rzig a été fidèle à sa réputation surtout face à la Côte d’Ivoire avec 27 points et un excellent rendement en attaque et en défense.
RESULTATS
1ER TOUR
Tunisie - Afrique du Sud : 72-66
Tunisie - Mozambique : 73-61
Tunisie - Cameroun : 70-75
1/ 4 DE FINALE
Tunisie -Egypte : 57-63
1/2 finale de classement
Tunisie - Côte d’Ivoire : 74-63
MATCH POUR 5 OU 6 PLACE
Tunisie - Nigéria : 69-69 (82-83 ap)


AB.H.

SENEGAL : Equipe nationale de basket : Des ‘Lions’ victimes des errements de leur staff administratif et technique

L'équipe nationale masculine de basket du Sénégal qui était partie en Angola pour revenir avec la couronne a été sortie, dès le premier tour, par la plus petite porte. Les ‘Lions’ du basket qui ne manquent pas toutefois de talent pour s'imposer sur le niveau continental, ont été victimes des errements de l'équipe dirigeante et du staff technique national.

Les détails se paient cash en haute compétition. Le Sénégal qui a un potentiel impressionnant de basketteurs à revendre sur la scène internationale est tombé très bas, dès le début de la 24e édition du Championnat d'Afrique de basket masculin qu'a abritée l'Angola au cours de ce mois d'août. En effet, partis pour jouer les premiers rôles en Angola en ramenant notamment la couronne, le capitaine Malèye Ndoye et sa bande finiront à la 9e place du classement. Une contre-performance qui reste encore au travers de la gorge des supporters des ‘Lions’ du basket restés au pays pour suivre de loin la prestation des ‘Lions’. Selon le technicien Ousseynou Ndiaga Diop qui a remporté des titres africains avec notamment l'équipe des Morika Fall, Mame Maty Mbengue..., ‘au cours de cette compétition, on a remarqué que l'équipe sénégalaise a été victime d'un manque criard de préparation. Un point c'est tout’. Avant d'inviter ‘les autorités compétentes à faire confiance aux techniciens nationaux qui sont les seuls à avoir remporté des titres continentaux pour le Sénégal’.

Devant décliner les orientations du basket-ball national, le Directeur technique national (Dtn), Maguette Diop qui est, par ailleurs, l'entraîneur de l'équipe nationale féminine de basket, dégage toute responsabilité sur les conditions de préparation et de regroupement de l'équipe masculine. Faisant seulement de l'équipe féminine sa chasse gardée. ‘Pour ce qui est de l'équipe nationale masculine de basket, il faut s'orienter vers le manager général, Amadou Gallo Fall qui est le seul habilité à s'expliquer sur l'absence constatée du sélectionneur national Sam Vincent’ qui n'a pas foulé le sol angolais jusqu'à la fin du 24e championnat d'Afrique de basket remporté par l'Angola. Toutefois, comme le technicien américain qui a brillé par son absence, le manager général Amadou Gallo Fall n'était même pas lui aussi présent en Angola lorsque Malèye Ndoye et compagnie suaient à grosses gouttes pour défendre les couleurs du Sénégal. C'est de l'Afrique du Sud où il se trouvait en escale qu'il a tenté de faire comprendre que son ‘ami’ ‘Sam Vincent n'a pas reçu à temps son billet d'avion pour rallier l'Angola’.

Comprenant qu'il n'y a aucune explication à fournir pour convaincre les Sénégalais, le président de la Fédération sénégalaise de basket, Alioune Badara Diagne passe aux aveux. ‘Lorsqu'on voit l'équipe du Sénégal jouer les matches de classement et qu'on s'appesantit sur son niveau de jeu produit au cours de cette compétition, on ne peut avoir que des regrets’, a notamment avoué Alioune Badara Diagne à l'Agence de presse sénégalaise. Avec seulement une victoire devant le Mali et deux défaites successives devant la Côte d'Ivoire et l'Egypte, les ‘Lions’ du basket ont été humiliés. ‘C'est un choc, un coup terrible qui nous est tombé sur la tête’, a laissé entendre le capitaine des ‘Lions’ joint par téléphone. Il ajoute : ‘On était parti en Angola pour revenir avec le titre et non pour jouer des matches de classement. Par conséquent, nous sommes très déçus de notre contre-performance’, a craché Malèye Ndoye qui s'est toutefois très bien illustré au cours de ce championnat d'Afrique de basket. Avec cette élimination prématurée, les ‘Lions’ du basket se retrouvent dans l'obligation de disputer les phases éliminatoires pour se qualifier aux 25es championnats d'Afrique de basket prévus en 2009 au Nigeria.

Mamanding Nicolas SONKO

MADAGASCAR : SOE et ESM dans le dernier carré


L’Asla (avec le ballon) n’a pas fait le poids devant SOE.
Parcours sans faute du Stade Olympique de l'Emyrne (Soe) au championnat de Madagascar de basket- ball des moins de 18 ans. L'équipe du Soe a décroché son ticket pour la demi-finale. Les joueurs tananariviens ont écarté l'Asla d'Antalaha sur un score de 62 à 42 hier, lors de la dernière journée des phases éliminatoires. Le club ESM tombeur de la formation du Maxi par 60 à 45 a également obtenu une place dans ce dernier carré.
Le BBCI a pour sa part remporté la victoire face à l'équipe de Fanatic sur un score de 81 à 57, tandis que l'ASA a ravi le titre face à l'équipe d'ABBC par 64 à 43. Une réunion technique du comité d'organisation aura lieu ce jour suite à la réserve de qualification deposée par l'ABBC. Elle déterminera les deux autres équipes qualifiées au tour suivant.
Dans le tournoi des filles de moins des 16 ans, les matches éliminatoires se poursuivent jusqu' à vendredi matin. Hier l'ASJF a corrigé le 3FBC par 81 à 45, alors que le Mega -Info s'est incliné face à l'équipe de GSB sur un score de 58 à 62 . Lors du dernier match, Tamifa a laminé les joueuses de Fandrefiala par 62 à 20.
Andry Ratovo
Date : 30-08-200

REUNION : Picardo, l’appel des sommets

Moins de deux semaines après le sacre de la sélection à Tana, Ruddy Picardo a retrouvé les parquets de métropole. Avec des souvenirs plein la tête et une motivation décuplée.

“Pas le temps de se reposer !”. Après le titre empoché avec ses potes de la sélection à Mada, Rudy Picardo n’a eu que très peu de temps pour souffler et profiter de son île. Une semaine, à peine, à consacrer à sa famille, chez lui, à Sainte-Clotilde. Comme l’ensemble des kréopolitains sacrés sur la Grande Île, Rudy Picardo a déjà retrouvé les parquets de la métropole. Le meneur titulaire de la sélection a repris le chemin de l’entraînement lundi dernier avec son club de Recy-Saint-Martin, fraîchement promu en N2. Avec encore un peu, il l’admet, la tête aux Jeux, à la cérémonie d’ouverture “assez grandiose”, à la démonstration en finale face à Mada dans un Palais des Sports de Mahamasina bondé et acquis à la cause malgache. “On s’est pris des bouteilles, des insultes. Tout le public était contre nous, hostile.” De quoi accroître la saveur de sa médaille d’or, sa deuxième avec la Réunion après celle glanée à Maurice, en 2003. “Ça aura été une fierté de représenter la Réunion. Maintenant je suis obligé de tourner la page. Mais en gardant du recul, quand même, je suis fier de ce que nous avons fait.”

“Ne pas tomber aux oubliettes”

Le championnat qui l’attend désormais (coup d’envoi le 15 septembre) n’aura bien sûr rien de comparable avec les Jeux. En terme d’ambiance, bien sûr, mais aussi en terme de niveau. Sur son chemin, Rudy va retrouver des meneurs de jeu coutumiers des joutes de haut vol. Rien à voir avec certains de ses vis-à-vis aux Jeux, “qui ne savaient pas dribbler main gauche” et que ce chipeur de ballons a pris un malin plaisir à martyriser. “Les Jeux, c’est rugueux, c’est physique, ça court, ça saute mais c’est moins technique que la métropole”, assure Picardo. De fait, l’ex-meneur du BCD va aussi devoir se familiariser avec la N2, après une saison passée à survoler la N3 (une seule défaite) et à compiler des statistiques flatteuses (17 points, 7 passes, 5 interceptions de moyenne). “Ce sera plus dur, il y aura plein de meneurs passés par la N1, la Pro B, voire la Pro A. Ce sera intéressant pour la suite.” Car justement, Picardo a de la suite dans les idées. Son objectif ? “Monter, monter, monter.” Comprenez retrouver le monde pro, qu’il a quitté lorsque Châlons-en-Champagne (Pro B), club qui l’a formé durant quatre saisons, a décidé de ne pas le conserver, voilà deux ans. Un mal pour un bien, finalement. Car à Recy, club partenaire de l’”Espé”, Picardo s’est épanoui dans un rôle de leader, aux côtés du pivot US Anthony Thomas, l’autre joueur majeur de l’équipe. “Dans le monde pro, on m’a catalogué comme un bon défenseur qui donne du punch en attaque, mais pas comme joueur majeur. A Recy, j’ai appris à gérer une équipe. Ça demande beaucoup de patience et ça m’a permis de découvrir d’autres aspects du jeu.” Picardo n’hésite pas non plus à s’abreuver des conseils de Florent Eleleara, leader de la sélection à Mada et nouveau meneur n°1 de Boulazac (Pro B). Ceux d’un grand frère, en quelque sorte. “Flo a quand même dix ans de carrière derrière lui. On discute souvent. Il me dit de continuer à jouer comme je joue.” Conscient de ses lacunes - “mon tir n’est pas encore assez fiable”, glisse-t-il notamment -, cet étudiant en fac d’anglais se donne “2-3 ans” pour atteindre la Pro B. “Il ne faut pas trop tarder, pour ne pas tomber aux oubliettes.” “Rudy a toutes les qualités pour arriver plus haut, je pense qu’il va faire une bonne saison”, pressent Miguel Ramirez, le sélectionneur réunionnais, qui a dénoté chez son meneur une bonne dose de “maturité, malgré la pression qu’il y avait dans le gymnase” à Tana. “Rudy a été un des meilleurs joueurs du tournoi”, poursuit Ramirez. “Il nous a apporté beaucoup, surtout en défense. A lui tout seul, il créé un peu de panique chez l’adversaire. Et il nous a beaucoup aidé en finale avec ses pénétrations.” Picardo a désormais deux semaines pour affiner sa préparation avec Recy, le maillot... bleu-blanc-rouge de la Réunion estampillé “France” (qui n’aura d’ailleurs pas servi aux Jeux) sur les épaules. “Ils m’ont un peu chambré ici quand je suis arrivé avec à l’entraînement. Ça va durer une semaine. Après, ils auront oublié.” Pas lui.

F-X. R.


CAMEROUN : Le titre de champion du Cameroun en jeu

Les dix clubs qui s'affrontent depuis lundi à Douala visent également une place en demi-finale de la Coupe.

Qui succédera cette année à Phoenix basket-ball club de Douala, champion du Cameroun 2006? La réponse à cette question sera connue le 3 septembre prochain au gymnase du collège de la Salle à Douala, où se dispute depuis lundi, 27 août, le championnat national de basket-ball, messieurs. "Ceci au détriment de la ville de Bafoussam qui avait été retenue pour abriter la compétition. Malheureusement, il pleut beaucoup sur cette ville et ne disposant pas de gymnase, nous étions obligés de revenir à Douala", explique Jeannot Nfochivé, membre du comité d'organisation. On se souvient que c'est pour les mêmes raisons que Limbé avait été mise hors course l'année dernière, toujours au profit de Douala. Selon les responsables de la Fédération camerounaise de basket-ball (Fécabasket), cette compétition vise à déterminer le champion national et les quatre demi-finalistes de la Coupe du Cameroun pour la présente saison sportive.

Seul regret, des 12 clubs invités à prendre part au tournoi, seuls 10 sont arrivés à Douala. "Pour des raisons financières, Bombers de Ngaoundéré et Volcanic Water de Buea n'ont pas effectué le déplacement", a-t-il ajouté. Repartis en deux poules de cinq équipes chacune, la première poule renferme en son sein, Phoenix de Douala, Noga Air Force de Douala, Bollers de Yaoundé, Phoenix espoirs de Douala et Duc de Dschang. La deuxième quant à elle verra s'affronter Beac de Yaoundé, Condor de Yaoundé, Phoenix d'Ebolowa, Fap de Yaoundé et Ecole de basket-ball de Douala. Au cours de cette compétition, les provinces du Centre et du Littoral considérés comme le socle du basket-ball camerounais se taillent la part du lion avec chacune quatre représentants, soit les trois premiers des championnats provinciaux et le vainqueur de la coupe provinciale.

"Il s'agit là d'une décision du Conseil d'administration qui a ainsi fixé la répartition des représentants par province", explique Alexis Siéwé, président de la Commission technique à la Fécabasket et expert de la Fédération internationale de basket-ball (Fiba). "Faute de mécènes et du fait de la crise des infrastructures, le basket-ball a du mal à se développer dans d'autres provinces", ajoute Alexis Siéwé. Allusion est ainsi faite aux provinces de l'Extrême- Nord, du Nord, de l'Est et du Nord-Ouest totalement absentes. Initialement prévu à 14h30, c'est avec plus d'une heure de retard que les officiels vont donner le coup d'envoi du match d'ouverture ayant opposé Phoenix espoirs de Douala à Bollers de Yaoundé. Et pour cause, l'escale marquée à Douala par l'équipe nationale de basket-ball du Cameroun en provenance d'Angola. Au cours de cette rencontre, les basketteurs de Douala vont prendre, à l'arrachée, le dessus sur ceux de Yaoundé, 54 contre 52 points. Pour le reste des matches de la première journée, Noga air force de Douala et Fap de Yaoundé ont respectivement pris le dessus sur Phoenix de Douala et Phoenix d'Ebolowa, 53 contre 52 points et 75 contre 63 points. Arrivé en retard au stade, Condor de Yaoundé va perdre par forfait sa rencontre face à Beac de la même ville, 00 point contre 20.

Mais, un problème va se poser, la présence inattendue de Haut-Nkam de Bafang à Douala venu disputer le championnat. "Les dirigeants de ce club contestent la première place attribuée à Duc de Dschang au championnat provincial de l'Ouest. Le classement reçu à la commission technique indiquait que Duc était premier avec 11 points suivi de Haut-Nkam 10 points", a expliqué Alexis Siéwé. Lequel a immédiatement saisi la fédération pour plus de précision sur cette affaire. En attendant de voir plus clair, la compétition suit son cours normal. Selon la formule retenue, les matches se jouent en aller simple. Les deux premiers par poule vont disputer les demi- finales croisées avant de la finale qui va déterminer le champion national. Au terme de cette compétition, les quatre demi-finalistes sont qualifiés pour disputer la coupe du Cameroun. Les demi- finales étant prévues le 15 septembre prochain, seul le lieu reste à déterminer.

GABON : Le championnat national de basket-ball (2007 - 2008) s'ouvre sans Somo et Toungui

La présidente de la Fédération gabonaise de basket-ball (FEGABAB), Mme Sylvie Kota, a donné mardi dernier au gymnase Omar Bongo, le coup d'envoi du championnat national de basket-ball sans deux équipes phares de cette discipline dont Somo et Toungui, a constaté GABONEWS.

Sur les 8 équipes inscrites à l'ouverture de la nouvelle saison, seules AO - BB, Cass 1987, Mangasport, Stade Mandji, la Réussite et Black - Star, joueront ce championnat jusqu'à la fin.

Toungui et Somo, ont désisté à la dernière minute pour des problèmes d'incompréhensions avec le bureau fédéral de la FEGABAB.

« Un championnat qui commence avec des équipes qui désistent dépeint la valeur de celui-ci », a lancé un des dirigeants du staff technique de Somo basket qui a requis l'anonymat.

« Nous ne prenons pas part à ce championnat, car on ne se reconnaît pas dans les décisions fédérales (...) La manière selon laquelle les clubs se sont qualifiés ne répondent pas aux normes statutaires » a-t-il ajouté

La journée inaugurale, n'a pas connue l'engouement habituel, a fait remarqué un supporteur de la Réussite.

« Tout ceci est dû au fait que le match opposant en levé de rideaux Somo basket-ball à FC Toungui basket-ball ne s'est plus joué », a-t-il regretté.

En dépit de ces deux désistements, le championnat s'est joué avec deux rencontres en match d'ouverture. Black Star - la Réussite (66 à 53) et Stade Mandji - AO BB (55 à 43).

Par ailleurs, le championnat national de basket-ball féminin, ne se jouera plus cette saison. Des problèmes internes d'ordre technique au sein de leurs clubs, seraient les principales raisons évoquées par la Fédération.

29 août 2007

BENIN : Championnat national de basket-ball:L’As Falaah joue son sort ce jour

Les deux équipes qualifiées pour la finale du championnat national de basket-ball féminin, Aso Modèle et l’As Falaah rêvent toujours de monter sur la plus haute marche du podium. ...

Mais c’est la formation de l’As Falaah sui semble plus entreprenante après les deux rencontres du premier tour disputées sur les cinq prévues pour la finale, cette équipe en a remporté déjà deux en attendant d’accomplir la mission de remporter le titre national ce jour mercredi 29 août 2007. 44 à 42, c’est par ce score que l’As a battu son challenger le samedi 25 août dernier à Porto-Novo après la victoire (59-58) obtenue le samedi 22 août dernier. Ce qui signifie qu’il suffit que les filles engrangent une autre victoire ce jour pour être assurées de décrocher le titre national au grand dam de l’Eso Modèle qui cherche toujours ses repères. Ainsi, cette troisième rencontre s’annonce très âpre car les adversaires de l’As Falaah n’entendent pas quitter la compétition sans faire mal à leur adversaire du moment. « Nous comptons mettre tout notre savoir faire en jeu pour titiller As Falaah. Rien n’est encore joué », a d’ailleurs laissé entendre un dirigeant de l’As Falaah. Ce qui paraît difficile pour un observateur averti. En effet, les filles de l’As Falaah, fidèle à leur jeu offensif multiplieront les assauts qui ne laisseront aucune marge de réplique à leurs adversaires du jour qui comme dans les deux premières rencontres ont contenu les attaques adverses avant de plier l’échine au dernier moment. En attendant l’entame des hostilités, le public sportif béninois est contraint au suspense.

Phase de play off de basket-ball (Finale)

Mercredi 29 août 2007 (3è tour)

As Falaah – Aso Modèle (Dames) à Porto-Novo

MADAGASCAR : Championnat de Madagascar U 16 - U 18 - L’ESM accrochée par l’Asla

La cinquième journée du championnat national des Jeunes s'est distinguée par la confirmation douloureuse de la tenante du titre, l'Educa-sport de Mahajanga.
L’ESM (sombre) a du batailler ferme.
Victoire douloureuse pour les jeunes basketteurs de l'Educa-sport de Mahajanga (ESM), hier, à la cinquième journée du sommet national des moins de 18 ans. Cette équipe championne en titre est parvenue à se débarasser de l'impressionnante ASLA de Sava, sur le score de 71 points à 64, après un match acharné.
Dollin Raheriniaina et ses coéquipiers ont finalement renversé la tendance après avoir été ménés 26 à 32, à la mi-temps.“Nous devions changer de tactique à la deuxième période, étant donné que nos adversaires étaient très forts, notamment en pivot”, explique Jean-Rick Randrianarison, entraîneur de l'ESM. “La journée était difficile, mais avec des joueurs courageux, la victoire est acquise!” conclut-il.
Série d'attaques
La victoire fut longue à se dessiner pour les Majungaises qui font une entame de jeu timide. Les joueurs de l'ASLA, d'une taille impressionnante, démarrent la partie tambour battant, gardant un écart stable au premier quart-temps (18 à 10) et à la mi-temps (32 à 26). Ce n'est qu'au troisième quart-temps que l'ESM se ressaisit et égalise à 43 points partout, grâce à la série d'attaques menée par Dollin, Yves Adoré et Sidy Johnson. Sans compter les tirs à trois points de Dollin qui permettent à l'équipe de mener et creuser l'écart (50 à 43), à l'entrée du quatrième quart-temps.
Finition inefficace
En face, Zara Albergio et Nicolas Rakotonandrasana, qui courent derrière le score, essaient de répliquer; mais la finition reste inefficace. Le temps restant ne leur permet plus de rattraper leur retard de huit points.
Journée à oublier ainsi pour l'ASLA, qui encaisse sa première défaite. Jamais deux sans trois, par contre, pour l'équipe de l'ESM qui engrange sa troisième victoire. Une performance qui permet à l'équipe de caracoler en tête du classement.
Jour faste aussi pour l'équipe de Fandrefiala, dans l'unique poule féminine des moins de 16 ans. Cette équipe mène au classement provisoire,
après avoir signé sa troisième victoire devant 3FBC de Vakinankaratra par 53 points à 19.
Les basketteurs se donneront encore rendez-vous ce jour, au même endroit, pour la cinquième journée.
Soafara Ralaimidona

28 août 2007

SENEGAL : Entre le flop d'Angola et la prochaine Can féminine : «Non à toute forme de récupération»

Le monde de la balle orange n'arrive toujours pas à digérer l'élimination prématurée des Lions à la Can d'Angola. Du coup, le milieu du basket voit déjà d'un mauvais œil l'activisme des principaux responsables, à savoir le ministre des Sports et le président de la Fédération, qu'ils soupçonnent de vouloir faire de la récupération en se projetant sur la prochaine Can où les Lionnes sont super-favorites. Comme tente d'ailleurs de le faire Daouda Faye qui, «au lieu de venir s'expliquer, tente d'endormir son monde», en allant rendre visite à l'équipe nationale féminine, en pleine préparation à Lille, en France.

EL H Daouda FAYE
EL H Daouda FAYE "VAVA"
Faut-il en rire ou en pleurer ? Le ministre des Sports, actuellement en vacances hors du pays, semble peu se soucier du «tremblement de terre» qui a occasionné l'élimination des Lions du basket dès le premier tour de la Can d'Angola. Au lieu de venir s'expliquer sur les manquements qui ont occasionné ce flop retentissant du basket sénégalais, Daouda Faye, présentement hors du pays, et après un détour à Londres où il est allé assister au match amical Sénégal-Ghana (1-1), a préféré poursuivre ses vacances en Europe en rendant visite ce dimanche aux Lionnes du basket, selon nos confrères de l'Aps qui rapportent l'info. Une démarche qui pour certains dirigeants de la balle orange, «est une manière de distraire l'opinion afin de faire oublier l'échec d'Angola».

«Il ne faudrait pas le ministre des Sports tente de nous endormir en prétextant des visites aux Lionnes du basket. Il doit rentrer au plus vite et venir rendre compte au peuple sénégalais de l'élimination des Lions à la Can dont il est l'un des principaux responsables, avec le président de la Fédération», a pesté ce dirigeant de club, membre du Comité directeur de la Fédération sénégalaise de basket.

«ILS DOIVENT PARTIR ET LAISSER NOTRE BASKET»

A travers cette démarche de Vava, notre interlocuteur veut, dit-il, éviter toute forme de récupération : «Nous n'accepterons pas qu'on tente de faire de la récupération en voulant, dès à présent, nous projeter sur la prochaine Can féminine que le Sénégal organise, alors que nous n'avons même pas encore tiré les enseignements et les conséquences de notre humiliation en Angola. Il ne faut pas qu'on attende une semaine avant le démarrage de la Can féminine pour prétexter que toute déclaration pourrait destabiliser le groupe des Lionnes. Daouda Faye est Alioune Badara Diagne ont échoué ils doivent rendre compte !», dégaine cet autre fédéral, qui dit attendre de pied ferme le président de la Fédération que «ses plates excuses ne pourront pas sauver car il a laissé pourrir la situation tout en sachant qu'on n'avait pas pris le bon chemin, ni choisi les hommes qu'il faut pour aller à la reconquête du titre».

«Et c'est en fait ce qui aggrave son cas», enchaîne un autre de nos interlocuteurs, la mine triste, et qui anticipe déjà sur la prochaine réunion du Comité directeur que le patron du basket sénégalais a décidé de rencontrer avant de faire face à la presse : «On ne peut pas continuer à nous laisser humilier par un ministre (Daouda Faye) qui ne comprend rien au sport, qui a fait avaler toutes sortes de couleuvres au basket sénégalais. Il y a eu l'affaire Adidas, la mauvaise préparation des Lions aux Mondiaux japonais de l'année dernière, les histoires de primes, le forfait des Espoirs aux Jeux Africains d'Alger. Et maintenant, c'est l'élimination au premier tour des Lions à la Can, avec un coach invisible (Sam Vincent) qu'on paye plus de 25 millions de francs Cfa. On se demande d'ailleurs comment Alioune Badara Diagne a pu accepter tout cela. Trop, c'est trop ! Lui et le ministre, ils doivent laisser notre basket.»

Avec la tonalité de ces complaintes, on devine déjà dans quelle ambiance le ministre des Sports, et la délégation sénégalaise, qui était attendue hier soir, seront accueillis. Sûr qu'il y aura de chaudes explications sous le panier,

Mardi 28 Août 2007
Amadou Lamine NDIAYE

27 août 2007

MAURITANIE : Phases finales de basket-ball (Nouakchott-du 18 au 26 août 2007) : Les premiers trophées pour Boghé et Mauritel

Les phases finales de basket-ball se poursuivant au terrain du Centre de Formation des Cadres de la Jeunesse et des Sports avec des joutes de plus en spectaculaires. Durant les préliminaires les équipes de l’intérieur du pays ont montré qu’elles n’ont plus rien à envier aux équipes de la Capitale. Il faut dire que pour ses phases contrairement aux années précédentes, les équipes de l’intérieur se sont considérablement renforcées avec des joueurs qui évoluaient à Nouakchott et même des étrangers. C’est le cas notamment de Boghé, Rosso, Kaédi et Nouadhibou. Ce nouveau revirement a crée un nouvel équilibre des forces qui a permis d’avoir des rencontres de haut niveau. La finale Dames qui a opposé ce samedi dans un terrain comble l’équipe de Boghé à celle de Rosso n’a pas dérogé à la règle. Les joueuses des deux formations ont livré un très grand spectacle.
Bombardée capitaine de l’équipe de Boghé, Medina Watt, qui n’a rien perdu de sa verse en compagnie de Penda Sarr et des deux sénégalaises, ont pris le contrôle de la rencontre devant des Rossossoises encore hésitantes. Disposant de joueuses de grandes tailles, les Boghéenne ont pris le dessus sur les rebonds durant le premier quart temps terminant avec 4 points d’écart (14-10).
Au début du deuxième quart temps, les jeunes Rossossoises amenées par Anta vont se mettre à faire tourner le ballon et obliger leurs adversaires à commettre des fautes. Cette nouvelle situation va rééquilibrer la rencontre qui gagnait en intensité sur le terrain et sur les gradins ou les supporters redoublaient d’encouragement.
A la mi-temps, les deux formations étaient au coude à coude (28-26).

Des Boghéennes plus expérimentées
Au début du troisième quart temps, les jeunes Rossossoises plus vives vont accélérer le jeu et vont même prendre l’avantage grâce notamment à Anta. Mais c’était sans compter sur la numéro 10 de Boghé, la sénégalaise Astou Camara, qui va multiplier les tirs à trois points. Les jeunes Rossoises, malgré une meilleure présence dans le jeu, vont se mettre à douter surtout au moment de la concrétisation du panier.
Au début du troisième quart, les coéquipières de Medina Watt vont définitivement prendre l’avantage pour finalement s’imposer par 54 à 43, malgré le très retour en fin de rencontres des Rossossoises.
Une victoire logique parce que l’équipe Boghéenne dispose de joueuses plus expérimentées.

Un début de rencontre
timide
La deuxième finale de la soirée a opposé en juniors, l’équipe de la Concorde à celle de Mauritel. Les deux formations qui se connaissent très bien ont débuté la rencontre au petit trop en s’observant. Véritablement, une consigne des deux entraîneurs Vieux Guy pour la Concorde et Samane pour la Mauritel.
Passé ce moment d’observation durant le premier quart temps, les joueurs vont se libérer au début du deuxième quart temps avec des phases de jeu de part d’autres qui vont faire vibrer le nombreux public. Bien organisés en défense, les jeunes de la Mauritel vont prendre une légère avance à l’issue du deuxième quart temps.

Les Téléphonistes plus adroits
Au début du troisième quart temps, les Concordiens secoués par leur entraîneur vont tenter de réagir en se bagarrant sur tous les fronts. Grâce à leur meneur Yacoub N’Diaye, ils vont accrocher leurs adversaires, qui ont débuté à perdre de nombreux ballons. A la fin de ce quart temps, le score était 44 à 42 en faveur de la Mauritel.
Le dernier quart temps, le plus disputé, verra la tendance se retourner avec une équipe de la Mauritel présente sous le panier et avec des joueurs très adroits, tels Saliou et Pape Bilal Diakité.
Finalement l’arbitre sifflera la fin de la rencontre sur le score de 58 à 52 en faveur des téléphonistes qui étaient les plus efficaces.

Un programme alléchant
Il faut signaler que ces deux finales se sont déroulées en présence du secrétaire général du Ministère Chargé de la Jeunesse et des Sports M.Jidou Ould Menaba, du Président de la FBBRIM, le colonel N’Diaga Dieng et de nombreux autres invités.
Au programme de ce dimanche, les deux dernières finales qui vont opposer en cadets, l’équipe de Nasr à celle de Boghé et en seniors l’équipe de PANPA à celle de Nouadhibou. Un programme très alléchant avec des équipes d’un niveau très proche.

MADAGASCAR : Championnat de Madagascar U-16 et U-18 - Les équipes de l’ESM et de l’ASA mènent la danse


L’équipe de FAN (en blanc) a enregistré deux victoires.
Entrée fracassante de l'Educa-sport de Mahajanga (ESM) et de l'ASA Analamanga hier au Palais des sports à Mahamasina. Ces deux équipes masculines démarrent tambour battant le championnat de Madagascar de basket-ball des moins de 18 ans (U-18) en enregistrant chacune deux précieuses victoires.
Hier, l'équipe de l'ESM, championne de Madagascar confirme son hégémonie en dominant l'équipe de JASCC d'Atsinanana sur le score de 79 à 67, après une phase de jeu très technique.
Dès la première journée, Tanjona Ratsimbazafy et ses coéquipiers prouvent qu'ils ne se déplacent pas à Antananarivo pour rien, en battant les Stadistes (SOE) sur le score de 68 points à 65.
Deux victoires qui permettent ainsi aux protégés de Jeanrick Randrianarison, entraîneur de l'ESM, de s'installer confortablement en pôle position au classement provisoire.
Belle prestation
Belle prestation des jeunes basketteurs de l'ASA Analamanga, également dans la poule B. Très appliqués, Jonathan Andriamamonjy et ses coéquipiers continuent leurs aventures en disposant de l'ASCUT d'Atsinanana sur le score de 74 à 55.
Ils se sont montrés impériaux en remportant leur match inaugural devant Fanatic de Boeny sur le score large de 117 à 33, lors de la première journée.
Dans la poule unique féminine des moins de 16 ans (U-16), l'équipe de Fandrefiala d'Analamanga se distingue. Elle mène provisoirement au classement général après avoir récolté deux victoires précieuses devant l'équipe de JSB de Boeny par 69 à 36 et celle de Mega Informatique d'Atsinanana par 64 à 31.
La compétition se poursuit mais ne se ressemble pas, ce jour au même endroit. Elle sera disputé dans une ambiance de plus en plus chaude avec la bataille pour la qualification. Car seules les quatres meilleures équipes seront qualifiées pour le carré final. La final sera, elle, prévue le 2 septembre.
Chez les garçons, les deux meilleures équipes de chaque poule disputeront les demi-finales.

Résultats
DAMES

-FAN (69)-JSB (36)
-BBCI (74) -ASCUT (47)
-Mega Informatique (55)-3FBC (24)
-JSB (109)- 3FBC (47)
-BBCM(60) -Tamifa (54)
-ASJF (57)-BBCM (45)
-FAN (64) -Mega Informatique (31)

HOMMES
-ASLA (69)-JASCC (61)
-ASA (117)-Fanatic (33)
-ESM (68)-SOE (65)
-SOE (62)-MAXI (41)
-ESM (79)-JASCC (67)
-ABBC (67) -Fanatic (66)
-ASA (74)-Ascut (55)

Programme
-08h 00 : Fanatic -Ascut (Garçons)
-9h 30 : ASJF -JSB (Filles)
-11h 00 : BBCI-ABBC (Garçons)
-12h 30 : Tamifa-Mega Informatique (Filles)
-14h 00 : SOE-JASCC (Garçons)
-15h 00 : Maxi-ASLA (Garçons)
-17h 00 : 3FBC-BBCM (Filles)
Soafara Ralaimidona

TUNISIE : Championnat d’Afrique des nations — La Tunisie à la 6e place

Rendez-vous manqué…
L’équipe de Tunisie a encore raté l’échéance africaine. Le basket tunisien reste à court de performance

Battue par le Nigeria 83 à 82 (69-69 dans le temps réglementaire), l’équipe de Tunisie s’est contentée de la 6e place. Il n’y a pas de quoi être heureux avec ce rang moyen qui respecte la moyenne du classement des trois dernières éditions. Cela veut dire que statistiquement, le basket tunisien n’est pas performant et n’a pas de place, jusqu’à maintenant, dans le gotha des grands. Quand on entend parler et lire que la délégation tunisienne est satisfaite du résultat et du rendement du cinq tunisien à Luanda, on peut alors être étonné.
Ce championnat d’Afrique n’est pas une réussite.
Il ne peut l’être en tout cas. Avec le désistement de l’Algérie, le cinq tunisien a eu un tirage au sort plus que favorable. Passer en quarts de finale n’est donc pas un exploit, c’est le minimum que l’on puisse faire. L’équipe de Tunisie est passée 2e à cause de la défaite contre le Cameroun.
A ce moment, on pouvait sentir que les choses ne furent pas très rassurantes. Sans entrer dans les détails, l’élimination amère contre l’Egypte a confirmé le constat d’échec. Pourquoi avoir raté un match aussi à la portée face à une Egypte émoussée ? A notre avis, les matches de classement qui ont lieu après n’ont pas de grande signification. L’édition 2007 à Luanda — en dépit d’un tapage médiatique et de gros investissements — n’était pas austère. Le Nigeria ne s’est pas présenté dans son meilleur élément, le Sénégal est tombé dès le 1er tour, alors que le Cap-Vert et le Cameroun sont montés en flèche.
L’équipe de Tunisie n’aurait jamais des circonstances favorables pareilles. On parle de la 5e place comme objectif de départ. Ce serait alors déplacé comme raisonnement stratégique. Un objectif, ça tient aux possibilités de l’équipe, ainsi qu’aux opportunités et aux menaces de l’environnement, c’est-à-dire la compétition. L’équipe de Tunisie, qui avait bénéficié d’une bonne préparation, comme l’avoue le staff technique, pouvait monter sur le podium. Cela aurait été un point de départ pour un meilleur avenir. Malheureusement, nous avons raté le coche et l’on ne peut jamais prétendre, du côté de la FTBB, que c’est une satisfaction. A Luanda, la sélection de Adel Tlatli devait voir plus loin. Trois victoires, trois défaites et un goût d’inachevé. Il faudra analyser, en toute sérénité, les causes qui nous empêchent de réussir en Afrique même si le coup paraît jouable. Un grand et sérieux débat devra être ouvert. Les responsables actuels de la FTBB, qui ont promis monts et merveilles à leur arrivée, se trouvent, aujourd’hui, dans une position délicate. Ils ont à défendre leurs choix.
R. EL HERGUEM

Résultats

Finale
Angola-Cameroun 86-72

Match de classement pour la 3e place
Cap-Vert-Egypte : 53-51

Match de classement
pour la 5e place
Nigeria-Tunisie : 83-82

26 août 2007

SENEGAL : Le président de la fédération présente ses ‘'plates excuses'' au peuple sénégalais

Le président de la fédération sénégalaise de basket-ball a présenté, dans un entretien exclusif à l'Aps, les ‘'plates excuses'' au peuple sénégalais après la débâcle connue par les Lions en Angola, où le Sénégal a terminé à la neuvième place du 24-ème championnat d'Afrique de basket qui a regroupe seize équipes.
Alioune Badara DIAGNE president de la FSBB

Alioune Badara DIAGNE president de la FSBB

''Je voudrais profiter de votre présence pour présenter nos plates excuses au peuple du basket sénégalais'', a dit Alioune Badara Diagne à l'issue du dernier match de classement livré par les Lions face au Maroc et après une réunion dans le vestiaire avec les joueurs en compagnie de toute la délégation.

Le président de la fédération justifie ses excuses par le fait que selon lui

''Quand on regarde ce qui se passe ici en Angola, nous ne pouvons avoir que des regrets parce que la place du Sénégal c'était au moins dans le duo final de ce tournoi'', a dit M. Diagne pour justifier ces excuses.

Il a ajouté que ‘'même les Angolais ne s'expliquent pas que le Sénégal ne soit pas en finale contre eux malgré leur statut de favori''.

'Le niveau du basket sénégalais ne mérite pas que nous soyons aujourd'hui à la neuvième place d'un tournoi africain'', selon le président de la fédération, dont la structure va se réunir en réunion du comité directeur avant de faire face a la presse.

Alioune Badara Diagne qui parle d'une ''contre-performance'' de l'équipe du Sénégal et du Nigeria, a par ailleurs affirmé que le Sénégal sera obligé de passer par les phases préliminaires de qualification pour participer à la prochaine édition qui aura lieu en 2009 au Nigeria.

'Le Sénégal sera obligé de passer par les qualifications pour la prochaine édition parce que c'est notre plus mauvais classement de toute notre histoire'', a-t-il indiqué.

Dimanche 26 Août 2007
Amadou Lamine NDIAYE

AFROBASKET 2007 : L`Angola sacré champion d`Afrique

La sélection nationale d`Angola s`est sacrée championne d`Afrique des Nations, après sa victoire samedi, au pavillon polyvalent de la "Cidadela", à Luanda, sur la sélection correspondante du Cameroun (86-72).
Angola

Angola
La finale de l`Afrobasket2007 s`est disputée en présence du Chef de l`Etat angolais, José Eduardo dos Santos, accompagné de son épouse, Ana Paula dos Santos.

A signaler que c`est pour la neuviène fois que la sélection angolaise de basket-ball sénior masculine vient d`enlever ce titre continental.

ANGOLA : L`Angola vibre avec son 9è titre

L`Angola a vibré samedi avec la conquête de son 9è titre africain de basket-ball senior masculin, après avoir battu, le même jour, le Cameroun (86-72), en finale de l`Afrobasket disputé au pavillon de la Cidadela, à Luanda.

Durant toute la rencontre, le "cinq" angolais, commandé par l`entraîneur Alberto de Carvalho "Ginguba", a mis en évidence son expérience et maturité.

Dans cette compétition, l`Angola a été l`unique sélection imbatable, en remportant successivement devant le Rwanda, le Cap-vert et le Maroc, notamment lors de la phase préliminaire.

Lors de la deuxième phase, l`Angola a battu successivement la République Centrafricaine (1/4 de finale), le Cap-vert (1/2 finale) et le Cameroun, en finale.

Outre le titre, l`Angola a également reçu le prix de meilleur joueur du championnat, en personne de Joaquim Gomes, alias "Kikas".

25 août 2007

CAMEROUN : Quand le Cameroun s'éveille

Simon Pierre Etoundi

Les Lions sont en demi-finale de la CAN qui se déroule en ce moment en Angola.

Quatre matches joués. Quatre victoires. Le bilan des Camerounais se passe jusqu'ici de commentaire lors du 24e championnat d'Afrique des nations de basket-ball qui se déroule en ce moment en Angola. En tout cas, alors que peu de gens misaient le moindre kopeck sur l'équipe camerounaise, elle se trouve désormais dans le dernier carré. Le Cameroun s'est qualifié pour les demi- finales de la CAN en battant la Cote d'Ivoire (76-56). Les 20 points de différence enregistrés au terme de cette rencontre en disent long sur la domination des Camerounais sur leurs adversaires.

Pourtant, l'équipe camerounaise arrivée en Angola dans des conditions difficiles n'était pas préparée a priori pour se retrouver dans le carré d'as. Toujours est-il que match après match le Cameroun étonne son monde et se présente désormais comme un candidat crédible à la victoire finale. Ainsi, après trois victoires de rang lors du premier tour, le Cameroun a littéralement écrasé la Côte d'Ivoire en quarts de finale. Patrick Bouli (17 points et 3 rebonds), Gaston Essengue (16 points et 7 rebonds) Joachim Ekanga (15 points et 2 rebonds) Luc Mbah (12 points) et Brice Vounang (10 points) ont dominé les Ivoiriens sur tous les aspects du jeu pour boucler la rencontre en roue libre 76-56. Du reste, cette victoire du Cameroun face à la Côte d'ivoire qui a réussi à éliminer le Mali et le Sénégal lors du premier tour, est révélateur du vrai niveau des Lions Indomptables qui sont désormais pris aux sérieux.

Aujourd'hui en en demi-finale, le Cameroun croisera l'Egypte qui a battu la Tunisie en quart. Camerounais et Egyptiens se connaissent bien. Ils se sont rencontrés il y a à peine un mois en Algérie en quarts de finale des Jeux africains. L'Egypte s'était alors imposé sur le score de 66 à 65. Ce score étriqué augure d'une nouvelle rencontre serrée entre les Egyptiens, quintuples champions d'Afrique et le Cameroun qui veut se faire une place au soleil. Entre Alger et l'Angola, l'équipe camerounaise a subi de nombreux changements. De nouveaux joueurs ont intégré le groupe en provenance des Etats-Unis principalement. Lazare Adingono, technicien camerounais officiant aux Etats-Unis, s'est installé sur le banc de touche pour diriger l'équipe. Davantage, l'état d'esprit des joueurs a changé.

Ainsi, ils ont décidé de passer outre leurs difficultés logistiques et ne songent qu'au parquet. Et les résultats sont prometteurs. Aujourd'hui, le Cameroun commence même déjà à faire peur. Et si c'était lui qui mettait fin à la démonstration du pays hôte l'Angola au cours de cette compétition ? Pour cela, il faudra d'abord battre l'Egypte cet après-midi à Luanda. Le coup est jouable. Mais qu'importe l'issue du match, les basketteurs camerounais ne seront plus jamais traités avec condescendance sur l'échiquier africain.

NIGERIA : Tunji Awojobi abandonne la sélection nigériane de basket-ball

Tunji Awojobi, principale étoile du basket- ball du Nigeria, a annoncé, vendredi à Luanda, qu'il ne participera plus à la sélection de son pays afin de "donner la priorité" aux plus jeunes.

Au ours d'une conférence de presse après le match de classement à la cinquième place, où le Nigeria a battu la Tunisie par 83-82, Tunji a déclaré qu'il était temps de quitter l'équipe et de donner la priorité aux joueurs plus jeunes.

"Dans mon pays, il y a beaucoup de talents et c'est le moment de leur donner la chance et que je devienne un conseiller des jeunes qui feront leur entrée dans la sélection principales", a-t-il soutenu.

Il a assuré qu'il sera à présent au service de son club en Israël, mais a promis d'être "toujours disponible" pour transmettre ses connaissances s'il était sollicité.

Concernant la cinquième place du Nigeria à l'Afrobasket2007, Tunji a déclaré qu'il est fier de la manière dont ses compagnons se sont battus.

"S'ils étaient faibles, ils ne lutteraient pas pour la cinquième place quand l'objectif initial était d'arriver à la finale et de détrôner les Angolais", a-t-il indiqué.

24 août 2007

CAN 07 : Finale CAN Masculin 2007: Le Cameroun défie l'Angola sur son parquet

L'Afrobasket 2007 clôture ses asssises à Luanda avec la rencontre entre l'Angola et le Cameroun le dimanche 25 août. En demi-finale, L'Angola a pris aisément le meilleur sur la courageuse sélection Cap-verdienne sur le score de 93-60. Le Cameroun est passé sur le corps des Pharaons égyptiens (58-52) pour se hisser au Pavillon Sportif de la Citadella de Luanda en vue d'une finale inédite.

Et si le show time final de l'Afrobasket semble être inédit, ce n'est pas trop du fait de l'Angola, grandissime favori de sa CAN qui a passé sans suer tous les obstacles qui se sont dressés sur le chemin vers une autre couronne continentale. Car, de leur première rencontre face au Rwanda jusque face à la surprenante sélection du Cap-Vert, les Palancas Negras ont montré un visage de champion avec plus de quatre joueurs ayant à chaque fois passé la barre des 10 points.

Le caractère inédit viendrait donc de la présence du Cameroun à ce stade de la compétition. Qui aurait parié que les Lions réussiraient à trôner au dessus du groupe D, reléguant la Tunisie au second rang. Tout comme son adversaire de la finale, le Cameroun, tombeur de la fougue ivoirienne en quart de finale, a réalisé jusque là un parcours sans faute. Porté par Luc Richard Mba, véritable héros de la demi-finale face à l'Egypte avec 20 points et 9 rebonds et 1 assist, Les Lions camerounais entendent demeurer Indomptables malgré le calibre de leurs adversaires angolais.

Si la team de Lazare Andingono, le manager camerounais, repose sur ses individualités, l'Angola s'appuie sur un collectif déroutant et une insolente adresse aux trois points. Poussés par leur public Milton Barros, Joaquim Gomes, Eduardo Mingas, Miguel Lubonda et Felizardo Ambrosio, le cinq majeur des Palanacas Negras auront à coeur d'épingler la 24e édition de la CAN, leur 9e étoile continentale.

Patrick GUITEY

SENEGAL : Limoges ABC 53 - Sélection du Sénégal 67

Après le stage à Eymoutiers et une bonne semaine d'entraînement axée plus particulièrement sur la préparation physique, l'équipe du Limoges ABC en Limousin commence à prendre quelques repères et va aborder progressivement une phase de préparation axée un peu plus sur le jeu et le collectif.

Photo Archive
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Premier rendez-vous, le Limoges ABC a reçu, mercredi 15 août, la Sélection nationale du Sénégal, en stage de préparation en France (au Temple-sur-Lot) dans l'optique de la CAN, la Coupe d'Afrique des Nations qui se joue du 21 au 30 septembre.

A peine dix jours après la reprise des entraînements et face à une Sélection Sénégalaise plus forte physiquement, le Limoges ABC s'est incliné pour son premier match amical avant une montée en régime progressive de l'équipe et du collectif.

Limoges ABC en Limousin 53 - Sénégal 67 (15-15 ; 28-36 ; 41-54 ; 53-67)

Sénégal :
Balayara 11,
Traoré Aya 8,
Yacine Ngom 8,
Aminata Diop 4,
Saly Diatta 2,
Awa Gueye 10,
Anta Sy 6,
Traoré Astou 5
Ndeye Ndiaye 8,
Rama Ndiaye 2


le 19 Aout passé , le Sénégal avait déjà joué avec Lot et Garonne-UST

Lot-et-Garonne UST 49-95 Sénégal (le 19 Aôut)

Sénégal :
Ndeye Sene 18,
As. Traoré 15,
N. Diakhaté 10,
Doumbia 10,
N'Diaye
10, Ay. Traoré 9,
Diatta 8,
N'Gom 6,
Dieng 5, Sarr 4.

Vendredi 24 Août 2007
Amadou Lamine NDIAYE

SENEGAL: Championnat d'Afrique de basket masculin : Le Sénégal bat le Maroc (79-68) et termine 9e

Le Sénégal a battu le Maroc par 79-68, mercredi à Benguela, terminant ainsi à la 9e place du 24e championnat d'Afrique de basket-ball masculin, a constaté l'Aps sur place. Le deuxième tableau de classification des huit équipes éliminées dès le premier tour est clos par le LibEria (16e), la Rdc terminant à la 15e place, derrière le Mozambique, l'Afrique du sud, le Rwanda et le Mali. L'adversaire du jour des ‘Lions’, le Maroc, qui a remporté ses deux premiers matchs de classement termine à la 10e place sur 16 nations. Au total, le Sénégal aura joué six rencontres dont trois au premier tour. Il en a perdu deux et gagné quatre : contre le Mali au premier tour (85-70), contre l'Afrique du Sud (99-77), le Rwanda (93-58) et le Maroc (68-79).

Le succès face au Maroc ne s'est dessiné qu'à partir du deuxième quart temps. En effet, les ‘Lions de l'Atlas’ ont tenu la comparaison à l'entame du match, en usant d'un jeu rapide qui a déstabilisé la sérénité défensive des ‘Lions’ dont le pivot Pape Sow fera deux fautes personnelles en moins de trente secondes. Heureusement qu'en attaque, le Sénégal pouvait compter sur l'audace et l'adresse de Mohamed Faye épaulé par Malick Badiane. A eux deux, ils jouèrent à fond les contre-attaques à l'intérieur de la raquette adverse, permettant au Sénégal de coller aux basques de son adversaire, à défaut de prendre le large.

A 16 partout au premier quart temps, l'entame du second demeura importante pour le Sénégal qui joua de vitesse en imposant son rythme défensif avec une zone bien agressive à partir de laquelle partaient les offensives victorieuses. Le jeu intérieur offensif bien maîtrisé avec un Malick Badiane très adroit dans les lancers francs, le Sénégal se détache rapidement de la sangsue marocaine pour la reléguer à douze points à la sixième minute du deuxième quart temps. L'avance fondra quelque peu pour se réduire à huit points à la mi-temps (38-30).

A la reprise, les ‘Lions’ remettent le turbo pour porter l'écart à 17 points (32-49), puis ils se relâchent en concédant des points relativement faciles aux Marocains. Ces derniers en profitent pour revenir à onze points à la fin du troisième quart temps (47-58). Au début du dernier quart, les Marocains jouent leur va-tout, titillant les ‘Lions’ qui perdirent des balles jusqu'à laisser l'adversaire s'approcher jusqu'à six points (58-64). Mais, dans un dernier sursaut d'orgueil, les ‘Lions’ retrouvent leur basket et relèguent définitivement leurs adversaires à onze points (79-68), grâce à l'efficacité retrouvée de Pape Sow.

RD CONGO : Can Basket-ball senior dames - la RDC dans le groupe B avec le Nigeria

La République démocratique du Congo participera au 20ème Championnat d'Afrique des nations de basket-ball senior dames.

La compétition se déroulera du 21 au 30 septembre prochain à Dakar au Sénégal. Les Léopards dames du basket-ball se retrouvent dans le groupe B, en compagnie des Nigérianes, des Angolaises, des Camerounaises, des Kenyanes et des Capverdiennes.

Les différentes rencontres de ce groupe se joueront à Thies. Le groupe A est composé du Sénégal, du Mozambique, de la Tunisie, de la Côte d'Ivoire, du Mali et du Madagascar.

Les Sénégalaises qui sont les supers favorites de ce championnat auront à évoluer devant leur public de Dakar. Selon le calendrier des rencontres, la RDC joue sa première rencontre le 21 septembre contre le Cap-Vert. La deuxième journée intervient le 22 septembre contre le Cameroun. Le 23 septembre, les Léopards dames seront aux prises des Nigérianes. Après le repos du 24 septembre, elles affronteront les Kenyanes avant de terminer les matches de poules face aux Angolaises.

CÔTE DE IVOIRE : Détection - La caravane de l’ABC en marche

La caravane 2007 «Je veux jouer à l’ABC» a débuté le week-end dernier, au complexe sportif d’Abobo. Plusieurs gamins désireux de devenir basketteurs et de défendre les couleurs de l’ABC sont venus des quatre coins de la deuxième plus grande commune de la ville d’Abidjan. Il y en avait de toutes les dimensions. Mais à l’arrivée, de l’opération qui vise à sélectionner des joueurs de grande taille, quatre noms ont retenu l’attention des techniciens du club. Guillaume Dié-Kacou impressionnant par son physique serait un bon pivot. Fofana Abdoulaye, Zamblé Etienne et Tapé Christian Roland sont trois autres talents naissants. Après les inscriptions qui se sont faites sur place, les sélectionnés ont eu droit à une séance d’initiation. Ensuite, ils ont été mis en situation de jeu pour mieux apprécier leurs dispositions. En attendant de découvrir les heureux élus de la deuxième journée, au lycée Adama Sanogo, il faut dire que la participation des équipes fanions hommes et dames de l’équipe l’ABC apporte un plus à la fête. Blaise Amalanbian, Ange, Anderson, Gbané Mariam, N’Goye Louise et leurs coéquipiers ont joué pour le bonheur du public et pour encourager les jeunes à faire comme eux. «Ce sera comme cela lors des différentes étapes de la caravane. Nous souhaitons que les enfants, de préférence non licenciés, viennent avec des tenues de sport», a confié Koffi Jonas, le secrétaire général du club.

23 août 2007

CÔTE DE IVOIRE : CAN 2007 Masculin : 7e ou 8e pour les Eléphants

Après l'élimination en quart de finale, la course aux 5e et 6e places de l'Afrobasket 2007 a été perdue par les Eléphants de Côte d'Ivoire. Mercredi 22 août, alors que toute la Côte d'Ivoire sportive vibrait au son du ballon rond, les Eléphants basketteurs se faisaient battre par les Aigles de Carthage à Luanda sur le score de 74-63.

La belle remontée au second quart temps (42-42) après avoir été menés (21-19) au premier, permet aux Eléphants de faire une mi-temps encourageante avec un Toualy Guy Serge des grands jours. Mais le capitaine et meilleur marqueur ivoirien de ce match avec 15 points et ses coéquipiers gênés par une défense individuelle tunisienne sont obluigés d'abdiquer.

La gachette tunisienne, Amine Rzig, avec 27 points, a permis aux Aigles de Carthage de voler vers une inéluctables victoire (74-63). Le MVP de la rencontre était épaulé par les 19 points de Radhouane Slimane et les 4 points d'Ateh Maoua.

Côté Ivoirien derrière Toualy Guy, Konaté Stéphane avait retrouvé son adresse avec 14 points et Ismael N'Diaye 4 points. De bien maigres stats qui n'ont pas empêché les Ivoiriens de s'incliner er de voire filer sous leurs yeux le top 6 du tournoi.

Tombés face aux tunisiens, les Ivoiriens ne visent plus que le 7e place de la CAN 2007. Une place qui, aujourd'hui sur le parquet de Luanda, sera difficile à dégoter pour le cinq majeur de Jacques Monclar face à une sélection Centrafricaine qui n'a jamais réussi à la Côte d'Ivoire et qui entend se refaire une santé, pour clôturer sa campagne africaine. Et ce, après avoir été largement défaite par les Green Eagles du Nigéria sur le score de 80-46.

Patrick GUITEY

SENEGAL : AFROBASKET 2007 : Le Sénégal facile vainqueur du Rwanda (93-58)

Le Sénégal a remporté, mardi à Benguela, son deuxième match de classement en battant le Rwanda par 35 points d'écart (93-58, mi-temps 42-21), une victoire qui lui permet de disputer, mercredi, la neuvième place du 24-ème championnat d'Afrique de basket-ball contre le Maroc.

Mouhamed FAYE
Mouhamed FAYE "International Man of Mystery" 16 points

Les Lions qui avaient, la veille, déjà gagné leur premier match de classement face à l'Afrique du Sud (99-74) n'ont pas fait de détails face à une équipe rwandaise pourtant très accrocheuse et qui s'est permis de mener 6-3 durant les quatre premières minutes.

Très techniques, les Rwandais --ils ont gagné aux forceps leur premier match de classement face à la RDC-- virent, toutefois, leur maître à jouer, le pivot d'origine américaine Robert Thompson, se faire complètement muselé par une bonne défense du Sénégal. De fait, les Lions dominèrent les débats, aidés en cela par une bonne présence dans la raquette adverse de leur pivot Pape Sow (6 points au premier quart temps et 12 sur l'ensemble du match) qui usa d'une force de pénétration inhabituelle pour conclure des actions rondement construites.

Le Rwanda est ainsi bloqué à 6 points pendant le premier quart temps (23-6), au moment où les Lions déroulent. Mais ils tombent sous le coup de la facilité et voit fondre leur avance, suite à un 9-3 réussi d'entrée par le Rwanda au début du 2-ème quart temps (26-15 à la 13-ème minute de jeu).

Les Sénégalais reprirent leur domination, après un temps mort demandé par l'entraîneur Crawford qui procéda à des changements ‘'intelligents'', même s'il fut rapidement privé de Malick Badiane, auteur déjà de trois fautes à 5 minutes de la fin du deuxième quart temps.

Voyant que le Sénégal mène largement, le technicien fait reposer Malèye Ndoye, Pape Sow et Mamadou Diouf pour confier la manoeuvre aux jeunes Mohamed Faye et Bamba Fall. Une paire qui gratifia la salle de basket de Benguela d'un jeu spectaculaire, même s'il faisait parfois preuve d'un manque de concentration.

Menant l'adversaire de 20 points à la mi-temps (42-21), les Lions porteront leur avance à trente points (72-42 à 7 minutes de la fin du match) avant de terminer la partie avec un jeu sans pression, fait d'une insolente efficacité.

Désormais vainqueur de ses deux premiers matchs de classement, le Sénégal rencontrer mercredi le Maroc qui a battu le Mali par dix points d'écart (86-76) après avoir été pourtant mené à la mi-temps par huit points d'écart (38-46).

- Voici l'équipe qui a battu le Rwanda :
Mamadou Seck (3),
Kabir Pène (4),
Alpha Traoré (6),
Papa Laye Sow (12),
Malèye Ndoye (13),
Mamadou Diouf (2), J
ules Aw (12),
Mouhamed Faye (16),
Issa Konaré (9),
Bamba Fall (10),
Malick Badiane (3).

Mercredi 22 Août 2007
Amadou Lamine NDIAYE

SENEGAL : Demi-finales Egypte-Cameroun et Cap- Vert-Angola : Sous le signe de l’ inédit

Qui l’eut cru ! Le petit poucet cap- verdien (7e en 1997 à Dakar et 9e en 1999 à Cabinda) ou le grand revenant camerounais (8e en 1972 à Dakar, 4e en 1974 à Bangui , 8e en 1991 au Caire ) au pire des cas, vont terminer à la 3e ou 4e place du 24e championnat d’Afrique masculin de basket. Ceci au nez et à la barbe des Sénégalais éliminés au premier tour et Nigérians (victimes des Cap- Verdiens en quart de finale) mieux côtés à la bourse des valeurs. C’est à croire que l’ Afro basket (du 15 au 25 août 2007 en Angola ), les premières avec 16 équipes, 4 groupes, 5 villes (Luanda, Lubango, Cabinda, Benguela, Huambo) aime l’inédit.

Le Cap-Vert qui pour troisième invitation à ce rendez-vous de l’ élite continentale du basket sera opposé au grandissime favori, détenteur du record de succès dans cette compétition(8), sera sans nul doute l’ attraction de ces demi-finales. Les Cap-Verdiens n’auront comme seule arme que la foi qui habite tout néophyte. L’ équipe de Trovada et de Silva pourrait avec son armada de tireurs d élites , Marrio Correia, Marques Houtman, Aldevino Lima et Tony Barros rivaliser dans ce secteur avec leurs alter égo angolais ,les anciens, le revenant et capitaine António Carvalho, les meneur ,le Mvp des Can 2001 et 2003 Migulel Lutonda et Carlos Morais, l’autre ailier et machine à 3 points, le très talentueux Olímpio Cipriano. Les Cap- Verdiens devraient avoir comme handicap ce qui ne s’ apprend mais s’acquiert : l’expérience.

A propos justement de métier, les Egyptiens quintuples champions d’Afrique, qui affrontent les Camerounais eux aussi tombeurs de “grand,” comme les Cap-Verdiens en ont à revendre. Avec une formation qui joue longtemps ensemble avec comme leaders, l’inimitable pivot, l’excellent rebondeur et tireur à trois points, Tarek El Ghanam ou encore l’ailier Wael El Sayed et aussi Sherif Smara, les premiers champions d Afrique en 1962 pratiquent un basket académique. Pas de fioritures, tout juste un jeu placé où le dernier shoot est souvent pris à la 20e seconde. Face au Camerounais, il leur faudra élever le rythme s’ils espèrent s’ imposer. Car, les coéquipiers du très prometteur meneur -ailier Patrick Bouli, outre leur basket très enthousiaste, sont pourvus dans tous les secteurs. Sur les ailes, Joachim Ekanga et Patrick Bouli sont irrésistibles, et à l’intérieur Rommeo Tatchoun, Luck Mbah et autres Gaston Essengue n’ ont pas leurs pareils pour prendre les citadelles classées imprenables.

Pour ne rien vous cacher, une finale Cameroun-Angola ne déparerait pas ce 24e “Afro basket” placé sous le signe de l’ inédit.

Resultats d’hier. Matches de classement

9e-16eplace à Benguela

Liberia-Mozambique 65-81,

Afrique du Sud-RD Congo 77-74 ; Maroc-Mali 86-76 5e et 8e place,

Nigeria-Rca 80-46 Tunisie-Cote d Ivoire 74-63

Programme des matches de classement

A Benguela 9e et 10e ; 11 et 12e 13e et 14e ; 15e et 16e place

A Luanda. : 7e-8e place 13h 5e et 6e place

Demi-finales

15h30 Egypte-Cameroun ; 18h Cap-Vert-Angola

De notre envoyé spécial,El Hadj Mamadou DIOUF

CAMEROUN : Les Lions Indomptables à un pas de la finale

Le Cameroun joue une place en finale ce jour face à l’Egypte. Retour sur un parcours impressionnant.

Nul ne vendait cher leur peau au départ de cette 24e édition de l’Afrobasket 2007. Pourtant, les Camerounais ont réussi l’exploit de faire partie du dernier carré d’as. Ils se sont qualifiés mardi dernier face à l’équipe de Côte d’Ivoire. La victoire, écrasante, vient confirmer leur grande forme dans cette compétition. Submergés, les Ivoiriens n’ont pas pu réagir. Emmenée par Patrick Bouli (17 points, 3 rebonds), Gaston Essengue (16 points, 7 rebonds) et Joachim Ekanga (15 points et 2 rebonds), la formation camerounaise finit la rencontre avec un écart de 20 points sur son adversaire. La surprise est de taille. Ce d’autant plus que les Camerounais avaient débarqué à Luanda (Angola) dans des conditions difficiles. Mais comme dans le football, les Lions Indomptables du basket-ball savent rugir dans ces moments-là.
Le parcours est jusqu’ici parfait. D’entrée de compétition, les Camerounais remportent leur premier match dans la poule D. Face au Mozambique le 17 août, ils s’imposent sur le plancher de Cabinda sur le score de 66 points contre 54. La performance de l’équipe camerounaise se confirme aussitôt le lendemain. Cette fois, l’Afrique du Sud paie le lourd tribut. Quatre-vingt neuf (89) points pour les Camerounais contre cinquante neuf (59) petits points pour leurs adversaires. Les Lions Indomptables semblent irrésistibles. Et surtout, confortent leur place de leader de la poule D. Le troisième et dernier match de poule, contre la Tunisie, est sans enjeu, puisque le Cameroun est déjà qualifié pour les quarts de finales. La Tunisie aussi. Mais face à l’une des meilleures équipes d’Afrique, la sélection camerounaise tient à asseoir son autorité. Elle y parvient, même si c’est sur une petite marge (75-70).

Dur morceau
La qualification au deuxième tour est déjà un exploit en soi. Six points engrangés sur les six possibles. Les basketteurs camerounais peuvent se dire satisfaits. Mais leur faim reste la même. Et les Ivoiriens en ont payé les frais avant-hier. Mais le plus dur reste à venir. Les Lions Indomptables du basket-ball affrontent ce soir la redoutable équipe d’Egypte, le dernier représentant d’Afrique du Nord. Les Pharaons affichent cependant un parcours décevant si on se réfère à leurs exploits antérieurs. Tous comme les Camerounais, ils remportent leur premier match sur un écart de 12 points (85-77) contre la Côte d’Ivoire. Avant de sombrer face à la modeste équipe du Mali 66 points contre 73. Mais, il en faut plus pour les désarçonner. La formation égyptienne réussit à se qualifier lors du dernier match contre le Sénégal. Laborieusement, elle s’impose 66 contre 63. Mais l’essentiel est acquis. En quarts de finales, l’Egypte a arraché son ticket en éliminant son voisin du Nord, la Tunisie. A quelques heures de la rencontre de ce soir, les deux formations se concentrent à Luanda. La plus forte vaincra.


Par Alain NOAH AWANA